Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 23 décembre 2016

Pape François: la confession et la pharmacie, le livre pour soigner les maladies de l'âme

C0Rfil4XgAUDTNL.jpg

Livre « Moyens pour soigner les maladies de l’âme »

source: Zenit

Pour Noël 2016, le pape François a offert à ses collaborateurs de la Curie romaine un manuel ignatien « pour soigner les maladies de l’âme », en italien. Un clin d’œil rappelant son fameux discours sur les maladies spirituelles de la Curie, en 2014.

Lors du traditionnel échange de vœux de fin d’année avec les membres de la Curie, le 22 décembre, le pape leur a remis à chacun une traduction en italien de l’ouvrage de Claudio Acquaviva (1543–1615), cinquième supérieur général des jésuites. Le livre, à destination des supérieurs de la Compagnie s’intitule « Moyens pour soigner les maladies de l’âme », du titre original en latin « Industriae pro superioribus eiusdem Societatis: Ad curandos Animae morbos ».

Unknown-1.jpeg

Pape François: quand j’ai parlé des maladies en 2014, l’un de vous est venu me dire : ‘Où dois-je aller, dans une pharmacie ou me confesser ?’ – ‘Mais les deux’, lui ai-je dit.

Unknown.jpegAprès un long discours énumérant notamment des « critères de conduite » pour poursuivre les réformes, le pape a improvisé quelques paroles pour présenter son cadeau : « Il y a deux ans, quand j’ai parlé des maladies, l’un de vous est venu me dire : ‘Où dois-je aller, dans une pharmacie ou me confesser ?’ – ‘Mais les deux’, lui ai-je dit.

Et quand j’ai salué le cardinal Brandmüller, il m’a regardé dans les yeux et il m’a dit : ‘Acquaviva !’ ».

« Sur le moment, a confié le pape, je n’ai pas compris, mais ensuite, en y réfléchissant, je me suis souvenu que Acquaviva, [cinquième supérieur] général de la Compagnie de Jésus, avait écrit un livre que nous autres étudiants lisions en latin, les pères spirituels nous le faisaient lire, il s’appelait ainsi : Industriae pro Superioribus ejusdem Societatis ad curandos animae morbos, c’est-à-dire les maladies de l’âme ».

« Il y a trois mois, une très bonne édition en italien est sortie, faite par le père Giuliano Raffo, mort récemment, a-t-il poursuivi ; avec un bon prologue qui indique comment il faut le lire, et aussi une bonne introduction. Ce n’est pas une édition critique, mais la traduction est très belle, bien faite et je crois qu’elle peut aider. Comme cadeau de Noël, j’aimerais l’offrir à chacun de vous ».

Au terme de la rencontre, le pape a remis le petit livre à chacun de ses collaborateurs, venus un par un lui présenter leurs vœux. L’ouvrage en question est consultable en italien sur un site Internet ignatien.

Les commentaires sont fermés.