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dimanche, 09 juin 2013

Le Cardinal Danneels pour l'union légal des couples de même sexe

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Source: Benoît et Moi

«La possibilité d'une union civile est positive, mais ne l'appelons pas mariage. L'Eglise a également changé d'avis au sujet du suicide».

A lire: (Lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi)

http://vaticaninsider.lastampa.it 
Marco Tosatti 
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Le cardinal belge Godfried Danneels: «Je pense que c'est un développement positif que les Etats soient libres d'ouvrir le mariage civil pour les homosexuels, s'ils le veulent,» a-t-il déclaré dans une entretien avec le journal néerlandais De Tijd, disant aussi, toutefois, qu'à ces unions devraient être donné un nom autre que le mariage. Aux yeux de l'Eglise, a-t-il déclaré, ce n'est pas «un vrai mariage» qui ne peut être qu'entre un homme et une femme. «Mais c'est légal - a-t-il ajouté - affirmant que «l'Eglise n'a rien à dire» sur de telles lois.

Le journal l'Echo cite lui aussi le cardinal Danneels. Selon le journal, le cardinal aurait dit que les français doivent «respecter la loi» et ne pas s'opposer au «mariage gay». «Nous devons comprendre: l'Église ne s'est jamais opposée au fait qu'il y a un certain type de "mariage" entre personnes du même sexe, mais nous parlons d'un certain type de mariage. Ce n'est pas le même vrai mariage qu'entre un homme et une femme, nous devons trouver un autre mot dans le dictionnaire».

Selon Danneels l'Eglise aujourd'hui développerait une approche plus «nuancée» sans être «fixée» sur les principes moraux. «Comment un homme peut-il ne pas s'identifier avec son orientation? Je crois qu'il y a une nette évolution dans la pensée de l'Église ». 

Il a comparé la situation à la façon dont on regarde les suicidés, qui autrefois se voyaient refuser la sépulture en terre consacrée, disant que l'Eglise considère désormais la «totalité» de la personne.

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- comme il s'agit d'une question rationnelle, et pas d'abord catholique, l'Eglise propose ces argumentations non seulement aux croyants, mais aussi à tous ceux qui sont engagés dans la promotion  du bien commun.

- un homme politique pourrait voter une loi qui opterait pour l'union civil, mis dans un paquet d'autres lois, afin d'empêcher l'adoption par exemple. Mais il ne peut pas faire de la promotion active pour l'union civil, qui aux yeux de la simple raison n'est simplement pas possible (cf. Lettre de la congrégation de la doctrine de la foi pour les hommes politiques)

- l'union de deux personnes du même sexe est en fait une affaire privée. Comparaison n'est pas raison. 

- la pratique ancienne de ne pas accorder des funérailles aux personnes qui s'étaient suicidées se voulait être un interdit afin d'empêcher le suicide. Les psychiatres en parlent comme d'une nécessité: la valeur de l'interdit. Le suicide est une réalité définitive pour une souffrance transitoire. Le non peut-être salvateur, un peu comme veiller sur un pont afin que personne ne s'y jette ou mettre des barrières très hautes pour enlever l'occasion. L'Eglise offrait la Messe pour le repos de l'âme. 

- Cette pratique a effectivement changé, et elle correspond heureusement au Visage Miséricordieux de Dieu en pensant au soutien de la famille si durement frappée par une telle tragédie. 

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