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lundi, 30 septembre 2013

Le "gossip" pour le futur évêque de Sion

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Mgr Werlen, Le Père Nicolas Buttet - sans gossip - ne pas oublier, à mon avis, Mgr Pierre Bürcher, (évêque auxiliaire émérite de Lausanne) actuellement évêque en Islande, valaisan, qui pourrait revenir en Suisse; une personne fort aimée et appréciée pour sa fidélité et son excellent travail. Mgr Zurbriggen, nonce apostolique et valaisan pourrait aussi être candidat. 


ILS SONT FAVORIS POUR ÊTRE ÉVÊQUE DE SION


Source: Le Matin Dimanche


NOMINATION Le nonce apostolique remettra prochainement au pape sa liste de successeurs potentiels à MgrBrunner. Le Père Nicolas Buttet et l’abbé Martin Werlen seraient en tête.

457f51a6a5.jpgOn annonce une liste de trois ou quatre noms. Le nonce apostolique prend actuellement ses informations dans les milieux politico-économico-religieux pour présenter, tout prochainement, au pape François des candidats à la succession de l’évêque de Sion, MgrNorbert Brunner. Le Valaisan a en effet annoncé cet été qu’il se retirait en raison de sa santé devenue fragile et de son âge, 72ans. Depuis, on nous promet que la succession devrait être réglée d’ici à la fin de l’année, au pire, d’ici à Pâques.

Parmi les favoris figureraient Martin Werlen, abbé mitré de l’abbaye d’Einsiedeln jusqu’à la fin de l’année, et le Père Nicolas Buttet. Tous deux sont Valaisans, le premier du Haut, le second du Bas. Tous deux sont médiatiques et bons communicateurs – on les retrouve souvent dans la presse et sur les réseaux sociaux. Mais, si le premier est perçu, à juste titre, comme libéral et réformateur, le second est décrit comme conservateur.

Avocat de formation, ancien député et secrétaire du PDC valaisan, Nicolas Buttet a fait un passage dans les couloirs du Vatican, où il intègre le Conseil pontifical Justice et Paix. En Valais il est connu pour avoir fondé la fraternité Eucharistein, très prisée des jeunes. Le prêtre, plutôt apprécié dans son canton, fait figure de favori car il est Bas-Valaisan et donc successeur désigné dans le cadre d’un tournus qui voudrait qu’un francophone succède à Mgr Norbert Brunner, germanophone. Nicolas Buttet colle aussi davantage à l’image de l’Eglise valaisanne ou, en tout cas, à l’image que certains milieux s’en font.

Ecône en embuscade

Car, pour les observateurs, nommer Martin Werlen à la tête de l’évêché de Sion, c’est mettre en place le troisième évêque de la nouvelle génération – après Charles Morerod à Fribourg et le jeune Felix Gmür à Bâle-Jura. Et c’est donc prendre le risque de renforcer la présence d’Ecône dans le canton. Les intégristes pourraient gagner en importance et devenir les uniques remparts aux positions libérales et modernistes de l’abbé Werlen. Lui qui avait soulevé la polémique il y a quelques années en publiant le texte «Découvrir ensemble la braise sous la cendre». Des lignes qui avaient soulevé l’opprobre au sein de la Conférence des évêques, tant elles étaient critiques vis-à-vis de l’Eglise actuelle, mais dont près de 100000 exemplaires se sont écoulés, en versions traduites, à travers le monde.

En deux mots, l’abbé mitré, qui doit quitter la direction d’Einsiedeln en décembre, après les douze ans autorisés, dénonce dans sa brochure une Eglise en perte de vitesse et de crédibilité et propose de rénover et rafraîchir la hiérarchie en intégrant davantage les croyants dans les processus. Des lignes qui semblent pourtant trouver grâce auprès de François. En effet, le pape a cité les mots de l’abbé Werlen à deux reprises le week-end dernier. Samedi, lors d’un discours aux ouvriers à Cagliari, en Sardaigne, et dimanche lors de l’homélie qu’il a prononcée en sa demeure de Casa Santa Marta. L’abbé Werlen avait dû remettre sa démission au pape et avait profité de ce contact direct pour lui glisser son texte pamphlet.

Sur la liste du nonce pourraient aussi figurer les noms des bien connus François-Xavier Amherdt, prêtre, arbitre de foot et professeur à l’Université de Fribourg, ainsi que Pierre-Yves Maillard, directeur du Séminaire diocésain de Givisiez. Des profils tous différents, mais qui ont en commun de trancher avec celui décrit comme terne de Mgr Brunner. Un évêque qui s’est montré très distant avec ses diocésains et qui n’a jamais eu le goût de la vie publique.

Chaque parti ou courant a sa préférence à faire valoir discrètement auprès du nonce. Au pape de trancher, même si l’abbé Werlen serait, dit-on, peu intéressé à revenir à Sion, là où il a pourtant fréquenté l’Ecole normale avec un certain Oskar Freysinger. Victime d’un traumatisme crânien l’an dernier, alors qu’il disputait une partie de badminton, il a dû réapprendre jusqu’à la parole. Mais aujourd’hui le papable est totalement guéri et a même retrouvé son français.

Stéphanie Germanier

stephanie.germanier@lematindimanche.ch

Commentaires

J'espère que c'est un gossip...normalement la liste doit rester secrète.
Mais il est clair que si l'abbé Werlen est choisi c'est une cata....il est celui qui s' est opposé à l'initiative pour que l'avortement ne soit plus remboursé par les caisses, il a relativisé la théorie du genre et si ses vieilles idéologies progressistes ont effectivement séduites leSt Père via son pamphlet. ... mon Dieu.
Avant de s' inquieter si Econe va grossir ou pas on ferait mieux de retrouver la vocation première de l'Église: sauvé les âmes.

Le père Buttet serait excellent pour la nouvelle évangélisation, pour remettre la Sainte Eucharistie à la première place, etc.

Mais l'abbé Werlen tout comme la grande majorité des progressistes n'est pas intéressé par la nouvelle évangélisation....puisque la seule chose qu'ils ont dans la bouche c'est de transformer l'Église selon leurs idées.....après bien sûr les fidèles et les vocations accoureront.

J'espère que l'on pourra enfin changer de disques car ces progressistes. .....................

Écrit par : Stève | lundi, 30 septembre 2013

Je ne crois pas que l'Abbé Werlen, avec tout mon respect pour sa personne, sera évêque. Ses idées datent hélas des années 1960.

Écrit par : Don Dom | lundi, 30 septembre 2013

Nous on veux par que le père Nicolas buttet soit évêque il et trop en portion pour nous et sa communeauter aussi comme c est il le chef des maisons merci

Écrit par : Alexandra | mardi, 11 mars 2014

http://bouddhanar.blogspot.fr/2011/10/la-fraternite-eucharistein.html

Un autre aspect de la fraternité eucharistein....bizarre!

Écrit par : Michel | mardi, 11 mars 2014

Rien de bizarre, Eucharistein fait une excellent travail, malgré les défauts et les péchés. Nous en avons tous, nous sommes tous pécheurs. Ce qu'il faut, c'est la fidélité à l'Eglise, à l'Evangile, à la foi. Chacun peut trouver sa place dans l'Eglise, en communion avec le Pape et les évêques. Merci

Écrit par : Don Dom | mercredi, 12 mars 2014

Ce qu'il faut d'abord c'est aimer son prochain comme le Christ nous l'a demandé.
Et l'amour des autres n'est pas flagrant chez Eucharistein. Que nous soyons tous pêcheurs n'excuse pas le péché et le mal que l'on fait. Un berger de communauté à de grandes responsabilités, qu'il commence déjà par les assumer avant de prétendre à la crosse. Le Pape François a bien choisi, heureusement. Nicolas Buttet est trop plein d'orgueil et de goût du paraître pour entrer dans les vues de notre pape.

Écrit par : Grégoire | lundi, 04 août 2014

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