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lundi, 23 septembre 2013

Le Pape n'est pas Tarzan

A Cagliari, devant les jeunes, le pape est revenu ce soir sur sa décision de devenir prêtre, prise il y a 60 ans, le 21 septembre 1953. Il a alors évoqué les “succès“, les “joies“ de ces 60 années passées, mais aussi ses “échecs“, ses “fragilités“, ses “péchés“...

“Je ne m’en suis jamais voulu“, a alors lancé le pape aux jeunes avant de poursuivre : “Je ne m’en suis jamais voulu… Est-ce parce que je me sentais fort comme Tarzan ? Non, parce que même dans les moments les plus sombres (…) j’ai regardé Jésus et j’ai eu confiance en lui, et il ne m’a pas laissé tout seul“. ...
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Homélie du matin du Pape François

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Le Pape se présente comme pécheur, comme Saint Matthieu

.... "Oui, mais la meilleure synthèse, celle qui est la plus intérieure et que je ressens comme étant la plus vraie est bien celle-ci : je suis un pécheur sur lequel le Seigneur a posé son regard  ; je suis un homme qui est regardé par le Seigneur. Ma devise Miserando atque eligendo je l’ai toujours ressentie comme pour moi profondément vraie. Le gérondif latin miserando me semble intraduisible tant en italien qu’en espagnol. Il me plaît de le traduire avec un autre gérondif qui n’existe pas : misericordiando (en faisant miséricorde). »

« Je ne connais pas Rome. Je connais peu de chose. Parmi celles-ci Sainte-Marie Majeure : j’y allais toujours. »

« Voilà, je connais Sainte-Marie Majeure, Saint-Pierre… mais, venant à Rome, j’ai toujours habité rue de la Scrofa. De là, je visitais souvent l’Eglise de Saint-Louis des Français, et j’allais contempler le tableau de la vocation de saint Matthieu du Caravage. »

« Ce doigt de Jésus... vers Matthieu. C’est comme cela que je suis, moi. C’est ainsi que je me sens, comme Matthieu."

« C’est le geste de Matthieu qui me frappe : il attrape son argent comme pour dire : “Non, pas moi ! Non, ces sous m’appartiennent !” Voilà, c’est cela que je suis : un pécheur sur lequel le Seigneur a posé les yeux. C’est ce que j’ai dit quand on m’a demandé si j’acceptais mon élection au Pontificat. “Peccator sum, sed super misericordia et infinita patientia Domini nostri Jesu Christi confisus et in spiritu penitentiae accepto” (je suis pécheur, mais, par la miséricorde et l’infinie patience de Notre Seigneur Jésus Christ, je suis confiant et j’accepte en esprit de pénitence).»

Entretien du Pape avec les Revues Jésuites

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Commentaires

Un autre Evangile ?

Lisez la Bible, vous y trouverez la Parole de Dieu. « Pas le temps ! ». Alors lisez au moins le Nouveau Testament ! « Pas le temps non plus ! » Juste un chapitre ? « Là, d'accord mais lequel ? » 1 Corinthiens 15. Pourquoi ? Parce qu'il contient l'essentiel de la foi chrétienne, le minimum de ce qu'il faut croire pour pouvoir se revendiquer disciple du Christ. Extraits : « Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé et par lequel vous êtes sauvés si vous le retenez dans les termes où je vous l'ai annoncé. Je vous ai enseigné avant tout que le Christ est mort pour nos péchés, qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le troisième jour, qu'il est apparu à Céphas puis aux douze... » Tel est le kérygme ; le coeur de la prédication apostolique. « Si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n'est pas ressuscité et s'il n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes », poursuit saint Paul. Dans son épître aux Galates, le même apôtre nous met en garde : « Il y a des gens qui vous troublent et qui veulent altérer l'Evangile de Jésus-Christ. Mais, si nous-mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s'écartant que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Traduisons. Si un prêtre, un théologien, un évêque, voire même un pape, remettait en doute la rédemption ou considérait la résurrection de Jésus comme un événement non historique, non seulement nous avons le devoir de ne pas l'écouter, mais nous devons le considérer comme un apostat. Si demain quelqu'un vous laisse entendre que la résurrection des morts est symbolique, qu'elle est pour l'ici-bas plutôt que pour l'au-delà, envoyez-le promener avec ses hérésies. Entre saint Paul et ce faux-prophète, aucune compromission n'est possible. L'amour de la vérité et la fidélité au message apostolique sont à ce prix. L'avenir de l'Eglise et notre salut éternel aussi.

Jean-Pierre Snyers
jpsnyers.blogspot.com
Blindef 2
4141 Louveigné (Belgique)

Écrit par : Snyers | lundi, 23 septembre 2013

Merci pour votre contribution, et désolé du retard dans ma réponse.

Écrit par : Don Dom | vendredi, 27 septembre 2013

Les commentaires sont fermés.