Thomas G. Weinandy est l’un des théologiens les plus célèbres, il vit à Washington au Collèges des Capucins, l’ordre franciscain auquel il appartient. Il est membre de la Commission Théologique Internationale – cette même commission que Paul VI avait accolée à la Congrégation pour la doctrine de la foi pour qu’elle bénéficie de l’élite des théologiens du monde entier – depuis que le Pape François l’y a nommé en 2014.
En mai dernier, alors qu’il se trouvait à Rome pour une session de la commission, l’idée commença à germer en lui d’écrire à François une lettre ouverte pour lui faire part non seulement de sa propre inquiétude mais également de celle de nombreuses personnes face au chaos croissant au sein de l’Eglise, chaos qu’il attribue en bonne partie au Pape lui-même.
Il pria alors longuement, jusque sur la tombe de Pierre, avant de demander à Jésus de l’aider à décider s’il devait écrire cette lettre ou pas et de lui envoyer un signe… Et le signe en question arriva le lendemain, identique à celui qu’il avait lui-même demandé dans la prière, comme il le raconte lui-même :
> « There was no longer any doubt that Jesus wanted me to write… »
Rassuré par le Ciel, le Père Weinandy rédigea donc la lettre. Au milieu de l’été, il la fit parvenir au Pape François. Et aujourd’hui, fête de Tous les Saints, il la rend publique d’abord sur le portail américain d’informations religieuses Crux et immédiatement ensuite à Rome, en quatre langues, sur Settimo Cielo.
A 71 ans, le Père Weinandy a enseigné dans de nombreuses universités aux Etats-Unis, pendant douze ans à Oxford ainsi qu’à Rome, à l’Université pontificale grégorienne. Il a été pendant neuf ans le directeur exécutif du Secrétariat pour la doctrine de la Conférence épiscopale des Etats-Unis.
Votre Sainteté,
C’est avec amour pour l’Eglise et respect sincère pour votre fonction que je vous écris cette lettre. Vous êtes le Vicaire du Christ sur la terre, le berger de son troupeau, le successeur de Saint Pierre et donc le rocher sur lequel le Christ bâtit son Eglise. C’est avec une loyauté filiale et une obéissance enracinée dans la vérité que tout catholique, qu’il soit clerc ou laïc, doit s’adresser à vous. L’Eglise se tourne vers vous dans un esprit de foi, avec l’espoir que vous la guiderez dans l’amour.
Cependant, Votre Sainteté, une confusion chronique semble marquer votre pontificat. La lumière de la foi, de l’espoir et de l’amour n’est pas absente mais elle est trop souvent obscurcie par l’ambigüité de vos mots et de vos actions. Ce qui nourrit un malaise croissant chez les fidèles. Il compromet leur capacité d’amour, de joie et de paix.
Permettez-moi de prendre quelques brefs exemples :
Tout d’abord, il y a le controversé chapitre 8 d’Amoris laetitia. Il n’est pas utile que je partage mes propres préoccupations quant à son contenu. D’autres que moi, non seulement des théologiens mais également des cardinaux et des évêques, l’ont déjà fait. La principale source de préoccupation concerne votre façon d’enseigner. Dans Amoris laetitia, vos orientations semblent parfois intentionnellement ambigües, et invite ainsi à la fois à une interprétation traditionnelle de l’enseignement catholique sur le mariage et le divorce comme à une autre interprétation qui impliquerait, elle, un changement de ce même enseignement.
Comme vous le faites sagement remarquer, les pasteurs doivent accompagner et encourager les personnes en situation irrégulière mais l’ambigüité demeure quant à savoir ce que signifie véritablement cet « accompagnement ». Enseigner avec un tel manque de clarté apparemment intentionnel fait courir le risque de pécher contre l’Esprit Saint, l’Esprit de vérité. L’Esprit Saint est donné à l’Eglise, et plus particulièrement à vous, pour dissiper l’erreur et non pas la favoriser.
En outre, ce n’es tque là où se trouve la vérité que peut se trouver l’amour authentique, puisque la vérité est la lumière qui libère les femmes et les hommes de l’aveuglement du péché, qui est une obscurité qui étouffe la vie de l’âme. Pourtant, vous semblez censurer et même vous moquer de ceux qui interprètent le chapitre 8 d’Amoris laetitia en accord avec la tradition de l’Eglise en les traitant de pharisiens jeteurs de pierres qui incarneraient un rigorisme impitoyable. Ce genre de calomnie est étranger à la nature du ministère pétrinien. Certains de vos conseillers semblent se livrer de façon regrettable à des actions similaires. Un tel comportement donne l’impression que vos thèses ne sont pas en mesure de résister à l’examen théologique et ne peuvent donc être soutenues que par des arguments « ad hominem ».
Deuxièmement, votre façon de faire semble trop souvent dévaloriser l’importance de la doctrine de l’Eglise. Encore et encore, vous dépeignez la doctrine comme étant poussiéreuse, livresque et éloignée des préoccupations pastorales de la vie quotidienne. Ceux qui vous critiquent ont été accusés, selon vos propres mots, de transformer la doctrine en idéologie. Alors que c’est justement la doctrine chrétienne – y compris les distinctions subtiles concernant des croyances centrales comme la nature trinitaire de Dieu, la nature et la finalité de l’Eglise, l’Incarnation, la Rédemption et les sacrements – qui libèrent les gens des idéologies du monde et assure qu’ils prêchent et enseignement réellement l’Evangile authentique, qui donne la vie. Ceux qui dévalorisent les doctrines de l’Eglise se séparent eux-mêmes de Jésus, l’auteur de la vérité. Alors tout ce qu’ils possèdent et ne pourront jamais posséder, ce n’est qu’une idéologie – et qui plus est une idéologie qui se conforme au monde du péché et de la mort.
Troisièmement, les fidèles catholiques ne peuvent qu’être décontenancés par votre choix de certains évêques, des hommes qui semblent non seulement ouverts à ceux qui défendent des thèses contraires à la foi chrétienne mais qui les soutiennent et même les défendent. Ce qui scandalise les croyants, ce n’est pas seulement le fait que vous ayez nommé de tels hommes pasteurs de l’Eglise mais également que vous restiez muet face à leur enseignement et à leurs pratiques pastorales. Cela affaiblit le zèle de beaucoup d’hommes et de femmes qui défendent l’enseignement catholique authentique depuis tant d’années, souvent au prix de leur propre réputation et de leur santé. Avec pour résultat que de nombreux fidèles qui incarnent le « sensum fidelium » perdent confiance en leur pasteur suprême.
Quatrièmement, l’Eglise forme un seul corps, le Corps mystique du Christ et vous avez reçu du Seigneur lui-même la mission de promouvoir et de renforcer cette unité. Mais vos actions et vos déclarations semblent trop souvent avoir l’effet inverse. Encourager une forme de « synodalité » qui autorise et encourage différentes options morales et doctrinales au sein de l’Eglise ne peut que mener à davantage de confusion théologique et pastorale. Une telle synodalité n’est pas judicieuse et, en pratique, va à l’encontre de l’unité collégiale entre les évêques.
Saint-Père, cela m’amène à ma dernière préoccupation. Vous avez souvent parlé d’un besoin de transparence au sein de l’Eglise. Vous avez souvent encouragé, particulièrement au cours des deux derniers synodes, chaque personne et en particulier les évêques, à exprimer sa pensée sans avoir peur de ce que le pape pourrait penser. Mais avez-vous remarqué que la majorité des évêques à travers le monde sont étonnamment silencieux ? Comment cela se fait-il ? Les évêques apprennent vite et ce que beaucoup ont appris de votre pontificat ce n’est pas que vous êtes ouvert à la critique mais bien que vous ne l’admettez pas. De nombreux évêques se taisent par loyauté pour vous et ils n’expriment pas – à tout le moins en public ; en privé c’est une autre histoire – les inquiétudes que soulèvent votre pontificat. Ils sont nombreux à craindre que, s’ils disent ce qu’ils pensent, ils seront marginalisés ou pire.
Je me suis souvent demandé : « Pourquoi Jésus laisse-t-il tout cela se produire ? ». La seule réponse qui me vient à l’esprit c’est que Jésus veut montrer combien la foi de tant de personnes dans l’Eglise est faible, même parmi trop de ses évêques. Paradoxalement, votre pontificat a donné à ceux qui soutiennent des thèses pastorales et théologiques nuisibles la permission et le courage de sortir au grand jour et d’exposer leur obscurité qu’ils dissimulaient jusqu’ici. Face à cette obscurité, l’Eglise devra humblement se renouveler afin de continuer de grandir en sainteté.
Saint Père, je prie pour vous sans relâche et je continuerai à le faire. Puisse l’Esprit Saint vous conduire à la lumière de la vérité et à la vie de l’amour pour que vous puissiez dissiper les ténèbres qui voilent à présent la beauté de l’Eglise du Christ.
Bien à vous dans le Christ,
Thomas G. Weinandy, O.F.M., Cap.
Le 31 juillet 2017
Jour de la fête de Saint Ignace de Loyola
Commentaires
Peut-être pourriez-vous essayer de comprendre les nombreuses personnes réputées et compétentes qui s'expriment dans un sens différent du vôtre? Les traiter de pharisiens et d'hypocrites, c'est tellement facile, et de courte vue, mais ça ne réfute rien. Par ailleurs, les pauvres et les petits, les malades et les personnes handicapées ont le droit comme toute le monde au sel de l'Evangile dans toute sa vérité, sans confusion, ni déviation, ni compromission. Dieu est justice et vérité comme Il est amour et miséricorde, et il n'est ni inconsistant, ni incohérent, ni changeant. Ceux qui croient que l'Eglise catholique peut bénir demain ce qu'elle condamnait hier, ou vice versa, parce que "les temps ont changé", n'ont rien compris à ce qu'est l'Eglise catholique.
Merci à ce prêtre pour son courage et l'expression directe mais respectueuse d'une fidélité éclairée au Vicaire du Christ.
Écrit par : Ph. Martin | jeudi, 02 novembre 2017
Il n’y a aucune rupture, ni aucun changement dans la foi ... c’est cela le frame le cadre de lecture qui est faux, piégé.
Déformé sur Internet ou les réseaux sociaux les propos du Pape c’est semer le flou qui est dénoncé ... paradoxal
Je ne peux pas changer l’Evangile. Jésus est combattu par les docteurs de la loi et les pharisiens.
La nébuleuse anti François lui attribue des propos infondés.
C’est simple en fait ...
Écrit par : Don Dom | jeudi, 02 novembre 2017
Simpliste, surtout. Thomas G. Weinandy, Josef Seifert, les Cardinaux des Dubia, etc. ne sont pas réductibles à une "nébuleuse". C'est votre "frame" qui est décalé et sans crédibilité.
Écrit par : Ph. Martin | jeudi, 02 novembre 2017
C’est ce frame de rupture qui est une illusion ...
Écrit par : Don Dom | jeudi, 02 novembre 2017
Un seul arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une foret qui pousse ...
Combien de laïcs, prêtres, évêques et cardinaux qui supportent silencieusement le pape et qui font église pour ces quelques bruits de botte relevés...
(Soupir)
Et un nouveau pompier pyromane, un.
Écrit par : remix | vendredi, 03 novembre 2017
Le terme de rupture n'est effectivement pas le meilleur. Celle-ci n'est en tout cas pas encore consommée. On assiste en réalité aux symptômes d'un véritable pourrissement interne. Ou pourrait dire que le grand corps malade de l'Eglise est comme atteint d'un cancer généralisé. La maladie s'est installée depuis longtemps, mais ce pontificat, après des décennies de médecine douce aux effets insuffisants, sert de révélateur et d'accélérateur.
Écrit par : Ph. Martin | vendredi, 03 novembre 2017
Excellente et très respectueuse analyse de ce théologien Thomas Weinandy qui est écrit avec clairvoyance en déclinant certains points importants d'Amortis Laetitia.
Le caractère typique des argentins est changeant et l'on passe du blanc au noir avec un message subliminal jamais exhaussé et sans en comprendre le sens caché. C'est cette impression que donne le Pape François et les catholiques ont du mal à s'y retrouver, ils dansent d'un pied sur l'autre sans avoir de certitudes se demandant si ses prises de positions sont la vérité. La confiance en est écornée et est source d'inquiétude...
Les catholiques ont mis beaucoup d'espoir dans ce Pape qui est déconcertant par certains de ses points de vues ou de ses actions.
Sont -elles en accord avec l'Evangile? La réponse du théologien est bien fondée quand il écrit "Pourquoi Jésus laisse-t-il tout cela se produire"?
Il y a certainement une épreuve mystique cachée pour comparer à juste titre les paroles de l'Evangile du Christ et celles du pasteur François qui conduit l'Eglise.
Dans l'Evangile, la Vérité s'associe de façon intime à Jésus Christ dans sa fonction de révélateur du Père. Vérité et et révélation sont alors inséparables.
La Vérité chez l'Apôtre Saint Jean est la conformité au caractère de Dieu lui-même.
Revenons au fondamentaux de l'Evangile :
"Je suis le chemin, la Vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi".
Saint Jean 14, 6
Écrit par : Elisabeth | vendredi, 03 novembre 2017
Un théologien peut mieux mettre en lumiere certains points du Magistère. AL relève du Magistère authentique. Les évêques du monde entier ont reçu une lettre personnelle du Pape pour AL. Que disent-ils ? Ce sont eux les premiers hérauts de la foi.
Écrit par : Don Dom | vendredi, 03 novembre 2017
Oui il s’agit d’un minorité très active, des trolls qui lancent des « fake news « sur les réseaux sociaux. C’est piégeux mais cela produit beaucoup de fumé
Écrit par : Don Dom | vendredi, 03 novembre 2017
Il ne peut y avoir de magistère authentique là où règne l'ambiguïté, la confusion et l'erreur. Le CEC enseigne que l'assistance divine est donnée "lorsque [le pape, notamment, propose 'dans l'exercice du Magistère ordinaire'] un enseignement qui conduit à une meilleure intelligence de la Révélation en matière de foi et de mœurs." Or ce n'est évidemment pas le cas avec certains passages d'Amoris Laetitia et avec d'autres déclarations du pape, qui au contraire tendent à obscurcir l'intelligence de la Révélation. Cette notion de magistère authentique est d'ailleurs assez récente et doit être maniée avec prudence, car elle ne peut en aucun cas servir à forcer les consciences pour qu'elles acceptent des nouveautés qui n'appartiennent pas au dépôt sacré de la foi.
Écrit par : Ph. Martin | vendredi, 03 novembre 2017
C’est vous qui voyez un trouble
Écrit par : Don Dom | vendredi, 03 novembre 2017
Le père Weinandy avait demandé un signe au Ciel avant d'écrire, voici donc ce signe tel que décrit par le Père Thomas Weinandy, lui-même, OFM, membre de la Commission Théologique Internationale depuis 2014 :
À la fin du mois de mai dernier, j'étais à Rome pour assister à une réunion de la Commission Théologique Internationale dont je suis membre. J'ai séjourné à la Maison Sainte Marthe. Depuis mon arrivée, j'ai passé la majeure partie du dimanche après-midi avant la réunion du lundi à Saint Pierre, dans la chapelle Eucharistique. Je priais sur l'état actuel de l'Église et sur les angoisses que j'avais pour le pontificat actuel. Je suppliais Jésus et Marie, Saint Pierre et tous les Saints Papes qui sont enterrés là de faire quelque chose pour rectifier la confusion et l'agitation dans l'Église aujourd'hui, un chaos et une incertitude que j'ai ressentie et que le Pape François avait lui-même causés. Je me demandais aussi si je devais ou non écrire et publier quelque chose exprimant mes inquiétudes et mon anxiété. Le mercredi après-midi suivant, à la fin de ma réunion, je suis retourné à Saint-Pierre et j'ai prié de la même manière. Cette nuit-là, je n'ai pas pu dormir, ce qui est très inhabituel pour moi. C'était dû à tout ce que j'avais à l'esprit concernant l'Église et le Pape François. À 1 h 15, je me suis levé et je suis sorti dehors pour un court moment. Quand je suis retourné dans ma chambre, j'ai dit au Seigneur : « Si vous voulez que j'écrive quelque chose, vous devez me donner un signe clair. Voici ce que le signe doit être. Demain matin, je vais à Sainte Marie Majeure pour prier et ensuite je vais à Saint Jean de Latran. Après cela, je reviens à Saint-Pierre pour déjeuner avec un ami du séminaire. Pendant cet intervalle, il me faudra rencontrer quelqu'un que je connais mais que je n'ai pas vu depuis très longtemps et que je ne m'attendrais jamais à voir à Rome en ce moment. Cette personne ne peut pas provenir des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne. De plus, cette personne doit me dire au cours de notre conversation : « Continuez votre bonne écriture ».
Le lendemain matin, j'ai fait tout ce qui précède et au moment où j'ai rencontré mon ami séminariste pour le déjeuner, ce que j'avais demandé au Seigneur la nuit suivante n'était plus en avant-plan dans mon esprit. Cependant, vers la fin du repas, un Archevêque est apparu entre deux voitures garées juste devant notre table ( nous étions assis dehors ). Je ne l'avais pas vu depuis plus de vingt ans bien avant qu’il ne devienne Archevêque. Nous nous sommes reconnus immédiatement. Ce qui rendait son apparence encore plus inhabituelle, c’était qu'en raison de ses circonstances personnelles récentes, je ne me serais jamais attendu à le voir à Rome ou ailleurs, si ce n'est dans son propre Archidiocèse. ( Il n'était pas originaire d'aucun des pays mentionnés ci-dessus. ) Nous avons parlé de sa venue à Rome et avons rattrapé un peu tout ce que nous avions fait et faisions. Je l'ai alors présenté à mon ami séminariste. Il a dit à mon ami que nous nous étions rencontrés il y a longtemps et qu'à ce moment-là, il venait juste de finir de lire mon livre sur l'immutabilité de Dieu et l'Incarnation. Il a dit à mon ami que c'était un excellent livre, que cela l'avait aidé à résoudre le problème et que mon ami devrait lire le livre. Puis il se tourna vers moi et dit : « Continuez votre bonne écriture ».
À la lumière de Jésus accomplissant mon « signe » exigeant, je veux faire deux commentaires. Tout d'abord, j'ai décidé d'écrire une lettre au Pape François, que j'avais l'intention de publier à moins qu'il n'aborde correctement les problèmes que j'ai soulevés. Près de deux mois après avoir reçu ma lettre, j'ai reçu un accusé de réception du Secrétariat d'État du Vatican m'informant que la lettre avait été reçue. C'était simplement un accusé de réception et non une réponse à mes préoccupations. Deuxièmement, je trouve significatif que non seulement le Seigneur ait répondu à ma demande de signe, mais qu'Il l'ait faite aussi, ce que je crois, d'une manière très significative. Il l'a accomplie par l'intermédiaire d'un Archevêque. En utilisant un Archevêque, je crois, que l'accomplissement de ma demande par Jésus a pris un mandat apostolique.
Écrit par : P.F | vendredi, 03 novembre 2017
Ce prêtre avait demandé un signe avant d'écrire, voici donc ce signe tel que décrit par le Père Thomas Weinandy, lui-même, OFM, membre de la Commission Théologique Internationale depuis 2014
À la fin du mois de mai dernier, j'étais à Rome pour assister à une réunion de la Commission Théologique Internationale dont je suis membre. J'ai séjourné à la Maison Sainte Marthe. Depuis mon arrivée, j'ai passé la majeure partie du dimanche après-midi avant la réunion du lundi à Saint Pierre, dans la chapelle Eucharistique. Je priais sur l'état actuel de l'Église et sur les angoisses que j'avais pour le pontificat actuel. Je suppliais Jésus et Marie, Saint Pierre et tous les Saints Papes qui sont enterrés là de faire quelque chose pour rectifier la confusion et l'agitation dans l'Église aujourd'hui, un chaos et une incertitude que j'ai ressentie et que le Pape François avait lui-même causés. Je me demandais aussi si je devais ou non écrire et publier quelque chose exprimant mes inquiétudes et mon anxiété. Le mercredi après-midi suivant, à la fin de ma réunion, je suis retourné à Saint-Pierre et j'ai prié de la même manière. Cette nuit-là, je n'ai pas pu dormir, ce qui est très inhabituel pour moi. C'était dû à tout ce que j'avais à l'esprit concernant l'Église et le Pape François. À 1 h 15, je me suis levé et je suis sorti dehors pour un court moment. Quand je suis retourné dans ma chambre, j'ai dit au Seigneur : « Si vous voulez que j'écrive quelque chose, vous devez me donner un signe clair. Voici ce que le signe doit être. Demain matin, je vais à Sainte Marie Majeure pour prier et ensuite je vais à Saint Jean de Latran. Après cela, je reviens à Saint-Pierre pour déjeuner avec un ami du séminaire. Pendant cet intervalle, il me faudra rencontrer quelqu'un que je connais mais que je n'ai pas vu depuis très longtemps et que je ne m'attendrais jamais à voir à Rome en ce moment. Cette personne ne peut pas provenir des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne. De plus, cette personne doit me dire au cours de notre conversation : « Continuez votre bonne écriture ».
Le lendemain matin, j'ai fait tout ce qui précède et au moment où j'ai rencontré mon ami séminariste pour le déjeuner, ce que j'avais demandé au Seigneur la nuit suivante n'était plus en avant-plan dans mon esprit. Cependant, vers la fin du repas, un Archevêque est apparu entre deux voitures garées juste devant notre table ( nous étions assis dehors ). Je ne l'avais pas vu depuis plus de vingt ans bien avant qu’il ne devienne Archevêque. Nous nous sommes reconnus immédiatement. Ce qui rendait son apparence encore plus inhabituelle, c’était qu'en raison de ses circonstances personnelles récentes, je ne me serais jamais attendu à le voir à Rome ou ailleurs, si ce n'est dans son propre Archidiocèse. ( Il n'était pas originaire d'aucun des pays mentionnés ci-dessus. ) Nous avons parlé de sa venue à Rome et avons rattrapé un peu tout ce que nous avions fait et faisions. Je l'ai alors présenté à mon ami séminariste. Il a dit à mon ami que nous nous étions rencontrés il y a longtemps et qu'à ce moment-là, il venait juste de finir de lire mon livre sur l'immutabilité de Dieu et l'Incarnation. Il a dit à mon ami que c'était un excellent livre, que cela l'avait aidé à résoudre le problème et que mon ami devrait lire le livre. Puis il se tourna vers moi et dit : « Continuez votre bonne écriture ».
À la lumière de Jésus accomplissant mon « signe » exigeant, je veux faire deux commentaires. Tout d'abord, j'ai décidé d'écrire une lettre au Pape François, que j'avais l'intention de publier à moins qu'il n'aborde correctement les problèmes que j'ai soulevés. Près de deux mois après avoir reçu ma lettre, j'ai reçu un accusé de réception du Secrétariat d'État du Vatican m'informant que la lettre avait été reçue. C'était simplement un accusé de réception et non une réponse à mes préoccupations. Deuxièmement, je trouve significatif que non seulement le Seigneur ait répondu à ma demande de signe, mais qu'Il l'ait faite aussi, ce que je crois, d'une manière très significative. Il l'a accomplie par l'intermédiaire d'un Archevêque. En utilisant un Archevêque, je crois, que l'accomplissement de ma demande par Jésus a pris un mandat apostolique.
Écrit par : P.F | vendredi, 03 novembre 2017
Ce prêtre avait demandé un signe avant d'écrire, voici donc ce signe tel que décrit par le Père Thomas Weinandy, lui-même, OFM, membre de la Commission Théologique Internationale depuis 2014
À la fin du mois de mai dernier, j'étais à Rome pour assister à une réunion de la Commission Théologique Internationale dont je suis membre. J'ai séjourné à la Maison Sainte Marthe. Depuis mon arrivée, j'ai passé la majeure partie du dimanche après-midi avant la réunion du lundi à Saint Pierre, dans la chapelle Eucharistique. Je priais sur l'état actuel de l'Église et sur les angoisses que j'avais pour le pontificat actuel. Je suppliais Jésus et Marie, Saint Pierre et tous les Saints Papes qui sont enterrés là de faire quelque chose pour rectifier la confusion et l'agitation dans l'Église aujourd'hui, un chaos et une incertitude que j'ai ressentie et que le Pape François avait lui-même causés. Je me demandais aussi si je devais ou non écrire et publier quelque chose exprimant mes inquiétudes et mon anxiété. Le mercredi après-midi suivant, à la fin de ma réunion, je suis retourné à Saint-Pierre et j'ai prié de la même manière. Cette nuit-là, je n'ai pas pu dormir, ce qui est très inhabituel pour moi. C'était dû à tout ce que j'avais à l'esprit concernant l'Église et le Pape François. À 1 h 15, je me suis levé et je suis sorti dehors pour un court moment. Quand je suis retourné dans ma chambre, j'ai dit au Seigneur : « Si vous voulez que j'écrive quelque chose, vous devez me donner un signe clair. Voici ce que le signe doit être. Demain matin, je vais à Sainte Marie Majeure pour prier et ensuite je vais à Saint Jean de Latran. Après cela, je reviens à Saint-Pierre pour déjeuner avec un ami du séminaire. Pendant cet intervalle, il me faudra rencontrer quelqu'un que je connais mais que je n'ai pas vu depuis très longtemps et que je ne m'attendrais jamais à voir à Rome en ce moment. Cette personne ne peut pas provenir des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne. De plus, cette personne doit me dire au cours de notre conversation : « Continuez votre bonne écriture ».
Le lendemain matin, j'ai fait tout ce qui précède et au moment où j'ai rencontré mon ami séminariste pour le déjeuner, ce que j'avais demandé au Seigneur la nuit suivante n'était plus en avant-plan dans mon esprit. Cependant, vers la fin du repas, un Archevêque est apparu entre deux voitures garées juste devant notre table ( nous étions assis dehors ). Je ne l'avais pas vu depuis plus de vingt ans bien avant qu’il ne devienne Archevêque. Nous nous sommes reconnus immédiatement. Ce qui rendait son apparence encore plus inhabituelle, c’était qu'en raison de ses circonstances personnelles récentes, je ne me serais jamais attendu à le voir à Rome ou ailleurs, si ce n'est dans son propre Archidiocèse. ( Il n'était pas originaire d'aucun des pays mentionnés ci-dessus. ) Nous avons parlé de sa venue à Rome et avons rattrapé un peu tout ce que nous avions fait et faisions. Je l'ai alors présenté à mon ami séminariste. Il a dit à mon ami que nous nous étions rencontrés il y a longtemps et qu'à ce moment-là, il venait juste de finir de lire mon livre sur l'immutabilité de Dieu et l'Incarnation. Il a dit à mon ami que c'était un excellent livre, que cela l'avait aidé à résoudre le problème et que mon ami devrait lire le livre. Puis il se tourna vers moi et dit : « Continuez votre bonne écriture ».
À la lumière de Jésus accomplissant mon « signe » exigeant, je veux faire deux commentaires. Tout d'abord, j'ai décidé d'écrire une lettre au Pape François, que j'avais l'intention de publier à moins qu'il n'aborde correctement les problèmes que j'ai soulevés. Près de deux mois après avoir reçu ma lettre, j'ai reçu un accusé de réception du Secrétariat d'État du Vatican m'informant que la lettre avait été reçue. C'était simplement un accusé de réception et non une réponse à mes préoccupations. Deuxièmement, je trouve significatif que non seulement le Seigneur ait répondu à ma demande de signe, mais qu'Il l'ait faite aussi, ce que je crois, d'une manière très significative. Il l'a accomplie par l'intermédiaire d'un Archevêque. En utilisant un Archevêque, je crois, que l'accomplissement de ma demande par Jésus a pris un mandat apostolique.
Écrit par : P.F | lundi, 06 novembre 2017
Vous savez un signe peut nous induire en erreur. C’esr douteux et cela me permet d’avoir des sérieux dubia... sur le signe donc
Écrit par : Don Dom | lundi, 06 novembre 2017
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