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dimanche, 25 août 2013

Renonciation de Benoît XVI: suite à une expérience mystique II

papa-ratzinger-si-dimette-39-210x300.jpgSur le fameux scoop de Zenit, je partage l'analyse de Andrea Tornielli : si la phrase "Dieu me l'a dit" ne fut pas prononcée par Joseph Ratzinger, on doit retenir que la substance de l'affirmation est vraie. Ne pas faire la volonté de Dieu, comme le dit Tornielli, serait un péché.

De source absolument certaine, je sais que notre Pape émérite est heureux du choix du Conclave. 

Mgr Georg Gänswein

Même le démenti de l'archevêque Mgr Georg Ganswein sur TG5 n'est pas absolument convaiquant. A la question (insérée au montage, et non pas en direct) de la renonciation de Benoît XVI, après une expérience mystique, le secrétaire émérite affirme: "inventé de A jusqu'à Z (de l'alpha à l'omega ) il n'y a rien de vrai dans cet article". 

Je vois mal le Pape Benoît XVI, qui effectivement ne s'est jamais qualifié de mystique, renoncer au pontificat en faisant sa propre volonté, sans sentir d'une manière ou d'une autre, que Dieu lui demande de renoncer à la papauté.  

Benoît XVI a toujours recherché à faire la volonté de Dieu. C'était même la lame de fond de tout son pontificat. Aurait-il servi le Seigneur Jésus fidèlement depuis son ordination sacerdotale, puis subitement le 11 février, dans un acte historique retentissant, Joseph Ratzinger aurait pour la première fois renoncé ? Cela ne tient pas. Si expérience mystique veut dire: entendre une voix, expérimenter la présence de Dieu d'une façon absolument extraordinaire, alors en effet, tout est inventé. 

La prière du Notre Père

Aussi, si le mot à mot des confidences est faux, la substance est cependant bien présente. L'Eglise est gouvernée par Dieu et le Pape n'est pas l'inventeur du christianisme. C'est un disciple, le premier, qui suit Jésus Christ. La prière, la maturation de la conscience puis la décision sont des expériences communes dans la vie de tous les chrétiens. La prière chrétienne: "Notre Père qui est aux Cieux .... que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel" ne dit pas autre chose. 

Commentaires

Je pense que le problème n'est pas tant de savoir si par sa renonciation Benoit XVI cherchait à faire la volonté de Dieu. De cela je n'en doute pas personnellement. La question est plutôt de savoir quelle est l'intention de l'auteur anonyme qui a voulu attribué au pape émerite des propos qui ne viennent pas stricto sensu de lui. A vouloir trop annexer le pape émérite à sa cause, on crée un malaise. De plus, la fin ne justifie pas les moyens. Cela ne m'empêche pas personnellement de croire que le pape Francis est un bon pape. Benoit XVI a ramené une certaine catégorie de personnes à Dieu. Bergoglio en ramènera une autre catégorie.

Écrit par : Mike | dimanche, 25 août 2013

Merci pour votre commentaire. Je comprends bien et en effet, la question mérite d'être posée. Je n'ai pas de réponse car n'ai pas les sources nécessaires.

Ce qui est remarquable: dès que nous parlons du Pape François, les partisans de Benoît XVI se sentent blessés. Je ne comprends pas. Je fus moi-même un grand fan de Benoît XVI. Je l'aime énormément. Mais parler du pape François ne provoque pas chez moi en tout cas une jalousie. Pourquoi les compliments sur le Pape François semblent un reniement du Pape émérite ? Certes, Benoît XVI eut droit à une couverture médiatique faussée et agitée, contrairement au début du pontificat du pape François. Moi aussi j'aimais le sens liturgique du Pape Benoît XVI, ses splendides homélies, sa hauteur intellectuelle absolument fascinante. Mais tout cela ne m'empêche pas d'aimer avec un même coeur notre Pape actuel. Cette petite lutte m'échappe.

Écrit par : Don Dom | dimanche, 25 août 2013

Que ne saurait-on inventer pour donner une auréole de sainteté à ce qui fut bel et bien UNE DE-MISSION, ceci-dit un abandon de mission de la part du pape Benoît XVI.

Arrêtons de vouloir de vouloir ajouter des boules dorées au sapin. A force d'en rajouter, le sapin risque de tomber au moindre courant d'air.

Toute DE-MISSION (abandon d'une charge) de la part d'un prêtre, d'un évêque ou d'un pontif est LE SIGNE EVIDENT D'UN ECHEC et UN DRAME pour l'Eglise.

Benoît XVI, théologien et pape allemand, en DE-MISSIONANT à fait plus de tort qu'on ne le pense à l'institution de la papauté qu'on ne peut l'imaginer. En DE-MISSIONANT, il a RELATIVISÉ la fonction de la papauté en la rendant similaire à une quelconque fonction mondaine qui prend fin par une simple DE-MISSION.

Le jeu de mot entre DE-MISSION et RE-NONCIATION est subtil mais ne saurait cacher la vérité: Le pape Benoît XVI a bel et bien abandonner sa charge pontifical.

Bien à vous !

Écrit par : Albert Levers | lundi, 26 août 2013

Le mot démission n'est pas adéquat. La renonciation est prévue par le code de droit canonique. Aussi, Benoît XVI a renoncé, selon le droit, car il a senti qu'il n'avait plus les forces adéquates. Quelle force d'âme dans sa décision. Je suis certain que cette décision fut la conséquence de sa prière afin de chercher la volonté de Dieu. C'est le vicaire du Christ, et pas Jésus lui-même, même si nous l'appelons avec justesse: le doux Christ sur la terre. Et Dieu sait si Benoît XVI fut un doux.

Écrit par : Don Dom | lundi, 26 août 2013

Et pourquoi donc l'Esprit saint aurait-il refusé à Benoît XVI les grâces nécessaires lui permettant d'assumer la fonction qu'il a accepté. Le code de droit canonique prévoit certes la possibilité pour un pape de démissionner, mais pratiquement c'est essentiellement pour permettre à l'Eglise de sortir d'une impasse, style grand schisme. Dans d'autres circonstances , une démission me semble trahir un manque de confiance dans la volonté du saint Esprit et envers les grâces que le Saint Esprit ne peut manquer de dispenser.
Il reste cependant une autre option, celle qui jour après jour ( à la vue l'absence du sens du sacré de François) me convainc un peu plus: cette démission résulte de pressions d'une telle ampleur que Benoît XVI en a perdu sa lucidité, se faisant abuser par les ennemis de l'Eglise, croyant ainsi faire le bien de l'Eglise. Auquel cas la démission de Benoît XVI n'est pas valable et François n'est pas pape.
C'est un drame terrible qui se joue sous nos yeux, dans le prolongement de cette crise abominable qui frappe l'Eglise depuis que les papes ont refusé, en 1960, de révéler le 3e secret de Fatima comme la sainte Vierge l'avait pourtant exigé.

Écrit par : Marc | lundi, 26 août 2013

Mais que d'invention. L'imagination.... Merci

Écrit par : Don Dom | lundi, 26 août 2013

A en croire Mgr Gänswein, secrétaire de Benoît XVI, vous ne seriez pas en reste en matière d'imagination. Au sujet de la prétendue expérience mystique à laquelle vous vous rattachez, il a déclaré: "Il n'y a rien de vrai dans cet article"

Mais reste la question que j'ai posée: pourquoi le Saint Esprit aurait-il refusé les grâces nécessaires à Benoît XVI pour qu'il puisse continuer sa mission, puisque c'est lui qui l'a choisi? Si Benoît XVI se sentait fatigué, à moins d'une situation d'impasse totale comme celle du grand schisme et à moins intervention manifeste de Dieu exigeant sa démission, il n'aurait pas dû démissionner, aller dans le sens du monde, donner des gages aux modernistes, bref affaiblir encore davantage la papauté, mais puiser dans les grâces du Saint Esprit la force pour continuer.

Écrit par : Marc | mardi, 27 août 2013

Bonjour,
Il me semble que, concernant le pape François comme le pape Benoît, le problème vient de personnes qui, dans leur entourage, brodent sur des choses qui aboutissent soit à encenser le pape de manière complètement déplacée, soit à le dénigrer de façon non moins injuste.
Ainsi me semble-t-il parfaitement stupide de s'enthousiasmer à propos du fait que le pape François ne porte pas de chaussures rouges et de broder à partir de ce type de futilités sur ses capacités à réformer (je connais parfaitement le pouvoir des symboles mais il ne faut tout de même pas tout mélanger; François échange sa calotte avec les gens comme le faisait Pie XII, va-t-il réorganiser la curie comme au temps de ce pape aujourd'hui méconnu? Je n'ai pas remarqué que les découpeurs de cheveux en quatre se sont prononcés sur cette question fondamentale de symbolisme-réformateur.). Il me semble tout aussi vain de broder pour savoir comment le pape Benoît a pris la décision de renoncer à sa charge surtout quand un homme aussi discret que son secrétaire dit que les propos qui sont à l'origine d'interminables discussions correspondent à des fariboles.
Il y a, au Vatican et ailleurs, trop de personnes qui parlent trop pour ne rien dire. Il y en a qui parlent sobrement depuis des années, comme Mgr Gänswein, et l'opinion qu'on peut se faire en recoupant les informations en provenance des personnes dont la langue est sobre, correspond à ce qui provient d'informateurs eux-mêmes clairs et nets depuis plusieurs années, je pense spécialement à Sandro Magister: la première réforme indispensable à opérer au Vatican est le renouveau du sérieux d'une partie, pas forcément nombreuse, du personnel qui doit cesser de se prendre pour l'oracle de la chrétienté et de parler à tort et à travers. Cette réforme-là est-elle en cours? Sandro Magister en doute et argumente en prenant l'exemple de deux personnes qui, si elles peuvent changer avec l'aide de Dieu comme tout un chacun, ont tellement de choses à rectifier qu'il vaudrait mieux qu'elles trouvent un autre emploi pendant le temps de la rectification.
Pour suivre ces questions depuis des années et pour avoir vécu une situation très comparable à l'échelle d'un diocèse, j'estime que Sandro Magister a raison parce que je ne vois pas en quoi maintenir en place ces personnes, disons extravagantes, peut être positif. J'en vois la meilleure preuve dans le fil de la discussion de ce blog où cela tourne un peu à l'aigre entre des interlocuteurs bien intentionnés, tout cela parce que des extravagants réputés proches du Vatican, ont répandu leur verbiage ici et là. Le résultat est un peu anecdotique à l'échelle du blog mais reconnaissons qu'il n'est pas agréable et que, démultiplié à l'échelle de l'Eglise, cela peut devenir vraiment dramatique. Que dis-je? Cela est devenu dramatique depuis plusieurs années et cela est à la racine de la plupart des problèmes dits de communication, dans lesquels les principales défaillances ne se situent sans doute pas dans des mécanismes complexes tenant au fonctionnement des médias, mais dans les considérations débiles de quelques personnes en vue répercutées par des médias dont certains sont vraiment mal intentionnés mais dont d'autres ne font que leur travail de chambre d'écho... la question est donc de savoir qui a lancé l'écho et de lui imposer une réforme de sa prise de parole.
Que Dieu assiste le pape François comme il a assisté et assistera encore le pape Benoît, afin que François puisse se chausser comme il convient au pèlerin de la réforme commencée par le pape Benoît qui, d'une manière ou d'une autre, a fait la volonté de Dieu en renonçant à une charge qui lui valut les méchants dénigrements des bavards et en passant le relais à un successeur dont la marche n'est pas moins entravée par les compliments débiles des mêmes bavards qui s'imaginent l'avoir mis dans leur poche.
C.J.

Écrit par : C.J. | mardi, 27 août 2013

Percer la conscience du Pape Benoît XVI est impossible. Toutes ses interventions laissent entrevoir qu'il a posé sa conscience face à Dieu, qu'il a prié, sur une longue période. C'est le mystère de sa renonciation.

J'ai aussi publié l'article sur le démenti de Mgr Gänswein. Si il dit que tout est inventé, de A à Z, je reprends ce qu'il a dit.
J'ai repris aussi un grand vaticaniste, grand connaisseur du Pape Bergoglio et de Benoît XVI. Il a très bien suivi le pontificat de Benoît XVI, il l'a compris aussi. J'ai donc publié que pour lui, et je le cite, si le mot à mot est faux, inventé, il n'en reste pas moins que la substance demeure: la prière, la volonté de faire la volonté de Dieu. C'est sa marque.

Écrit par : Don Dom | mardi, 27 août 2013

Notre incarnation semble avoir pour seul objectif d' apprendre à AIMER à la manière de D.IEU.
Cela nous fait emprunter un chemin d'abord horizontal ...
puis vertical ( Jean de la CROIX l'illustre très bien, en dessinant la montagne que nous 'sommes' 'en devenir' d' 'ÊTRE')
Les expériences sont multiples; cela fait souffrir ...
Ce n'est pas dans nos petites joies que nous grandissons ... Devenir UN en CHRIST, c'est l'objectif UNIVERSEL ...
Gravir la Montagne conduit à l'expérience mystique
C'est l'expérience à laquelle Benoit XVI nous invite
Nous n'avons pas à commenter son chemin de VIE
Nous devons être attentif à la manière dont nous conduisons notre 'véhicule'
Merci à lui de nous montrer la bonne VOIE ...
Ashreï hb = en marche = HEUREUX, Béatitudes ...
'Fraternellement'

Écrit par : genevieve thouvenot | lundi, 02 septembre 2013

Fraternellement, pareillement. Merci

Écrit par : Don Dom | mercredi, 04 septembre 2013

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