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lundi, 23 octobre 2017

Petite histoire de la réforme de Luther

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Petite histoire de la réforme de Luther

A l'interne de l'Eglise catholique, avant même celle de Luther, il existait déjà une volonté de réforme. A la fin du XVème siècle, la réforme des observants souhaitait un retour aux origines.

L'Eglise sortait aussi d'une crise provoquée par le grand schisme, et le Concile de Constance-Bâle avait rejeté le conciliarisme (un Concile est supérieur au Pape). Or, selon la foi, seul le Pape peut promulguer les décrets d'un Concile. 

Pour l'Eglise catholique, un évêque est un Pasteur. En France, deux tiers à trois quart des Pères Abbés étaient aux commandes de l'Eglise. Il y eut même un évêque en charge de 7 diocèses avec plus de 15 Abbayes. Ce cumul engendrait des revenus financiers conséquents. Il fallait une réforme et un réseau d'évêques la souhaitait.

Cette aspiration aurait pu se concrétiser lors du Vème Concile du Latran en 1517. Ce dernier se voulait un Concile de Réforme. Malheureusement, ce fut une occasion manquée.

images.jpegLes indulgences, réalités spirituelles totalement gratuites, un don de la grâce, étaient très mal présentées, notamment par quelques dominicains. Elles existent depuis fort longtemps; un pèlerinage pouvait être indulgencié.

Jules II voulait rebâtir l'ancienne basilique Saint Pierre, dites de Constantin. Michel-Ange avait fait les plans (seront modifiés par son successeur). Ce projet engendrait une grande quantité de frais.

Le Pape Jules II eu l'idée, peu génial et contestable, de commuter un pèlerinage ou une prière, par le financement de la nouvelle basilique. L'obole de Saint Pierre, qui existe d'ailleurs encore aujourd'hui pour les oeuvres de charité du Pape, devint un moyen d'obtenir une indulgence.

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L'idée de payer la vie éternelle entra malheureusement en scène ! Cette porte grande ouverte provoqua un appel d'air très regrettable. Quelques dominicains prêchaient: "une pièce dans la quête et une âme s'envole vers le ciel, quitte le purgatoire". Cela choque !

La politique se pratiquait sous le manteau de la religion catholique.
Pour Luther, cet imbroglio, dont le lien politique-foi catholique, dont notamment la représentation "divine" ou "catholique "de Sa Majesté du Saint Empire germanique, l'énervait. Des princes apparurent sous l'Empereur Charles Quint, avec la naissance de principautés. La division vit le jour. Cela embrasa le mouvement du protestantisme.

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