Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 07 avril 2016

Suite aux propos de Mgr Lalanne

Lu sur Facebook: Jean-Pierre Denis, Paris, France ·

Unknown.jpegJe suis ennuyé, parce que j'aime bien Mgr Lalanne, que je connais en bien depuis longtemps, et avec qui j'ai de vrais et anciens liens d'amitié. Et ce n'est pas juste une formule de politesse.

Je suis ennuyé, parce que je ne suis plus dupe depuis longtemps du système médiatique de la pêche à la petite phrase sortie de son contexte et de son développement raisonné, et pas dupe du rôle d'une AFP complètement à la dérive, au service de l'information spectacle, et pas dupe de l'information industrielle et de la course à 'l'audience avec son carburant, mélange de scandale et de dérision.

Mgr Lalanne n'a pas fait l'éloge de la pédophilie, évidemment, il a voulu réfléchir à la notion de conscience du péché, une vieille question théologique. Juste, ce n'était n'était ni le lieu, ni le temps, ni la forme.

Juste : non. Voyez d'abord l'énorme fossé qui se creuse.

Je suis ennuyé, parce que je vois dans la mobilisation de nos "élites" là-dessus une vaie occasion de régler son compte "définitivement" à l'Eglise, rare institution capable de résister à l'idéologie hédoniste et au suicide intellectuel, moral et culturel de l'Europe. Je crois au christianisme comme force de résistance, et si nous ne sommes que quelques-uns, nous tiendrons.

J'ai donc passé la nuit dessus.

Mais non.

Unknown-1.jpegCe matin encore je suis en colère, vraiment en colère, et aussi pour toutes les raisons que je viens d'évoquer, contre cet inconscient épiscopal ou cette inconscience ou cet amateurisme ou cette incompétence. Là, on atteint un sommet.

Comme catholique, je ne veux plus, je ne supporte plus d'être exposé au n'importequoïsme. Ça suffit.

Si vous ne savez pas parler, taisez vous.

S vous ne savez pas penser parce que vous êtes trop intelligents, taisez vous.

Si vous ne comprenez pas ce qui se joue, taisez-vous.

C'est un métier, parfois, la parole.

Car tout ce que vous faites mal sur ce sujet fait du mal à cette Eglise que nous aimons et à laquelle nous tenons; tout ce que vous dites de travers par orgueil ou par maladresse ou par inaptitude ou par fatigue ou par improvisation ou par ce que vous voulez ou par une subtilité tellement hors de propos qu'elle devient une énorme balourdise et fera obstacle à l'évangélisation.

Le monde a trop besoin du Christ, a trop besoin de miséricorde, a trop besoin de l'Eglise, pour que nous acceptions, nous les catholiques, de voir notre Eglise mise plus longtemps en péril et l'annonce du salut rendue plus encore inaudible.

Ressaisissez-vous, nom de Dieu !

Les commentaires sont fermés.