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jeudi, 08 janvier 2015

Charlie Hebdo: la liberté d'expression n'est pas un absolu, on ne peut pas tout publier

Charlie Hebdo: de la caricature à la liberté du pardon

Après le temps de l'émotion et de la ferme condamnation du terrorisme, vient le temps de la réflexion. 

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Charlie Hebdo défend la liberté d'expression comme un absolu, la possibilité de rire de tout. Mais est-ce envisageable ?

Le paradoxe: "Je suis Charlie" et "Je ne suis pas Charlie"

Pourquoi est-on peiné de constater la blessure, la souffrance et le malaise causés par le slogan: "Je ne suis pas Charlie Hebdo".

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Pourquoi est-on soulagé de la non-diffusion par les TV des images atroces et insoutenables de l'exécution abjecte du policier abattu d'une balle dans la tête, alors qu'il était à terre, les mains en l'air ? ( on le trouve sur Youtube )

Pourquoi la police demande de ne pas publier des informations non-officielles sur Twitter ?

Ces trois petits exemples démontrent qu'il est impossible de tout dire, de tout faire, de tout publier et de tout caricaturer. 

"Je ne suis pas Charlie Hebdo" est perçu comme un manque total de compassion, d'humanité et de coeur face à la mort d'êtres humains, une légitimation du terrorisme. La diffusion des images de l'assassinat effroyable du policier serait un manque du respect envers la dignité humaine d'un agent de police qui est père de famille. 

Enfin, la police demande de s'auto-censurer dans les photos postées sur les réseaux sociaux afin d'assurer la sécurité et de ne pas aider les assassins dans leur fuite. 

Pourquoi vouloir offenser l'autre en caricaturant sa mort, sa dignité de personne ? La règle d'or est connue: ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse. 

Le Pardon est la limite que Dieu a assigné au mal

L'Eglise a très souvent été blessée par les caricatures de Charlie Hebdo, que cela soit sur le Pape Benoît XVI sodomisant une taupe, sur le Cardinal André Vingt-Trois qui avait trois papas en sont des exemples.

Soit le Pape, soit les évêques et les prêtres, si souvent bouffés par Charlie Hebdo, offrent leurs prières et des Messes pour ceux qui sont morts et parfois les ont offensés. C'est plus fort que la simple tolérance, c'est de l'Amour qui tue la haine en pardonnant les offenses. 

A lire: La France, terre de la satire

 

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