L'avortement refait surface en Suisse

Cardinal André Vingt-Trois: les catholiques ne doivent plus "attendre des lois civiles qu'elles défendent notre vision de l'homme"

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Le Conseil national a refusé l'inititative sur l'avortement une affaire privée. Pour la chambre du peuple, le remboursement de l'avortement doit être maintenu (voir vote)

La politique s'occupe de l'ordre des moyens et il est permis de discuter d'un choix juridique et économique. Toutefois, la lame de fond vise à arrêter (et non pas diminuer) la pratique de l'avortement, qui reste un drame épouvantable, car il conduit à la mort du plus petit des innocents.

Plus de 11 000 bébés sont tués chaque année en Suisse, une ville comme Bourdy (Neuchâtel) disparaît et ne verra jamais le jour. Mère Teresa pensait avec raison que si on peut tuer le plus petit des innocents, alors on peut s'entre tuer les uns les autres. 

Je reste juste supris par l'argument entendu à la Radio (RTS, Forum) de l'excellent homme politique, le président du PDC suisse Mr Christophe Darbellay: "lorsque le foetus est mort, on doit pratiquer un avortement" (sic!). Il s'agit d'une intervention médicale pour venir en aide à la maman, sans provoquer la mort du bébé, vu qu'il est hélas "logiquement" déjà mort.... Donc, ce n'est pas un avortement.

Le planning familial de Neuchâtel pense qu'une femme avorte toutefois pour "des bonnes raisons" (RTS, 19.30)

L'avortement n'a aucune justification, tout comme le meurtre d'un innocent. L'attentat de Boston a tué un enfant de 8 ans, par une violence aveugle. Tout le monde s'émeut, avec raison. Pourquoi un tout petit de quelques semaines, la souffrance de la maman, le tsunami psychologique qu'il provoque, ne semblent pas émouvoir les grands de ce monde ?