jeudi, 30 novembre 2017
François: le Pape dictateur (sic!)
François: le Pape dictateur (sic ! )
Présentation de l'éditeur
Marcantonio Colonna
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Jorge Bergoglio a été élu pape en 2013, comme un libéral et un réformateur.
En fait, il était déjà connu depuis longtemps dans son Argentine natale comme un politicien manipulateur et un promoteur habile de lui-même.
Derrière le masque de l'homme du peuple affable, le pape François a consolidé sa position de dictateur qui gouverne avec la peur et a fait des alliances avec les éléments les plus corrompus du Vatican pour conjurer et retourner les réformes attendues de lui.
Table des matières
- 1. La Mafia de Saint Gall (lien)
- 2. Le Cardinal venu d'Argentine
- 3. Réforme? Quelles réformes ?
- 4. Ouvrir une nouvelle voie (ambiguë)
- 5. Miséricorde! Miséricorde!
- 6. Kremlin Sainte Marthe
François, le Pape dictateur (sic!)
Introduction de l'auteur ( traduction Béatrice Bohly, Benoît et Moi )
Si vous parlez avec les catholiques de Buenos Aires, ils vous parleront de la transformation miraculeuse qui s'est produite en Jorge Mario Bergoglio.
Leur sombre et sérieux archevêque s'est transformé en une nuit en un souriant et joyeux Pape François, l'idole du peuple, avec lequel il s'est complètement identifié. Si vous parlez avec ceux qui travaillent au Vatican, ils vous raconteront ce miracle en sens inverse.
Quand les caméras de la télévision ne l'encadrent pas, le Pape François se transforme en une autre personne: arrogante, cassante avec les personnes, vulgaire dans son parler et célèbre pour les violents accès de colère qui sont bien connus de tous, des cardinaux aux chauffeurs.
Comme le Pape François lui-même l'a dit le soir de son élection, il semble que les cardinaux, au conclave de mars 2013, aient décidé d'aller "aux confins de la terre" pour choisir leur Pape, mais aujourd'hui, l'impression grandit qu'ils ne se sont pas donnés beaucoup de mal pour contrôler la marchandise. Au début, il semblait être un souffle d'air frais, son refus des conventions étant le signe d'un homme qui devait réaliser une réforme audacieuse et radicale dans l'Eglise.
Dans la cinquième année de son pontificat, il semble de plus en plus clair que la réforme ne sera pas faite. En revanche, ce à quoi nous sommes confrontés, c'est une révolution dans le style personnel, mais une révolution qui n'est pas positive pour ce que les catholiques voient comme le devoir le plus sacré sur la Terre.
Les catholiques conservateurs sont préoccupés par les changements dans la doctrine morale, que François semble en train d'introduire, tandis que les libéraux ne sont pas satisfaits, parce que ces changements sont formulés de manière vague, et ne sont pas si radicaux que cela. Mais au-dessus de ces craintes, il y a des erreurs qui devraient mobiliser tous les catholiques soucieux de l'intégrité de l'Eglise et du ministère papale.
Après presque cinq ans de pontificat, François montre qu'il n'est pas l'homme de gouvernement démocrate et libéral que les cardinaux pensaient avoir élu en 2013, mais un pape dictateur comme on n'en a pas vu depuis des siècles.
Cela peut sembler une accusation choquante, mais elle est corroborée par des preuves irréfutables.
Ce livre mène l'enquête sur les réformes manquées qui ont déçu les espoirs placés en François, et décrit dans les détails le règne de la terreur que le Pape venu d'Argentine a introduit au Vatican.
MarcAntonio Colonna
Note: Un livre qui alimente et abreuve la nébuleuse médiatique anti-François.
Pour la francophonie, Madame Béatrice Bohly est sans aucun doute "l'étoile filante" qui concentre cette désinformation systématique, et numérique, du Pape François.
20:31 | Lien permanent | Commentaires (5) | | |
Commentaires
Quand je vois le voyage du pape en Birmanie, au Bengladesh etc. et ce qu'est capable d'entreprendre cet homme déjà âgé pour porter le message du Christ et prêcher la réconciliation aux peuples du bout du monde...je me prends à considérer la sortie de ce livre comme un mauvais canular...plutôt affligeant!
Quel avenir aura-t-il? (le livre, pas le pape!) les paris sont ouverts...mais je n'en donne pas cher!
Écrit par : Anne | samedi, 02 décembre 2017
Vous avez lu le livre ? C'est quoi le rapport avec son voyage en Birmanie ? Donc pour vous, même le cardinal Muller raconte n'importe quoi quand il reconnait que l’atmosphère du Vatican a changé. Ce livre donne la parole aux plus proches collaborateurs du pape.
Écrit par : François | samedi, 02 décembre 2017
La première réforme du Pape : la conversion des catholiques. Beaucoup de gens ne croient plus par le mauvais exemple des catholiques, des prêtres et des évêques.
Ce Pape pousse les chrétiens à sortir du Moi, de la théorie autour des tables pour discuter de papiers et de dossiers ... il nous pousse à porter notre attention aux autres, aux malades, aux pauvres . La doctrine catholique est connue. Saint Jean Paul II, Ratzinger, Paul Vi, Jean XXIII, le Concile Vatican II. Tout est là. Aussi avec ce dépôt magisteriel, magistrale, sortons ! Ce Pape est un prophète ! Il laisse sortir Jésus, qui est comme enfermé dans des structures cléricales vides. Jésus frappe et veut sortir. Non pas sortir de l’Eglise mais y entrer. La réforme c’est vous, c’est moi ! Conversion, pénitence ... Fatima en fait !
Écrit par : Don Dom | dimanche, 03 décembre 2017
Bonjour,
Je vous prie de bien vouloir m'excuser, mais je ne peux pas exclure que vous n'ayez pas raison, notamment quand vous écrivez que "la doctrine catholique est connue".
1. En réalité, c'est à peu près le contraire, et c'est précisément parce que la doctrine catholique, en ce qu'elle a de plus éclairant et de plus exigeant, chez Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI, n'est pas connue, pas comprise, pas reçue, pas transmise, au sein même de l'Eglise catholique, notamment en Europe, dans les séminaires, les presbytères, les diocèses, les paroisses, que l'Eglise catholique en est là où elle en est aujourd'hui.
2. Ainsi, je peux vous assurer sans grands risques d'erreur que si des textes aussi fondamentaux que Mysterium fidei, Sacerdotalis caelibatus, la Profession de foi et Humanae vitae, de Paul VI, Veritatis splendor, Evangelium vitae, Fides et ratio, Ecclesia de Eucharistia, de Jean-Paul II, Dominus Iesus et le Compendium du Catéchisme, du futur Benoît XVI, étaient connus, compris, reçus, transmis, je dirais même : aimés, bien plus de catholiques auraient bien plus de capacités de vigilance et de résistance face à l'inclusivisme périphériste, donc face à un auto-assouplissement ou un auto-démantèlement du catholicisme, qu'il n'a jamais été question de légitimer, dans l'esprit des prédécesseurs du pape François, alors qu'il a commencé à sévir, dans l'Eglise, dans les coulisses comme sur le terrain, notamment sous Jean-Paul II et Benoît XVI, donc bien avant l'élection du pape François.
3. Vous parlez par ailleurs de conversion des catholiques, et vous dites que beaucoup de gens ne croient plus par le mauvais exemple (je suppose que c'est en matière de morale) des catholiques, des prêtres et des évêques .
4. Mais on pourrait aussi bien vous dire, et je ne manque pas de le faire, que beaucoup de gens ne croient plus par le mauvais exemple (je précise que c'est en matière de foi) des catholiques, des prêtres et des évêques, qui passent vraiment beaucoup de temps à faire ou à laisser entendre que toutes les confessions chrétiennes sont de même nature ou de même valeur, que toutes les religions sont de même nature ou de même valeur, que la connaissance du Credo est facultative, que le contenu du Credo est escamotable, ou que l'exhortation des croyants non chrétiens, en vue de leur conversion vers Jésus-Christ, est illégitime, car elle relève du plus mauvais prosélytisme.
5. Et surtout, posez-vous donc la question suivante : de quelle conversion des catholiques s'agit-il, ou bien dans l'esprit du pape François, ou bien dans celui de ceux qui amputent ou déforment ses expressions ou son intention, tout en se disant ses amis, mais sans être, le plus souvent, recadrés par lui ?
6. J'espère me tromper, et je suis tout à fait disposé à le reconnaître, si tel est bien le cas, mais je crois que la conversion qui est à l'oeuvre, et qui n'a certes pas attendu le début du pontificat actuel pour commencer à se produire, loin de là, est une conversion de bon nombre de clercs et de fidèles catholiques en direction d'un catholicisme iréniste comparable, à plusieurs titres, à ce que l'on appelle le protestantisme libéral.
7. Je constate en tout cas que les catholiques qui sont les approbateurs les plus inconditionnels du positionnement le plus raisonnablement attribuable au pape François, compte tenu de son Magistère et de sa pastorale, se comportent fréquemment comme s'ils ne savaient pas que l'inclusivisme périphériste a commencé à sévir exactement quand on a commencé à subordonner la réception du Concile à celle des idéaux "émancipateurs", apparus dans le monde, en amont, puis, surtout, au moment de l'année 1968.
8. Je le formule autrement : je suis convaincu que nous sommes en présence, depuis bien plus longtemps qu'on ne veut bien le dire, d'une adaptation et d'une évolution du catholicisme contemporain, au bénéfice de l'apparition, en lui, de traits de caractère néo-catholiques postmodernes.
9. Ces traits de caractère l'amènent
- à défendre et à promouvoir, à faire connaître et à faire comprendre de moins en moins, avec autorité et en plénitude, d'une manière courageuse face à l'esprit du monde, les références structurantes nécessaires à la prise en compte de la foi théologale et de la loi naturelle,
et
- à accepter voire à approuver, de plus en plus, et avec davantage de bienveillance que de vigilance, la conception postmoderne des valeurs ou, en tout cas, la relation postmoderne aux valeurs, qui est des plus propice au relativisme et au subjectivisme, en religion et en morale.
10. D'où l'anti-exclusivisme ou l'anti-objectivisme, en matière de religion, et l'anti-normativisme ou l'anti-principialisme, en matière de morale, que beaucoup de catholiques proches du pape François, sinon le pape François lui-même, considèrent comme "évangéliques".
Le plus grave, c'est la volonté, attribuée à François, sinon exprimée par François (mais il ne tient qu'à lui de clairement sans dissocier), la volonté d'opposer "l'Evangile" à "la rigidité", alors qu'il y a bien des versets qui sont porteurs de rigidité, dans les Evangiles en particulier, et dans le Nouveau Testament, en général.
"Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné." Marc 16, 16.
"Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne va au Père que par moi." Jean 14, 6.
Quelle absence de "discernement", et quelle "rigidité" !
Encore une fois, j'espère vivement me tromper.
Bonne journée.
A Z
Écrit par : A Z | samedi, 09 décembre 2017
Je le vois plutôt comme le président d'une multinationale dont il vient de racheter la majorité des parts. Il vire ceux qui ne lui plaisent pas, nomme ses amis, modèle les succursales lointaines, et il ne craint aucune assemblée des actionnaires, car même s'ils votaient tous la même motion, ils restent minoritaire, et donc, seul son vote compte.
Écrit par : P.F | dimanche, 03 décembre 2017
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