mardi, 23 avril 2013
Le mariage, confusion du genre ?
A peine voté, Mr Jacques Neirynck s'exprime sur le mariage pour tous. Il reproche à l'Eglise catholique d'avoir parlé, à tord car ce mariage républicain ne la concerne pas pour inviter ensuite les prélats à parler de justice sociale.
Taiser ce gender que je ne saurais entendre
La première confusion provient de l'idéologie du gender, qui se trompe sur la nature humaine qui se décine entre homme et femme. Aussi, la nature même du mariage est une réalité naturelle et raisonnable, élevée ensuite par la grâce, à la dignité d'un sacrement. Il n'y a donc aucun mariage sacramentel qui ne soit pas d'abord naturel. La grâce ne supprime pas la nature, mais la guérit et la mène à sa perfection.
La seconde confusion provient de la moralisation de la finance, moralisation dont l'homme devient le grand absent. Dramatique dans le pays qui a vu naître les droits de l'homme.
Une défaite de la raison
La loi votée est une défaite de la raison, paradoxal pour la France qui s'en réclame corps et âme dans sa récente histoire. Le mariage n'est pas d'abord une réalité de foi et religieuse. Le mariage est naturel, qui est d'ailleurs le fondement même de la société, sa plus petite cellule. La preuve, il n'y a pas que les catholiques qui se marient. Pas besoin d'être catholique pour lire le mode d'emploi de l'être humain. Par essence et par nature, le mariage est uniquement entre un homme et une femme, pour le bien des époux et pour la venue des enfants. Cette vérité est accessible à tous, par tous et pour tous, sans exclusion.
La priorité aux enfants
Dans le mariage pour tous, l'adoption des enfants pose le grave problème d'inégalité entre les enfants. Certains auront deux papas, d'autres deux mamans, aux côtés de l'immense majorité avec un papa et une maman. Le mariage pour tous institutionnalise une inégalité. Ce n'est plus l'enfance pour tous.
Parler pour la vérité sur l'homme
L'Eglise a parlé car la vérité sur l'homme est en jeu. Charles de Gaule disait d'ailleurs que le seul combat qui en vaille la chandelle est la bataille pour l'homme.
La justice sociale: justement!
Quant à l'argument de s'occuper de justice sociale, c'est justement la mission d'un Président, et de gauche en plus, cette gauche qui se faisait, dans le passé, un point d'honneur d'être avec les petits, les travailleurs, les ouvriers, les étrangers et les plus faibles. En ce sens, Mr Hollande n'a plus rien de socialiste, dans ce sens le plus noble du terme. Les plus faibles de la société, les enfants, les personnes âgées et les malades ne sont plus protégés par l'Etat avec force et détermintation.
Les petits et les faibles manipulés
Avec Mr Hollande, les embryons, les plus petites personnes humaines, peuvent être manipulés par la gestation pour autrui (GPA) et la procréation médicalement assisitée (PMA), les plus innocents des êtres humains peuvent être tués (avortement), les enfants être privés juridiquement d'un père ou d'une mère (mariage pour tous), et enfin les malades et les mourants euthanasiés au besoin (euthanasie).
Toute la vérité, rien que la vérité
Sur l'argent et les chiffres, tous les comptes à l'étranger cachés deviennent le seul mensonge, un crime d'Etat, impardonnable de plus. Par contre, la vérité sur l'homme, toute la vérité qui le rend libre et qui réside dans la conscience humaine, il est permis de mentir éhontément et juridiqement.
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