Diagnostic préimplantatoire: l'être humain n'est pas une émotion ou une opinion

Suisse: le DPI, diagnostic préimplantatoire, passe la rampe 

La majorité du peuple suisse a voté oui au DPI (60%). Les cantons de Vaud et de Genève ont atteint des scores inquiétants: plus de 80 % ! Où est la Genève des droits de l'homme ?

La votation consistait à laisser entendre que certains être humains allaient être supprimés. La prochaine loi d'application va simplement désigner les victimes. 

DPI en Suisse: l'ignorance du politique

Lorsque la politique s'empare de l'être humain pour le faire entrer dans le jeu démocratique, c'est la pente glissante et savonneuse assurée. 

L'ignorance philosophique est tout simplement abyssale. Il faut en convenir: les parlements européens légifèrent sans savoir qui est l'homme. 

L'être humain commence à la fécondation. Nous avons tous été un ovule fécondé, puis 4 cellules, puis un embryon. Pas besoin d'être catholique pour discerner la présence d'un être humain. 

Nier l'autre est une grande violence

Si un ovule fécondée est porteur d'une maladie, c'est bien ce même être humain qui souffrira encore de cette maladie plus tard.

Il y a bien une continuité, une même identité, une même personne depuis la conception jusqu'à la mort.

C'est l'unique et même personne, le même sujet, tout au long de son existence. 

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme

Le seul usage de la raison est suffisant. Même la science, les photos et les analyses confirment nos conclusions philosophiques: un être humain est là ! La foi donne un éclairage supplémentaire pour parvenir à la même conclusion. 

La palme d'Or de l'humanisme revient incontestablement à Mr Dominique de Buman. Un homme d'Etat, un vrai ! Ce dernier existe pour protéger les plus petits et les plus innocents d'entre nous. En pleine campagne pour les prochaines élections, de Buman n'a pas hésité à s'engager pour la vie, pour une médecine qui soigne sans tuer. 

Sa voix est hélas isolée, sans véritable relai, même parmi les milieux ecclésiastiques. La commission de bioéthique de la CES s'est aussi largement engagée, notamment sur les réseaux sociaux. 

Un ministre socialiste qui ne défend plus les petits

Je fus par contre très déçu de notre ministre socialiste.Un ministre socialiste qui ne défend plus la vie des petits des touts petits, des faibles, des pauvres, cela fait bizarre ... La gauche n'était-elle pas historiquement pour les sans-droit, sans papier, sans voix ?

Cette gauche qui supprime les plus petits me laisse presque sans voix: je me sens uni à tous ces enfants que l'on va supprimer ou congeler. Froid dans le dos ... Cette gauche est soudain bien maladroite, fort gauche, lorsque les tout petits sont en jeu !

Même quelques écologistes ne semblent défendre que la nature, surtout lorsqu'elle n'est pas humaine ...

DPI en Suisse: le socialisme ou la gauche en pleine crise humanitaire

Très honnêtement, si le "DPI made in Switzerland" est trop restrictif, on ira toujours et encore à l'étranger pour contourner la loi. 

Encadrer une pratique qui supprime et élimine ?

Le DPI évite un avortement a-t-on entendu ! On convient au moins, et enfin, que l'avortement est un drame, un traumatisme. Cela fait longtemps que nous le disons. 

Notre monde ne connaîtra pas la Paix, tant que les plus  plus innocents d'entre-nous seront l'objet d'élimination

Qui a le droit de vie ou de mort sur un autre être humain ? 

Merci aux personnes handicapées pour leur existence, leur vocation. Les personnes trisomiques, prochaines victimes largement désignées, sont parmi les êtres humains qui donnent le plus d'Amour, car très affectueux. 

Le DPI est une mauvaise méthode pour une juste préoccupation: la santé !

Peut-on détecter dans l'embryon sa future capacité à aimer ? Nullement ! Alors il faut en convenir: il n'y a aucun critère objectif qui permettent de supprimer un tout petit. 

La médecine soulage la souffrance et ne supprime pas celui qui souffre !

La porte est désormais ouverte. Il faudra s'engager pour le prochain référendum, sur la loi d'application, pour que l'immense majorité de nos semblables, ces tout petits sans voix, soient sauvés d'une mort programmée, écrasés par la politique. 

La tolérance zéro, favorable à une médecine qui ne fait aucune victime, était la meilleure des voies.