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dimanche, 03 avril 2016

La divine Miséricorde: le b.a.-ba du christianisme

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Famille Chrétienne

Le deuxième dimanche de Pâques est désormais le jour de la divine Miséricorde.

Sainte Faustine (1905-1938) a été choisie par Dieu pour être la secrétaire de la Miséricorde.

Par Jésus, elle fut chargée d'inviter toute l'Eglise à instituer ce dimanche de la Miséricorde. Elle a passé par un long chemin de croix, semé d'incompréhensions, avant d'être totalement comprise par Saint Jean Paul II.

Le Pape François, qui n'a pas connu Sainte Faustine, continue cette propagation de la Miséricorde. 

Sainte Faustine nous apprend à épeler le mot "Miséricorde"

Soeur Faustine n'a rien inventé, si ce n'est révélé ce qui était simplement quelque peu oublié dans le trésor de la Tradition de l'Eglise. Les révélations particulières ont cette fonction: garder l'Eglise sur les railles, ou enlever la poussière qui recouvre parfois la vie chrétienne. Elles n'inventent rien de nouveau mais propose à nouveau. Le Seigneur choisit rarement des grands de ce monde pour révéler ces desseins: 

« Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté".

Mt 11, 25-27

Unknown-3.jpegLa vie chrétienne est toute simple: aimer le coeur de Jésus qui a éclaté d'amour pour nous sur la croix. Ce coeur a laissé jaillir du sang et de l'eau. Ce sont les sacrements du baptême et de l'Eucharistie. 

Au fond, le chrétien vit de ces deux sacrement dans la vitalité de l'Esprit Saint. Le b.a.-ba de la vie chrétienne sont bien la prière (la respiration de l'âme), la confession (la purification) et la Messe (la nourriture). 

La prière d'introduction, la collecte de la Messe de ce dimanche le rappelle avec force et simplicité:

que "nous comprenions toujours mieux quel baptême nous a purifiés, quel esprit nous a fait renaître et quel sang nous a rachetés."

La divine Miséricorde ou la grammaire de la vie chrétienne

Le tableau de Soeur Faustine met en image cette vérité fondamentale. Jésus s'avance et nous recherche par Sa Miséricorde.

Lorsque nous vivons de la confession (rayon blanc) et de la Messe (rayon rouge), nous sommes dans le souffle de l'Esprit Saint. Sainte Faustine nous invite à vivre sous l'influence et même à l'abri de ces rayons bienfaisants et lumineux. 

La dévotion de Soeur Faustine n'a rien de sorcier, pas plus qu'elle n'est magique, car elle est basique. 

La Messe est un sacrifice, soit l'offrande, par les mains du prêtre, du Corps et du Sang, de l'Ame et de la Divinité de Jésus au Père. Le chapelet de la Miséricorde offre justement Jésus au Père:

"Père Eternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Ame et la Divinité de ton Fils bien aimé, Notre Seigneur Jésus Christ. En réparation de nos péchés et de ceux du monde entier."

Nous pouvons enfin faire un parallèle entre la vision de Saint Jean dans l'Apocalypse (seconde lecture à la Messe) et celle de Soeur Faustine.

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La vision de Saint Jean dans l'Apocalypse: 

... j’ai vu sept chandeliers d’or,
et au milieu des chandeliers un être
qui semblait un Fils d’homme,
revêtu d’une longue tunique,
une ceinture d’or à hauteur de poitrine.
Quand je le vis,
je tombai à ses pieds comme mort,
mais il posa sur moi sa main droite, en disant :
« Ne crains pas.
Moi, je suis le Premier et le Dernier,
le Vivant :
j’étais mort,
et me voilà vivant pour les siècles des siècles ;
je détiens les clés de la mort et du séjour des morts.
Écris donc ce que tu as vu,
ce qui est,
ce qui va ensuite advenir. »

La vision de Sainte Faustine

le 22 février 1931

Unknown.jpeg"Un soir, alors que j’étais dans ma cellule, je vis Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchait Son vêtement sur la poitrine. De la tunique entrouverte sur la poitrine sortaient deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle. En silence, je fixais mon regard sur le Seigneur, mon âme était saisie de crainte, mais aussi d’une grande joie. Après un moment Jésus me dit: Peins un tableau selon le modèle que tu vois, avec l’inscription: Jésus, j’ai confiance en Toi.

(...) Je promets que l’âme qui honorera ce tableau ne sera pas perdue. Je lui promets aussi victoire sur ses ennemis dès ici-bas, et spécialment à l’heure de la mort.

(...) Je désire qu’il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que ce tableau que tu peindras avec un pinceau, soit solennellement béni, le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde. Je désire que les prêtres proclament Ma grande Miséricorde envers les âmes pécheresses. Qu’aucun pécheur ne craigne de M’approcher.

(...) Jésus, j’ai confiance en Toi

(...) Par cette image j’accorderai beaucoup de grâces; que chaque âme ait donc accès à elle. 

Le Pape émérite Benoît XVI et la divine Miséricorde

Pour moi, le fait que l'idée de la miséricorde de Dieu devienne de plus en plus centrale et dominante - à partir de Sœur Faustine - dont les visions, à bien des égards, reflètent profondément l'image de Dieu propre à l'homme d'aujourd'hui et son désir de la bonté divine - est un "signe des temps" source

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