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mercredi, 21 août 2013

Leonardo Boff pour la convocation d'un Concile Vatican III

3206597312.jpgLe ténor de la théologie de la libération donne à nouveau de la voix. Andrea Tornielli évoque la demande de Boff de convoquer un troisième concile oecuménique.

Pour le théologien, le Pape François est en mesure de le faire, surtout après la chute du Mur de Berlin, en ce temps de crise économique mondiale et d'urgence écologique.

Le Pape récupéré

Pour le Pape et pour prendre une image, il ne s'agit pas de reconstuire la Ferrari, mais de la faire rouler. C'est le temps de l'évangélisation, de la mission. Le patrimoine doctrinale, qui est certes toujours ouvert pour l'intelligence humaine, doit surtout rejoindre la culture et les personnes de notre temps. Le christiannisme est un événement, une rencontre avec une personne. Le Pape n'a jamais aimé la théologie de salon.

La nébuleuse marxiste n'a pas vraiment disparu de l'horizon ecclésiastique, comme l'ivraie dans la vigne du Seigneur. Après avoir largement contesté Joseph Ratzinger, elle déforme le Pape en faisant de lui un révolutionaire, alors que nous avons à faire à un missionnaire.

Commentaires

En attendant voyons déjà la fin de la mise en place du Concile à peine passé avant de pratiquer la fuite en avant.

Voyons déjà quelles seront les conséquences pratiques d'une "synodalité" accrue pendant les prochaines 40 années une fois que le Pape François l'aura mise plus en valeur.

De toute façon, aucun des soucis de Boff n'a besoin d'un nouveau Concile Œcuménique pour être traités... s'ils ne l'ont pas déjà été.

Écrit par : gac | mercredi, 21 août 2013

Oui, effectivement. Continuons la compréhension du II, et son application, avant de passer au III. A moins de faire un III pour comprendre le II ?

Écrit par : Don Dom | mercredi, 21 août 2013

Je pense que le II se comprendra vraiment lorsque l'on ira enfin dans les bien nommées périphéries existentielles du Pape François.... alors seulement le Magistère du Bx Jean Paul II et de Benoit XVI montreront toute leur force d'interprétation du II sur le plan doctrinal, théologique et pastoral. Enfin, c’est juste une opinion et un vœux...

Un III sans faire le détour par ce passage là ne ferait que de la sur-interprétation... m'est d'avis....

Écrit par : gac | mercredi, 21 août 2013

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