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lundi, 29 juillet 2013

Rencontre du Pape avec les journalistes; I.Media y était

A bord de l'avion papal - le 29/07/2013 à 13:23:00 Agence I.Media
En rentrant du Brésil, le pape François rencontre longuement la presse sans éluder une seule question.

Dans l’avion qui le menait de Rio de Janeiro (Brésil) à Rome (Italie), dans la nuit du 28 au 29 juillet 2013, le pape François s’est livré aux questions des 70 journalistes qui l’accompagnaient, abordant une multitude de sujets, y compris polémiques.

Durant le vol retour de son premier voyage international, s’il a évoqué sans jamais refuser une question les polémiques en cours autour de personnages du Vatican - Mgr Scarano ou Mgr Ricca -, le pape a aussi insisté sur la présence de “saints“ parmi ses collaborateurs de la curie. Il a affirmé n’avoir “pas encore trouvé“ de “lobby gay“ au Vatican et il a invité à ne pas “marginaliser“ les homosexuels. Au menu de cette longue conférence de presse figuraient aussi la réforme de la curie romaine, l’affaire ‘Vatileaks’, l’avenir de l’Institut pour les œuvres de religion, le rôle des femmes dans l’Eglise ou encore les prochains voyages pontificaux. Il est bien sûr revenu sur son déplacement au Brésil.

Le pape François a aussi confirmé que ses prédécesseurs Jean XXIII (1958-1963) et Jean-Paul II (1978-2005) seraient canonisés ensemble, probablement le 27 avril 2014. Au total, le pape argentin qui, une semaine plus tôt, avait confié aux mêmes journalistes qu’il ne donnait pas d’interviews car il trouvait cela “un peu pénible“, a passé plus d’1h20 avec eux, répondant à une vingtaine de questions, parfois très personnelles, à commencer par ses rapports avec Benoît XVI.
Voici les principaux thèmes abordés par le pape François lors de cette conférence de presse, probablement la plus longue d’un pape dans l’histoire :
IOR/Finances : A propos de l’avenir de l’Institut pour les œuvres de religion ; “Je pensais traiter la question économique l’année prochaine (…). Clairement, l’agenda a changé en raison de circonstances que vous connaissez tous et qui sont du domaine public (l’arrestation d’un prélat de l’APSA, ndlr) et qu’il fallait affronter. En premier lieu, il y a le problème de l’IOR : comment l’accompagner, comment le dessiner, comment le reformuler, comment assainir ce qu’il faut assainir. (…) Je ne sais pas ce que va devenir l’IOR. Certains disent qu’il faudrait peut-être que ce soit une banque, d’autres que ce soit un fonds d’aide, et d’autres de le fermer. On entend ces rumeurs. Mais, je ne sais pas, j’ai confiance dans le travail des personnes de l’IOR qui travaillent en ce sens, et aussi de la commission. Le président de l’IOR reste le même qu’avant, en revanche le directeur et le vice-directeur ont donné leur démission. Je ne peux pas dire comment se finira cette histoire, et c’est beau. Parce que si l’on cherche on trouve : on est humain ! Nous devons trouver le meilleur. Mais par contre, les caractéristiques de l’IOR, qu’il soit une banque, un fonds d’aide, quoi que ce soit : transparence et honnêteté. Ce doit être ainsi“.
Lobby Gay : “On écrit beaucoup sur ce lobby gay, je ne l’ai pas encore trouvé. Je n’ai encore rencontré personne au Vatican qui me montre sa carte d’identité avec écrit ‘gay’. On doit distinguer le fait d’être homosexuel, et le fait de faire partie d’un lobby, car les lobbies ne sont pas bons (…) Si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger ? LeCatéchisme dit de ne pas marginaliser ces personnes. Le problème n’est pas d’avoir cette tendance, nous devons être frères, (…) le problème est de faire des lobbies, lobbies des affaires, lobbies politiques, lobbies des francs-maçons, c’est cela le problème le plus grave“.
Mgr Ricca : A propos des activités homosexuelles de Mgr Battista Ricca, prélat de l’IOR nommé par le pape François ; “J’ai fait ce que prévoit le droit canon, c’est-à-dire l’investigatio praevia, et nous n’avons rien trouvé. Mais je voudrais ajouter quelque chose là-dessus. Je constate que, souvent, dans l’Eglise, dans ce cas comme dans d’autres cas, on va chercher les péchés de jeunesse et on les publie - pas les délits, c’est autre chose, par exemple l’abus sur des mineurs est un délit - mais si un laïc, un prêtre, une religieuse a fait un péché et s’est converti, le Seigneur pardonne. Quand le Seigneur pardonne, le Seigneur oublie. (…) Et nous, nous n’avons pas le droit de ne pas oublier. Nous courrons le risque que le Seigneur n’oublie pas les nôtres (péchés, ndlr)“.
Curie romaine : “Il y en a des saints dans la curie ! Des cardinaux, des prêtres, des évêques, des religieuses, des laïcs : des gens qui prient, qui travaillent beaucoup et qui vont aussi à la rencontre de pauvres, discrètement. (…) Il y a des saints dans la curie, et aussi quelques-uns qui ne sont pas tellement saints. Ce sont ceux qui font le plus de bruit. Et vous savez qu’un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui pousse. Ceux-là me font de la peine“.
Mgr Nunzio Scarano : A propos de cet ancien comptable de l’Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA) arrêté en juin dernier par la justice italienne dans une affaire de fraude et de corruption ; “Il y a ce monseigneur, en prison. Il n’est pas allé en prison parce qu’il ressemblait à la ‘bienheureuse Imelda’ (expression argentine, ndlr). Ce n’était pas un bienheureux ! Ce sont des scandales qui font mal“.
Réforme de la curie : Interrogé sur sa volonté de réformer la curie et la création de plusieurs commissions en ce sens, le pape a assuré que “ce sont des choses que les cardinaux ont demandées à celui qui allait devenir le nouveau pape“. La création d’une commission de 8 cardinaux pour l’aider dans la réforme de la curie et le gouvernement de l’Eglise s’inscrit dans “la ligne de la maturation de la relation entre synodalité et primat“. Parmi les “nombreuses réformes“ proposés à la veille du conclave, le pape François a énuméré une réforme de la “méthodologie“ du secrétariat du synode, la possibilité de donner “un caractère de consultation permanent“, des consistoires de cardinaux “moins formels“.
Résistance à la réforme : “S’il y a de la résistance (dans la curie, ndlr), je ne l’ai pas encore vue. C’est vrai que je n’ai pas encore fait grand-chose. Mais, on peut dire que j’ai trouvé de l’aide, des gens loyaux. Cela me plaît par exemple lorsque que quelqu’un me dit : ‘je ne suis pas d’accord’. J’en ai trouvé, et ce sont de vrais collaborateurs, il y en a dans la curie“.
Personnel de la curie : “Je crois que la curie a vu baisser son niveau depuis le temps des anciens officials de curie. Le profil de l’ancien official de curie fidèle, qui faisait son travail, nous en avons besoin. Il y en a, mais pas autant qu’avant. (…) Il nous en faut plus !“
Austérité : Après avoir rappelé qu’il vivait à la Maison Sainte-Marthe pour ne pas “vivre tout seul“ et qu’il avait “besoin de gens à rencontrer, à qui parler“, le pape a soutenu qu’une “austérité générale“ était “nécessaire“ pour ceux “qui travaillent au service de l’Eglise“, précisant que chacun devait “vivre comme le Seigneur lui demande de vivre“. “Les cardinaux qui travaillent à la curie ne vivent pas comme des riches et dans le faste, ils vivent dans un petit appartement, ils sont austères, ceux que je connais“.
Miséricorde : “Je crois qu’est venu le temps de la miséricorde. Ce changement d’époque, et les nombreux problèmes de l’Eglise comme le mauvais témoignage de quelques prêtres, les problèmes de corruption de l’Eglise, le problème du cléricalisme… Cela a laissé de nombreuses blessures. (…) Mais si le Seigneur ne cesse de pardonner, nous n’avons d’autre choix que de soigner d’abord les blessures. L’Eglise est mère et doit prendre la voie de la miséricorde, pour tous“.
Divorcés remariés : “On doit regarder cela dans la totalité de la pastorale du mariage. Entre parenthèses, les orthodoxes ont une pratique différente. Ils suivent ce qu’ils appellent la théologie de l’économie et offrent une deuxième possibilité. Je crois que ce problème doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. L’un des thèmes sur lesquels je consulterai le conseil des 8 cardinaux, du 1er au 3 octobre, sera de voir comment avancer en termes de pastorale matrimoniale“. Après avoir indiqué que le prochain synode des évêques devrait traiter de la pastorale du mariage, le pape a précisé : “On se marie sans maturité, sans s’apercevoir que c’est pour toute la vie ou parce que, socialement, l’on doit se marier. Cela entre dans la pastorale du mariage, comme le problème judiciaire de la nullité des mariages“.
Avortement et mariage homosexuel : A propos de l’absence de référence à ces sujets lors de son voyage au Brésil ; “L’Eglise s’est déjà parfaitement exprimée sur cela, il n’était pas nécessaire de revenir dessus. (…) Il n’était pas nécessaire d’en parler à moins de dire des choses positives (…) Les jeunes savent parfaitement quelle est la position de l’Eglise“.
Rôle de la femme dans l’Eglise : “Une Eglise sans femmes c’est comme le collège apostolique sans Marie. Le rôle de la femme dans l’Eglise n’est pas seulement la maternité, la mère de famille, il est plus fort, c’est celui de l’icône de la Vierge, celle qui aide à faire grandir l’Eglise. (…) Paul VI a écrit quelque chose de très beau sur les femmes, mais je crois que l’on doit aller plus loin dans l’explication du rôle et du charisme de la femme. On ne peut imaginer une Eglise sans femmes actives. (…) Nous n’avons pas encore fait une théologie profonde de la femme dans l’Eglise. On a seulement dit : elle peut faire ceci, elle peut faire cela : elle fait l’enfant de chœur, elle lit une lecture, elle fait la présidente de Caritas, mais il y a plus, il faut une profonde théologie de la femme“.
Ordination des femmes : “L’Eglise a parlé et a dit non, Jean-Paul II l’a dit avec une formulation définitive, cette porte est fermée“.
Mouvements charismatiques : “Vers la fin des années 1970 et au début des années 1980, je ne pouvais pas les supporter ! Un jour, en parlant d’eux, j’avais dit cela : ‘ils confondent la célébration liturgique avec une école de samba’. J’ai dit cela, et je m’en suis voulu. (…) Aujourd’hui je crois que ces mouvements font beaucoup de bien à l’Eglise, en général. (…) J’ai vu le bien qu’ils faisaient“.
Voyages internationaux : Le pape François a expliqué avoir en projet un voyage à Jérusalem, avec le patriarche de Constantinople Bartholomée Ier ; “on y travaille, mais on ne sait pas bien si cela se fera ou pas“. “En Amérique latine, je crois qu’il n’y a pas de possibilité d’y retourner : le pape latino-américain a fait son premier voyage en Amérique latine, adieu ! On doit attendre un peu. Je crois que l’on peut aller en Asie, j’ai été invité à me rendre au Sri Lanka, et aux Philippines. Le pape Benoît XVI n’a pas eu le temps d’aller en Asie, et c’est important. (…) Je voulais aller à Constantinople le 30 novembre (fête de saint André, ndlr) pour rendre visite à Bartholomée Ier, mais ce n’est pas possible dans mon agenda, mais si nous pouvons nous le ferons à Jérusalem. Il y aussi une invitation à aller à Fatima“.
Benoît XVI : “Je l’ai toujours apprécié, c’est un homme de Dieu, un homme humble, un homme qui prie. J’ai été tellement heureux lorsqu’il a été élu pape. Et quand il a donné sa démission, il s’est agi pour moi d’un exemple, c’est un grand homme. (…) Il habite au Vatican et certains me disent : ‘mais comment on peut faire ça… deux papes au Vatican, il ne t’embarrasse pas ? Il ne fait pas la révolution contre toi ?’. Et j’ai trouvé cette réponse : C’est comme avoir un grand-père à la maison, le grand-père sage, vénéré, aimé et écouté. Il est prudent, il ne s’immisce pas. (…) Quand je suis allé lui parler du gros problème de ‘Vatileaks’, il m’a tout dit avec grande simplicité“.
‘Vatileaks’ : “Lorsque je suis allé voir le pape Benoît XVI (à Castelgandolfo, ndlr), nous avons prié dans la chapelle et puis, dans son bureau, il y avait une grande caisse et, dessus, une enveloppe. Benoît XVI m’a dit : ‘dans cette caisse il y a toutes les déclarations, tout ce qu’ont dit les témoins ; le résumé et le jugement sont dans cette enveloppe’… et il m’a tout cité, il avait tout en mémoire. C’est un gros problème, mais je n’ai pas eu peur !“
Jean XXIII et Jean-Paul II : “Jean XXIII est un peu la figure du prêtre de campagne, le prêtre qui aime chacun de ses fidèles, qui sait prendre soin d’eux, et il l’a fait comme évêque, comme nonce. Il a fait de nombreux faux témoignages de baptême en Turquie, en faveur des juifs. Il était courageux, avec un grand sens de l’humour, un modèle de sainteté (…), un humble qui était préoccupé par les pauvres. (…) Jean-Paul II est un grand missionnaire de l’Eglise, qui a porté l’Evangile partout. Il sentait ce feu de la parole du Seigneur qui le poussait, c’est un saint Paul“.
Canonisation : “Célébrer leur canonisation ensemble est un message pour l’Eglise, ils sont tous les deux très bons“. Et le pape François d’annoncer que la canonisation des 2 papes devrait avoir lieu selon toute vraisemblance en 2014, lors du dimanche de la miséricorde, le 27 avril. L’hiver 2013 a été évité en raison des “routes glacées“ pour les bus des Polonais qui viendront en nombre. Le 30 septembre, a en outre annoncé le pape, devrait se tenir le consistoire des cardinaux pour annoncer la date de ces canonisations.
Voyage au Brésil : “Je suis content, il s’est agi d’un beau voyage, qui m’a fait du bien spirituellement. Je suis assez fatigué, mais avec le cœur joyeux. (…) La bonté, le cœur du peuple brésilien sont grands. C’est un peuple tellement plaisant, un peuple qui aime la fête et trouve toujours, dans la souffrance, une voie pour chercher le bien. (…) La joie des Brésiliens est contagieuse !“
Sécurité : “On a eu des problèmes avec les hypothèses de sécurité, la sécurité par-ci, la sécurité par-là. Ces jours-ci, il n’y a pas eu un seul incident dans toute la ville de Rio de Janeiro, et tout était spontané ! Avec moins de sécurité, j’ai pu être avec les gens, les embrasser, les saluer, sans voitures blindées. C’est la sécurité de la confiance en un peuple. Il y a toujours le danger qu’il y ait un fou, un fou qui fasse quelque chose. Mais il y a le Seigneur. Car mettre un espace de blindage entre l’évêque et le peuple, c’est de la folie. Et je préfère l’autre folie, être dehors, et prendre le risque d’une autre folie“.
Aparecida : “Je suis aller y prier, je voulais y aller seul, presque en cachette, mais il y avait une foule immense ! Ce n’était pas possible, je le savais avant d’y aller. Et l’on a prié“.
Jeunes aux JMJ : “Le nombre de jeunes, je ne peux pas y croire… Aujourd’hui, le gouverneur (de Rio, ndlr) parlait de 3 millions. Je ne peux pas y croire. Depuis l’autel, toute la plage était pleine jusqu’au virage, sur plus de 4 kilomètres. Tellement de jeunes. On dit qu’ils provenaient de 178 pays !
Evêque de Rome : Interpellé sur son insistance à se présenter comme ‘l’évêque de Rome’ ; “On ne doit pas aller plus loin que ce qui est dit. Le pape est évêque, l’évêque de Rome, et pour cela il est le successeur de Pierre, le vicaire du Christ… Le premier titre est évêque de Rome et les autres en découlent. Penser que cela signifie être Primus inter pares, non. (…) Je pense que cela favorise un peu l’œcuménisme“.
Jésuites : “Je me sens jésuite dans ma spiritualité, dans la spiritualité des Exercices, dans la spiritualité que j’ai dans le cœur. Tellement que, dans 3 jours, j’irai fêter avec quelques jésuites la fête de saint Ignace, j’irai dire la messe avec eux. Je n’ai pas changé de spiritualité : François, franciscain, non, et je pense comme un jésuite“.
Enfermé au Vatican : “Si vous saviez combien de fois j’ai eu envie d’aller dans les rues de Rome, et en ce sens je me sens un peu en cage. Mais les hommes de la Gendarmerie vaticane sont bons, je leur suis reconnaissant, maintenant ils me laissent faire un peu plus. (…) C’est en ce sens que j’ai dit que je me sentais en cage (devant les jeunes Argentins, ndlr), j’aimerais aller dans la rue, mais je comprends que ce n’est pas possible !“
Sacoche : Le pape est interpellé sur son choix de porter lui-même sa sacoche pour monter dans l’avion au premier jour de son voyage, et sur son contenu : “Il n’y avait pas la clef de la bombe atomique ! Je l’ai portée parce que j’ai toujours fait ainsi. (…) Qu’y a-t-il dedans ? Il y a un rasoir, il y a le bréviaire, il y a l’agenda, il y a un livre à lire… j’ai apporté un livre sur la petite Thérèse, dont je suis dévot. J’ai toujours porté ma sacoche en voyageant. C’est normal. Nous devons être normaux !“
Prier : “J’ai toujours demandé (que l’on prie pour moi). Je le demandais quand j’étais prêtre, mais moins fréquemment, et j’ai commencé à le demander avec une certaine fréquence dans mon travail d’évêque. (…) Cela vient de l’intérieur. C’est une habitude qui provient de mon cœur et du besoin que j’ai pour mon travail“.
Antoine-Marie Izoard, à bord de l’avion papal. IMEDIA

Commentaires

Très touchant de lire les propos du Pape! Après l'avoir longuement vu pendant presque une semaine, on comprend très bien son désir et sa façon de rester naturel et normal ...
Je ne suis pas allée physiquement au Brésil! Mais grâce aux médias, votre blog toujours intéressant et actuel, grâce à RAI Uno, KTO, Telepace, je ne suis sentie très proche du Pape, des jeunes! J'ai touché l'Eglise vivante, belle et joyeuse!
Un grand merci pour votre blog!

Écrit par : Myriam Rimaz | lundi, 29 juillet 2013

Ca ne semble pas l'inquiéter que ses services lui aient caché la vérité sur Mgr Ricca ou ce soient montrés particulièrement incompétents. On dirait même qu'il aurait préféré ne rien savoir, au point de menacer avec des mots inhabituellement durs ceux qui ont contribué à faire éclater la vérité... Vous allez peut-être me sortir le couplet sur la vérité sans amour c'est pas bien, etc. mais en bonne théologie il ne peut y avoir d'amour sans vérité. Quant à dire que l'oubli du péché pardonné doit être la norme dans le gouvernement de l'Église militante... Il y a de quoi frissonner.

Écrit par : ph. martin | mardi, 30 juillet 2013

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