Le Synode, La Famille et le Cardinal Müller

Cardinal Müller: l'espérance de la famille

 

Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi se révèle tout en finesse.

Le Cardinal pris en charge la publication des Oeuvres Complètes de Joseph Ratzinger

La doctrine sur l’indissolubilité du mariage est aujourd’hui une des plus mal comprise …

Beaucoup se demandent : comment pourrais je me lier avec une seule personne toute la vie ? qui peut me dire ce qui se passera ou comment j’aurais changé après 20 ou 30 années de mariage ? Est ce vraiment possible un lien définitif avec une seule personne ? les expériences négatives de beaucoup renforcent le scepticisme de nombreux autres devant une décision si exigeante et radicale de la vie conjugale chrétienne….

.. Nous ne pouvons oublier que le mariage indissoluble a une valeur anthropologique de premier ordre : il soustrait la personne à l’arbitraire, à la tyrannie des sentiments et aux états d’âme ; il aide à affronter les difficultés personnelles et à dépasser les expériences douloureuses ; surtout il protège les enfants. C’est pourquoi nous affirmons que l’amour est quelque chose de plus qu’un sentiment ou un instinct. Dans son essence même, c’est un dévouement et un don. Dans l’amour conjugal, deux personnes se disent l’une à l’autre consciemment et volontairement : tu m’importes tant, tu es si unique pour moi que seulement avec toi et pour toujours ! ...

Voilà ce qu’il faut de nouveau communiquer aux jeunes pour qu’ils soient capables avec un courage renouvelé d’affronter le grand défi « pour toujours ». Mais j’insiste néanmoins dans le contexte actuel, la compréhension de ces postulats résulte très difficile sans la foi acceptée et vécue.

Cardinal Müller et La Famille: éducation de la jeunesse

"J’ose affirmer que l’éducation affective de la jeunesse d’aujourd’hui est un des problèmes les plus graves auxquels nous sommes confronté en ce moment. Les pasteurs constatons avec une grande préoccupation que de nombreux jeunes vivent le dos tourné à ce que propose l’église. Bon nombre d’entre eux, refusent de vivre et jouir de l’amour avec une fidélité totale, dans un mariage indissoluble : de ce fait, nous pourrions affirmer qu’ils ont une peur panique de l’engagement.

En conséquence, ils considèrent la sexualité comme un simple plaisir, non comme une grande possibilité de recevoir et de donner la vie, dans le sein d’une communauté d’amour. Ils rejettent de réaliser une communauté d’amour avec la personne aimée.

…Dans un monde furieusement individualiste et subjectiviste le mariage ne se perçoit plus comme une possibilité qui s’offre à l’être humain de parvenir à sa plénitude, en participant à l’amour….Nous devrons souligner que cette participation à la vie divine n’est pas réservée à quelques privilégiés mais qu’elle est offerte à tous, célibataires et mariés. Surtout nous devrons expliquer que cela a été le grand « cadeau de noces » que Dieu a fait à l’humanité à travers l’incarnation…"

Joseph Ratzinger: la beauté et la pureté de sa pensée 

« Tous les hommes veulent laisser une trace qui demeure. Mais qu’est ce qui demeure ? Pas l’argent. Même les constructions ne demeurent pas ; les livres non plus. Après un certain temps plus ou moins long, toutes les choses disparaissent. L’unique chose qui reste pour l’éternité est l’âme humaine, l’homme créé par Dieu pour l’éternité.

Le fruit qui reste est donc ce que nous avons semé dans les âmes humaines –l’amour, la connaissance ; le geste capable de toucher le cœur, la parole qui ouvre l’âme à la joie du Seigneur. Alors, allons et prions le Seigneur, pour qu’il nous aide à porter du fruit, un fruit qui demeure. Ce n’est qu’ainsi que la terre peut être transformée d’une vallée de larmes en un jardin de Dieu. »