Redécouvrir ensemble la braise de la foi

Un débat clérical et mondain (lire Interview)

On parle passablement de structures, de questions diverses telles que l'ordination d'hommes mariés, de la communion de personnes divorcées remariées, de la réforme de la Curie romaine, de renoncer à des titres honorifiques, de rêver d'un conseil autour du Pape... Des questions légitimes surtout lorsque des personnes souffrent, surtout après le drame et la blessure d'un divorce. Le reste vient du rêve et de l'immagination. 

Ces questions sont l'arbre qui cache la forêt, le bois qui empêche de contempler la braise de la foi et de se plonger dans l'Amour ardent du Christ vivant dans Son Eglise. 

Certains pensent que la lumière de la foi sera enfin visible lorsque ces questions auront trouvé leurs réponses. Les gens reviendront dans les églises, car il ne suffit pas de dire: si cela ne vous plaît pas, vous pouvez aller voir ailleurs. Cette dernière remarque sonne pourtant très juste. 

Reflêter la divine Miséricorde

Le Cardinal Bergoglio, durant le Congrégations générales, a parlé moins que les 5 minutes prévues, pour dire que l'Eglise devait reflèter la Miséricorde de Dieu. Il est devenu le Pape de la divine Miséricorde, avec sa devise " miserendo atque eligendo", un regard miséricordieux qui appelle.

Le Christ appelle à la conversion, comme Saint Matthieu, qui calculait, détournait et comptabilisait superficiellement. Conversion!

La centralité de la foi

C'est bien cela la conversion: l'inverse et le Christ nous demande. Ces questions n'ont pas de réponse en dehors de la foi. Trop de structures tuent la foi. Nous sommes appelés à partir de la rencontre avec le Christ, se relancer de son regard sur le futur et de se concentrer sur la centralité de la foi; ensuite seulement et uniquement, la réforme tant désirée trouvera sa forme qui vient de l'Evangile.

Le programme est le même à chaque instant: repartir du Christ, de Sa Braise vivante en son Coeur, allumer la mèche qui fume encore afin que le dynamisme de l'Eglise continue.

Jésus, notre Dieu des paraboles tirées de la terre, Lui qui vient du ciel dans le monde terre à terre  dirait dans Sa Simplicité: ne pas mettre la charrue avant les boeufs.