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jeudi, 10 mars 2016

Pédophilie: le Cardinal Barbarin s'en remet à la décision de la justice

Une sorte de cabale est lancée contre le Cardinal Barbarin pour obtenir sa démission

images.jpegLa polémique fait rage autour du primat des Gaules.

Sur Twitter, le hashtag #BarbarinDemission regorge d'attaques contre un homme d'Eglise intègre et droit. Mais est-ce pour le bien des victimes ?

Le cardinal Philippe Barbarin a-t-il couvert des faits de pédophilie impliquant un prêtre de son diocèse ? Le parquet de Lyon mène une enquête préliminaire, ordonnée pour "non-dénonciation de crime" et "mise en danger de la vie d’autrui", dans ce qui est désormais l’affaire du prêtre Bernard Preynat.

Ce dernier est accusé d'avoir commis des agressions sexuelles sur des scouts dans les années 90. Aujourd'hui, certaines de ses victimes, soutenues par l'association la Parole Libérée, dénoncent le fait que cardinal Philippe Barbarin l'ait maintenu dans ses fonctions en dépit de son passé

L'archevêque de Lyon s'en remet à l'enquête de la justice

Pour avoir prétendument couvert ces crimes pédophiles passés, le Cardinal, qui n'était pas en fonction au moment de ces actes pénaux, est prié de démissionner. Comme  l'homme d'Eglise l'a affirmé sur BFMTV, il n'a fait que de se baser sur des décisions de ses prédécesseurs. En clair, il n'y a pas eu d'abus sous son règne.

Le Cardinal Barbarin se préoccupe d'abord des victimes

Je ne suis peiné d'abord pour les victimes. Dans ces crimes qui crient jusque vers Dieu, elles ont la priorité absolue. Pas certains du tout que ces attaques ad hominem servent leur juste cause. L'archevêque a démontré par ses actes que la vérité, la justice et leur bien étaient sa seule et unique préoccupation.

Ces jugements téméraires sont également une anticipation d'un jugement qui sera donné par la justice; elle fait actuellement son travail. 

 

 

Pédophilie: ce que dit le Cardinal Barbarin

Le cardinal Philippe Barbarin prend acte avec gravité de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon pour non dénonciation de crime et mise en danger de la vie d’autrui.

Cette enquête fait suite au signalement de victimes, mineures au moment des faits, d’actes commis jusqu’en 1991 par le Père Bernard Preynat, prêtre du diocèse de Lyon. Le cardinal Barbarin et le diocèse de Lyon coopéreront avec sérénité et confiance avec la justice et fourniront aux enquêteurs toutes les informations à leur disposition pour faire la lumière sur ces événements, dont la complexité et l’ancienneté exigent une approche prudente.

Conscient de l’extrême gravité des faits reprochés au prêtre mis en examen, le cardinal Barbarin tient à rappeler qu’il n’était pas archevêque de Lyon à l’époque des faits et qu’il n’a jamais couvert aucun fait de pédophilie. Il s’est trouvé en 2007/2008 informé du passé de ce prêtre, dont les agissements antérieurs à 1991 avaient été traités, à leur époque respective, par ses trois prédécesseurs.

Convaincu que ce prêtre avait rompu avec ce passé, il avait alors renouvelé la mission que lui avaient donnée ses prédécesseurs. Grâce au collectif des victimes de la Parole Libérée, on sait que, si les faits sont plus nombreux et plus graves que ce qu’il semblait en 2007/2008, aucun n’est à notre connaissance postérieur à 1991.

C’est en 2014 qu’il reçoit pour la 1ère fois le témoignage direct d’une victime pour des faits prescrits et qu’il décide, après avoir pris l’avis de Rome, de suspendre ce prêtre en mai 2015, avant même la première plainte d’une victime devant la Justice. Le cardinal Barbarin renouvelle son soutien aux victimes et à leurs familles et porte dans sa prière toutes les personnes blessées par ces douloureux événements.

Il émet le vœu que la justice puisse agir dans la sérénité nécessaire à la compréhension et à la manifestation de la vérité. Le cardinal Barbarin a agi avec "extrême responsabilité", comme l’a rappelé le 19 février 2016 le porte-parole du Vatican.

Commentaires

Plus qu'une cabale, un procès en place publique dont la sentence est déjà prononcée avant même que l'intéressé ait été interrogé. On ne sait même pas si la plainte est recevable. Les noms de ses collaborateurs ont été jetés en pâture dans la presse au mépris de toute déontologie. On ne parle plus de Preynat !

Le cardinal est en train de vivre ce que Benoit XVI a vécu en 2010.

Écrit par : Flo | vendredi, 11 mars 2016

Tout à fait d'accord ! Merci

Écrit par : Don Dom | vendredi, 11 mars 2016

Les commentaires sont fermés.