samedi, 01 juin 2013
Marie-Dominique Phillippe: les "Petits Gris" et frère Thomas spécial KTO
Où en sont les frères de Saint-Jean ? (Bande... par KTOTV
Samedi soir 1 juin 2013, édition spéciale sur KTO : "où en sont les frères de Saint Jean ?"
Les "Petits Gris" viennent de vivre un chapitre général important, à une étape également importante de la croissance de leur jeune communauté (fondée en 1975), sept ans après la mort de leur fondateur, le père Marie-Dominique Philippe.
Au cours de ce chapitre, des zones d'ombre dans la vie du fondateur ont été révélées aux frères, puis annoncées publiquement.
Quelles sont ces "zones d'ombre"? Pourquoi les avoir révélées ? Où en sont les frères de Saint-Jean aujourd'hui ? Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ? Quelle est leur place dans l'Église en France? Quel est leur charisme ? Quelles voies pour l'avenir ?
Philippine de Saint Pierre: "Voilà les questions que je poserai au frère Thomas dans cette édition spéciale, à voir sur KTO samedi 1er juin à 20h40"
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Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine rend un vibrant hommage au Père Philippe. Certes, à part la Vierge-Marie, qui est Immaculée, et Saint Joseph qui avec les conséquences du péché originel est parvenu à la sainteté la plus grande, nous avons tous des taches noires dans notre vie, moi aussi. Tous les saints ont péché. Mais là, est-ce le sujet ? selon Frère Thomas et le chapitre général, ce sont des péchés certes, mais aussi des faits graves, qui impliquent des victimes, 5-10 personnes. Pensons-nous que leurs confidences soient des calmonies ? Doivent-elles la boucler ? L'Eglise n'est-elle pas naturellement et instictivement pour la vérité qui rend libre, les petits, les plus faibles, les victimes ?
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Commentaires
Bonjour, depuis que j'ai connu ces infos, je reste très étonnée et dubitative... Car enfin, on parle de "gestes déplacés" et encore "d'adultes" et enfin d'un nombre de faits, qui passe du simple au double (5 à 10) ce qui semble indiquer que ce n'est peut-être pas si simple de les qualifier("déplacé") ou ... Autre doute.
Le Père Marie-Do était très démonstratif, n'hésitant pas à prendre dans ses bras etc... Ce qui a été déterminant d'ailleurs pour plus d'un jeune paumé et accueilli.
Ce qui était aussi trës net, c'est l'espèce d'adoration qui l'entourait. Et cela, chez certaines femmes peut amener loin...
Enfin, ce qui m'épate, dans la mesure où apparemment il n'est pas question de viol, ou de relation particulière, ou de fait avéré et grave pour cela, c'est que ce soit ainsi mis sur la place publique.
Car enfin, le p.Thomas le dit lui-même, le p. Marie-Do répétait à ses frères que Dieu avait vraiment choisi un pauvre, et leur demandait pardon de ses limites.
Aurait-il dû remettre à l'honneur la confession publique des premiers siècles, même si celle-ci était réservée à des FAITS gravissimes ?
Il y a eu chez les frères des personnes qui sont sorties de leur engagement religieux, et ont parfois été réintégrées ensuite (et tant mieux). Dans ce monde oú la sexualité est omniprésente, coupée de tout régulateur intérieur, que la tentation devienne plus présenté n'est pas étonnant. Et encore moins chez des convertis qui ont parfois mené une vie d'accrocs à bien des choses... Il y a forcément alors des périodes de retour du bàton bien difficiles à traverser.
Ceci est la,pâte humaine dans laquelle travaille la grâce de Dieu, et sa miséricorde . L'essentiel est que celle-ci vainque enfin, non ?
Si les "victimes" sont des adultes, comme cela fut affirmé, en quoi peut-on simplement parler de "victimes" ? Vu la corpulence bien connue du père Marie-Do, on ne pense pas immédiatement à un rapport de force, n'est-ce pas ?
Ce qui me gêne dans cet étalage, c'est que cela laisse penser à un mensonge de Marie-Do, à une tromperie. Alors qu'il confessait sa pauvreté. Cela devait de plus être bien pénible de vivre cett espèce d'adoration béate dont on l'entourait...
Il a été témoin de la miséricorde divine pour un certain nombre. Connaître cette miséricorde, par le cœur, peut bien sûr est pur fruit de la grâce dans un être impeccable par grâce encore (pare Pio?) et aussi être le fruit de longs combats, vécus avec la grâce et dont elle se rend victorieuse.
Les moines du désert disaient " quand tu vois un frère tomber, pense au long combat qu'il a peut-être mené avant" et regarde ailleurs.
Que ces éléments viennent dans un procès de béatification, ce serait obligatoire. Et approfondi.
Mais là vraiment, c'est à se demander si on n'a pas craint des histoires comme celles de pédophiles ou celle du fondateur des légionnaires du Christ...
Bref, je ne comprends pas.
J'ai un peu connu Marie-Do, m'étonnais de l'ambiance qui l'entourait, de groupies etc... Mais in fine ce que vous révélez de lui me rend encore plus présente sa volonté de miséricorde, ce qu'il a essayé de proposer à d'anciens drogués, des malades mentales, des convertis jeunes... Dans une Église de France où tant de choses étaient difficiles, paraissaient détruites, et où l'accueil de sacommunauté était si... Armé.
Fraternellement
Écrit par : Joële Flandre | samedi, 01 juin 2013
Je viens d'écouter le Père Thomas sur KTO. Rome a demandé de ne pas ouvrir tout de suite le procès en béatification. Le Père a vérifié, vu les personnes, lu les témoignages. La vérité rend libre, on ne va pas maquiller les choses disait le Saint Père.
Le réel, la vérité a son prix. J'ai aimé sa citation du Cardinal Ratzinger: la lune est pleine de crevasse, et pourtant elle éclaire le terre. Dieu est fascinant. On ne peut pas bâtir sur des faux secrets de famille. J'ai admiré son intervention, vraie, limpide. Chapeau à Philippine de Saint Pierre. La foi en ressort grandi, car la vérité mène à Jésus qui est la Vérité.
Écrit par : Don Dom | samedi, 01 juin 2013
Je ne vois pas vraiment le problème. J'ai bien connu le père Philippe, qui a marié mes parents (il y a environ 55 ans). J'ai toujours eu pour lui le plus grand respect: pour son intelligence supérieure de grand philosophe, pour l'oeuvre qu'il a fondée. Il m'a aussi semblé que le père Philippe était quelqu'un de très affectif et de ce côté la quelque chose le tourmentait, me semble-t-il. C'est bien humain et excusable. Je n'ai pas connaissance de fautes qu'il aurait commises, mais même s'il y en avait eu, cela n'enlève rien à la grandeur de son oeuvre.
JVM
Écrit par : JVM | jeudi, 06 juin 2013
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