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dimanche, 30 avril 2017

Election présidentielle Macron-Le Pen: le Pape ne donne pas de consigne de vote

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«Des deux candidats politiques, je ne connais pas l'histoire. Je sais que l'un représente la droite forte mais l'autre, vraiment je ne sais pas qui il est. Alors je ne peux pas donner une opinion claire sur la France».

Election présidentielle Macron-Le Pen: le Pape ne donne pas de consigne de vote

Ce qui est vrai, c'est que l'Europe est en danger de se dissoudre.

Il y a un problème qui fait peur et qui, peut-être, alimente le problème de l'immigration. C'est vrai. Mais n'oublions pas que l'Europe a été faite par les migrants!

Des siècles et des siècles d'immigrants, voilà ce que nous sommes!

«Vous avez parlé, à l'université Al-Azhar, des «populismes démagogiques». Les catholiques français en cette période, sont tentés par le vote populiste ou extrême. Ils sont divisés et désorientés. Quels pourraient être les éléments de discernement que vous pourriez donner à ces électeurs catholiques?»

«Vous savez que ce mot, “populisme”, j'ai dû le réapprendre parce qu'en Amérique du Sud, il a une autre signification.» «Il y a le problème de l'Europe. Ce que j'ai dit sur l'Europe je ne le répéterai pas aujourd'hui. Je l'ai dit à Strasbourg, lors de la réception du prix Charlemagne et à l'occasion des commémorations du 60e anniversaire du traité de Rome. 

«Devant cette question chaque pays est libre de faire les choix qu'il croit lui convenir. Je ne peux juger si ce choix est fait au motif de l'Europe ou pour un autre. Je ne connais pas la politique interne.»

«Ce qui est vrai, c'est que l'Europe est en danger de se dissoudre. Je l'ai dit avec douceur à Strasbourg, je l'ai répété plus fortement lors de la réception du prix Charlemagne, et, plus récemment, sans nuances. Nous devons méditer là-dessus. L'Europe qui va de l'Atlantique à l'Oural… Il y a un problème qui fait peur et qui, peut-être, alimente le problème de l'immigration. C'est vrai. Mais n'oublions pas que l'Europe a été faite par les migrants!

Des siècles et des siècles d'immigrants, voilà ce que nous sommes! C'est un problème que l'on doit étudier de près. Et en respectant les opinions. Mais des opinions considérées dans une discussion politique avec une majuscule. Une grande majuscule! Une grande Politique et non une petite politique du pays qui se termine à la fin par une chute.»

«Sur la France, je vous le dis en vérité: je ne comprends pas la politique intérieure française… J'ai cherché à avoir de bons rapports avec l'ancien président Hollande. Il y a eu un conflit à un moment donné, mais on a pu en parler clairement, sur les causes et en respectant son opinion

«Des deux candidats politiques, je ne connais pas l'histoire. Je sais que l'un représente la droite forte mais l'autre, vraiment je ne sais pas qui il est. Alors je ne peux pas donner une opinion claire sur la France».

«Parlant des Catholiques, un homme m'a dit “mais pourquoi vous ne pensez pas à la politique en grand? A faire un parti pour les catholiques?”» Réponse de François: «Ce monsieur est quelqu'un de bien mais il vit au siècle dernier…»

«les populismes ont un rapport avec les immigrés mais ce n'est pas le sujet de ce voyage, si j'ai du temps ce soir, j'y reviendrai».

Commentaires

C'est vrai qu'il est possible qu'il ne connaisse pas très bien Macron, mais Le Pen ça passe plus difficilement non?

Écrit par : Alezandro | dimanche, 30 avril 2017

Vous savez Rome c'est le centre. On croit toujours que notre francophonie, la France, est le centre du monde. L'Eglise catholique, c'est mondiale. Le Pape est américain, un latino. Alors la France n'est pas toujours dans ses pensées. Il pense à tous.

Écrit par : Don Dom | dimanche, 30 avril 2017

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