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jeudi, 28 décembre 2017

"Sedevacantistes" de Francesco Antonio Grana: l'élection du Pape François est invalide (Antonio Socci)

"Sedevacantistes" de Francesco Antonio Grana: l'élection du Pape François est invalide (Antonio Socci)

images.jpegQue cela soit dans les commentaires laissés au-bas des notes de ce blog, sur Facebook et dans une moindre mesure sur Twitter, je me trouve parfois embêté, contredit et même verbalement agressé par une minorité assez jeune et très active sur les réseaux sociaux.

Mon adhésion au magistère papal me crée parfois des ennuis, des ennemis parfois assez agressifs et féroces. 

J'ai longuement réfléchi aux origines et aux causes de cette sourde et lourde opposition au Pape François. 

Une lecture me fut très profitable. 

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Francesco Antonio Grana est vaticaniste "Il Fattto Quotidiano".

Le livre de Francesco Antonio Grana « Sedevantisti » est très éclairant. Autour de la théorie de complot contre Bergoglio initiée par Antonio Socci, lancée dans son livre devenue un best-seller, des idées farfelues se sont ajoutées pour développer, sur internet et les réseaux sociaux, ce que l'on peut appeler la nébuleuse « sedevantistes ».

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Chapitre I: le noyau dur de la comète

Sedevacantistes: l’élection du Pape François est invalide

Un article d’Elisabetta Piqué, paru en Argentine dans La Nacion, révèle quelques indiscrétions sur l’élection de Bergoglio. Un simple fait est déformé et amplifié par les détracteurs de François. Il finit comme une certitude: Benoît XVI est toujours le Pape régnant.

Dans la chapelle Sixtine, lors de la quatrième votation, la première de l’après-midi du 13 mars 2013, Bergoglio archevêque de Buenos Aires effleure les 77 votes nécessaires pour l’élection.

Unknown.jpegPour la cinquième votation, les cardinaux électeurs déposent leur bulletin dans l’urne. Mais quelque chose ne fonctionne pas. Le Cardinal chargé de compter les bulletins se rend compte qu’il y en a un de trop: 116 au lieu de 115. Un des cardinaux ne s’est pas rendu compte qu’il avait glissé deux bulletins. Sous celui de son vote, un bulletin blanc est resté collé.

Les bulletins ne sont pas dépouillés mais immédiatement brûlés, comme cela est prévu par la constitution apostolique « Universi Dominici gregis » publié par Saint Jean Paul II en 1996. Il s’en suit immédiatement un nouveau scrutin, comme prévu. Bergoglio est élu en effleurant les 90 suffrages (cf. Elisabetta Piqué Francesco Vita e rivoluzione).

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Dans son livre « il n’est pas François », Antonio Socci soutient que les règles du conclave ont été violées et par conséquent l’élection du nouveau Pape est invalide. Selon Socci, les cardinaux électeurs aurait dû renvoyer le tour suivant, le sixième, au lendemain, soit le 14 mars.

Or, le numéro 68 de « Universis Gregis » stipule: « … si le nombre des bulletins ne correspond pas au nombre des électeurs, il faut tous les brûler et procéder immédiatement à une seconde votation … ».

Contrairement aux fausses affirmations de Socci, le conclave s’est déroulé selon les règles prévues. Si le scrutin avait été renvoyé au lendemain, comme l’affirme Socci, alors l’élection de Bergoglio aurait été inévitablement invalide.

Ni le simple rappel objectif des faits, ni les démentis officiels (Lorenzo Baldisseri, à l’époque secrétaire du conclave), n’ont réussi à juguler le noyau nébuleux et fumeux des théories « sedevacantistes ». Le livre de Socci s’est tellement vendu, que cette idée est comme logée, ou incrustée dans certaines têtes.

Elle est très loin d'être la seule et l'unique. 

Dans mes prochaines notes, je vais simplement identifier, décliner et réfuter une par une les racines idéologiques de cette forte contestation (la canonisation de Martin Luther, les dubia concernant Amoris Laetitia, les 200 affiches dans la ville de Rome ou encore l'ordre de Malte...)

A suivre ....

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