dimanche, 19 janvier 2014
Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens
Aujourd'hui commence la grande prière pour l'Unité des chrétiens. Elle se concluera le 25 janvier par la fête de la conversion de Saint Paul.
Pour les Père de l'Eglise, pour le Credo de Nicée-Constantinople, comme celui des Apôtres, l'Eglise est une. Toutefois, vu notre fragilité humaine, l'Eglise est blessée en nous. Le Cardinal Journet pensait que les frontières de l'Eglise passaient par notre coeur.
L'Eglise est une, sainte, mais non sans pécheurs. Les chrétiens sont tous pécheurs, mais l'Eglise ne saurait être divisée, et encore moins considérée comme pécheresse. La recherche de l'Unité entre les chrétiens, orthodoxes, anglicans, réformés est le signe tangible du passage de l'Esprit Saint dans son Eglise. L'Unité et un don, une grâce, une joie à demander au Seigneur, par la Vierge Marie. L'oecuménisme est l'un des plus beau fruits du Concile Vatican. Il est vu comme un échange de dons.
La division des chrétiens provient de nos péchés. Aussi, la messe pour l'Unité des chrétiens se célèbre en violet, signe de pénitence et de pardon pour les fautes, aussi des catholiques, durant l'histoire. La vocation à la sainteté, coeur du Concile Vatican II, demeure la première urgence pour répondre à l'appel de l'Unité. Belle semaine de l'Unité à tous.
18:57 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | 
Facebook
Commentaires
Ceci dit, la plénitude de vérité de l'Église du Christ se trouve dans (subsist in) dans l'Église catholique gouvernée par le pape et par les évêques en communion avec lui (Lumen Gemtium). Cette Église Une et Sainte, Catholique et Apostolique n'est donc pas une vue de l'esprit, un idéal à atteindre ou une réalité transcendante par rapport aux institutions. A elle appartiennent déjà, sans manque "ecclésial" aucun, ni d'unité ni d'aucune sorte, et malgré leurs péchés, ceux qui sont en communion avec l'Église catholique romaine. Important de le rappeler en un temps où l'oecuménisme se transforme souvent en recherche de compromis sous le primat des affections humaines, en rejetant le renvoi aux références doctrinales et dogmatiques.
Écrit par : ph. martin | lundi, 20 janvier 2014
Les commentaires sont fermés.