L'état de grâce pour recevoir la communion

Par le pardon à la communion

Avec la raréfaction du sacrement de la joie, de la confession, la communion sacramentelle est également en crise. Or pour bien communier, il est excellent de bien se confesser. 

L'état de grâce

La communion requiert l'état de grâce, soit l'absence de péché grave ou mortel; pour un chrétien la vie c'est le Christ. Le péché c'est la mort, alors que la grâce est la Vie.

Une danseuse est gracieuse lorsqu'elle est au sommet de son art. Un gardien de foot est en état de grâce lorsqu'il dévie toutes les balles, en encaissant aucun but. 

L'état de grâce conduit à la joie profonde alors que le péché conduit à la nuit et à la tristesse. 

François, le Pape de la Miséricorde

Si nous ne sommes pas en état de grâce, Jésus nous attend à la confession. La splendide et historique photo du Pape François allant lui-même se confesser démontre l'axe porteur du pontificat de François: redécouvrir la joie de la confession ! La Miséricorde est au coeur de l'enseignement du Pape.

Un évêque américain a rappelé que la communion est la réception du Corps, du Sang, de l'Ame et de la Divinité de Jésus. La communion est le sommet de la vie chrétienne, mais pas le seul et unique mode de rencontre avec le Christ. Jésus est présent dans la Création, dans Sa Parole, dans le frère et en nous et dans les sacrements. Relancer avec joie et enthousiasme la confession permettra de mieux communier, afin de ne jamais offenser le Seigneur en le recevant indignement. 

"Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole, et je serai guéri". 

L'archevêque de San Francisco et la communion

(source) L'archevêque de San Francisco (Californie), Mgr Salvatore Cordileone, pasteur d’un diocèse de 444 000 catholiques, a répondu aux questions du site pro-vie catholique Life Site News, sur la question toujours débattue – depuis les tout premiers temps de l’Église… – des conditions de réception de la Sainte Communion. Pour l’archevêque, c' est simple : 

« Quiconque ne reçoit pas l’Eucharistie dignement, c’est-à-dire quiconque est dans un état de péché, blasphème le Corps et le Sang du Seigneur [ceux qui contestent] un enseignement définitif de l’Église [et ceux qui violent gravement l’enseignement moral de l’Église] ne sont pas convenablement disposés à recevoir la Sainte Communion ».