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jeudi, 14 mars 2013

Cardinal Bergoglio, Pape François, faire connaissance

deuxpapes_160.jpgCe matin, le nouveau Pape a préféré allé remercier la Vierge plutôt que d'aller chez le couturier. Cette simpicité évangélique est bien son empreinte dès le début. Il ne fut pas au trône pour recevoir l'obéissance des Cardinaux, tout comme ce fut lui qui est allé vers le Cardinal Diaz assis dans sa chaise roulante. Le Pape François n'a pas pris la voiture pour se rendre à Sainte Marthe mais a tenu à prendre le car avec ses frères Cardinaux.
 
Quelques extraits de ses pensées théologiques:
 
C'EST L'ESPRIT SAINT QUI FAIT L'HARMONIE

"Dans l’Église, c’est l’Esprit Saint qui fait l’harmonie. L’un des premiers Pères de l’Église a écrit que l’Esprit Saint « ipse harmonia est », est lui-même l’harmonie. Il est lui seul l’auteur à la fois de la pluralité et de l’unité. Seul l’Esprit peut susciter la diversité, la pluralité, la multiplicité et en même temps faire l’unité. Car lorsque nous voulons, nous, faire la diversité, nous provoquons des schismes et lorsque nous voulons faire l’uniformité, nous réalisons l’homologation. À Aparecida, nous avons collaboré à ce travail de l’Esprit Saint".
 
LA FIDELITE

"Si l’on demeure dans le Seigneur, on sort de soi-même. Paradoxalement, précisément parce que l’on demeure. Si l’on est fidèle, on change. On ne reste pas fidèle, comme les traditionalistes ou les fondamentalistes, à la lettre. La fidélité est toujours un changement, un fleurissement, une croissance. Le Seigneur opère un changement en celui qui lui est fidèle".
 
LE COURAGE APOSTOLIQUE

"Pour moi, le courage apostolique, c’est semer. Semer la Parole. La rendre à celui et à celle pour lesquels elle est donnée. Leur donner la beauté de l’Évangile, l’émerveillement de la rencontre avec Jésus… et laisser l’Esprit Saint faire le reste. C’est le Seigneur, dit l’Évangile, qui fait germer et fructifier le grain".
 
LES LAICS

"Leur cléricalisation est un problème. Les prêtres cléricalisent les laïcs et les laïcs nous demandent d’être cléricalisés… C’est vraiment une complicité pécheresse. Et quand on pense que le baptême seul pourrait suffire".
 
L'ESPERANCE

"Nos certitudes peuvent devenir un mur, une prison qui enferme l’Esprit Saint. Celui qui isole sa conscience et la laisse en dehors du chemin du peuple de Dieu ne connaît pas la joie de l’Esprit Saint qui soutient l’espérance. C’est le risque que court la conscience isolée. La conscience de ceux qui, du monde fermé de leurs Tarsis, se plaignent de tout ou, sentant leur identité menacée, se jettent dans la mêlée pour, finalement, être encore plus occupés d’eux-mêmes, faire encore plus référence à eux-mêmes".
 
LA CHARITE

"Voir les gens non comme ils devraient être mais comme ils sont et voir ce qui est nécessaire. Sans prévisions et sans recettes mais avec une ouverture généreuse. Pour les blessures et les fragilités, Dieu a parlé. Permettre au Seigneur de parler… Dans un monde que nous ne réussissons pas à intéresser par nos paroles, seule Sa présence qui nous aime et nous sauve peut intéresser. La ferveur apostolique se rénove pour témoigner de Celui qui nous a aimés en premier".

LA PIRE CHOSE QUI PUISSE ARRIVER A L'EGLISE

"C’est ce que de Lubac appelle la «mondanité spirituelle». C’est le danger le plus grand pour l’Église, pour nous qui sommes dans l’Église. «Elle est pire», dit de Lubac, « plus désastreuse que cette lèpre infâme qui avait défiguré l’Épouse aimée au temps des papes libertins ». La mondanité spirituelle, c’est se mettre au centre. C’est ce que Jésus voit faire aux pharisiens: « … Vous qui vous glorifiez. Qui vous glorifiez vous-mêmes, les uns les autres".
 

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