Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 24 mars 2017

Article de Cyprien Viet, journaliste à Radio Vatican à propos de l'émission Cash Investigation sur France 2

entretien-avec-francois-devaux-victime-d-un-pretre-pedophile,M433140.jpg

Article de Cyprien Viet, journaliste à Radio Vatican à propos de l'émission Cash Investigation sur France 2

17361973_10212072391114453_6492266151153332499_n.jpgDans la lutte contre les abus sexuels, du chemin a été fait... mais beaucoup reste à faire.

Pour ma part je viens de regarder avec 24h de décalage l'émission de France 2, qui est très dérangeante évidemment, mais aussi très sérieuse, bien documentée, bien menée.

Je dois avouer que pour nous, journalistes catholiques, un certain réflexe de déférence vis-à-vis du clergé peut nous amener parfois à manquer de lucidité face à l'ampleur de ces problématiques. Je le dis en tout cas pour moi. Je reconnais volontiers avoir sous-estimé l'ampleur du phénomène, et je crois que cette méthode de journalisme agressif à l'anglo-saxonne a le mérite de crever l'abcès, même si je ne suis pas à l'aise avec le principe des caméras cachés.

J'ai notamment été marqué par la réflexion du responsable de "La Parole libérée" en fin d'émission sur ces "hommes de foi incapables de la moindre empathie, de la moindre compassion". C'est une vraie pathologie répandue parmi nous, les catholiques, cette carapace que l'on croit protectrice mais qui nous empêche de sentir la souffrance de l'autre, et qui finalement nous éloigne de Dieu.

Je crois vraiment que nous avons tous besoin de conversion. Et comme il est écrit en exergue de l'émission... la Vérité nous rendra libres.

Commentaires

Merci! Un article concis qui dit beaucoup de choses et que je retransmets volontiers !

Écrit par : Anne | vendredi, 24 mars 2017

Le pape, qui devait confesser dans l’après-midi une dizaine de pénitents, a expliqué vendredi 17 mars qu’« un bon confesseur » devait être « un véritable ami de Jésus » et « un homme de l’Esprit », et que le confessionnal devait être « un lieu d’évangélisation ».

Tout en soulignant qu’« on ne devient pas un bon confesseur grâce à un cours » mais par la « longue école » du confessionnal « qui dure toute la vie », le pape François a insisté sur le fait que le « bon confesseur » devait être « un véritable ami de Jésus Bon Pasteur » et « un homme de l’Esprit » et que son confessionnal devait être « un lieu d’évangélisation ».

Un « homme de l’Esprit », donc « un homme de discernement »

Sur le premier point, le pape a souligné qu’« être ami de Jésus » signifiait d’abord « cultiver la prière », car « un confesseur qui prie sait bien qu’il est lui-même le premier pécheur et le premier pardonné ».

« La prière est donc la première garantie pour éviter tous malentendus, toutes difficultés » dans le sacrement de la réconciliation, a-t-il expliqué, exhortant les pasteurs à « demander le don d’humilité pour recevoir le don gratuit et surnaturel du pardon », dans la prière.

Le confesseur doit également être un « homme de l’Esprit », a-t-il ajouté, ce qui signifie être « un homme de discernement ».

« Le confesseur n’est pas celui qui fait selon sa volonté »

« Tant de maux de l’Église sont liés au manque de discernement. Tant de maux de l’âme sont liés au manque d’écoute humble de la volonté de Dieu », a-t-il déploré, rappelant que « le confesseur n’est pas celui qui fait selon sa volonté ou qui enseigne sa propre doctrine ».

Le pape, qui revient régulièrement sur cette question du discernement, a expliqué que celui-ci « permet toujours de distinguer, de ne pas confondre et de ne pas tout mettre dans le même sac ».

À LIRE : Pour le pape, « l’Église doit grandir dans sa capacité de discernement »

Le discernement « éduque le regard et le cœur, qui permet cette délicatesse de l’âme si nécessaire face à ceux qui s’ouvrent pour recevoir la lumière, la paix et la miséricorde », a-t-il insisté.

Enfin, le pape a rappelé aux futurs confesseurs que leur confessionnal est véritablement « le lieu même de l’évangélisation », car, a-t-il insisté, « il n’y a pas d’évangélisation plus authentique que la rencontre avec le Dieu de miséricorde ».

Le confessionnal est ainsi un lieu de formation car c’est dans le dialogue avec le pénitent que le confesseur « réannonce les vérités les plus élémentaires de la foi, son noyau incandescent », « œuvre qui représente une authentique priorité pastorale ».

Écrit par : Patrick | lundi, 27 mars 2017

Le pape, qui devait confesser dans l’après-midi une dizaine de pénitents, a expliqué vendredi 17 mars qu’« un bon confesseur » devait être « un véritable ami de Jésus » et « un homme de l’Esprit », et que le confessionnal devait être « un lieu d’évangélisation ».

Tout en soulignant qu’« on ne devient pas un bon confesseur grâce à un cours » mais par la « longue école » du confessionnal « qui dure toute la vie », le pape François a insisté sur le fait que le « bon confesseur » devait être « un véritable ami de Jésus Bon Pasteur » et « un homme de l’Esprit » et que son confessionnal devait être « un lieu d’évangélisation ».

Un « homme de l’Esprit », donc « un homme de discernement »

Sur le premier point, le pape a souligné qu’« être ami de Jésus » signifiait d’abord « cultiver la prière », car « un confesseur qui prie sait bien qu’il est lui-même le premier pécheur et le premier pardonné ».

« La prière est donc la première garantie pour éviter tous malentendus, toutes difficultés » dans le sacrement de la réconciliation, a-t-il expliqué, exhortant les pasteurs à « demander le don d’humilité pour recevoir le don gratuit et surnaturel du pardon », dans la prière.

Le confesseur doit également être un « homme de l’Esprit », a-t-il ajouté, ce qui signifie être « un homme de discernement ».

« Le confesseur n’est pas celui qui fait selon sa volonté »

« Tant de maux de l’Église sont liés au manque de discernement. Tant de maux de l’âme sont liés au manque d’écoute humble de la volonté de Dieu », a-t-il déploré, rappelant que « le confesseur n’est pas celui qui fait selon sa volonté ou qui enseigne sa propre doctrine ».

Le pape, qui revient régulièrement sur cette question du discernement, a expliqué que celui-ci « permet toujours de distinguer, de ne pas confondre et de ne pas tout mettre dans le même sac ».

À LIRE : Pour le pape, « l’Église doit grandir dans sa capacité de discernement »

Le discernement « éduque le regard et le cœur, qui permet cette délicatesse de l’âme si nécessaire face à ceux qui s’ouvrent pour recevoir la lumière, la paix et la miséricorde », a-t-il insisté.

Enfin, le pape a rappelé aux futurs confesseurs que leur confessionnal est véritablement « le lieu même de l’évangélisation », car, a-t-il insisté, « il n’y a pas d’évangélisation plus authentique que la rencontre avec le Dieu de miséricorde ».

Le confessionnal est ainsi un lieu de formation car c’est dans le dialogue avec le pénitent que le confesseur « réannonce les vérités les plus élémentaires de la foi, son noyau incandescent », « œuvre qui représente une authentique priorité pastorale ».

Écrit par : Patrick | lundi, 27 mars 2017

Les commentaires sont fermés.