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jeudi, 29 novembre 2012

Lorsque le cinéma croit au diable

Le diable, le malin, Satan existe. C'est un ange déchu, le plus beau, qui a commis un péché d'orgueil. Il portait la Lumière ("Luce fereo" en latin), d'où son som Lucifer. 

Il y a certes aussi des maladies psychiques et psychiatriques. L'art pastoral consiste à bien discerner. 

L'intervention de Mgr Alain Chardonnens sur le secret ne parlait pas de possession, qui est la forme ultime et extrême de l'action du diable. Il parlait bel et bien d'ouvir une porte au malin. Il y a donc d'autres formes, avec une gradualité de gravité, soit des liens plus ou moins forts qui peuvent s'établir jusqu'à l'infestation; on parlera alors plutôt de délivrance, de libération. 

La vie chrétienne

Pour un chrétien, la fréquentation des sacrements (Messe et confession), la prière, la dévotion à la Vierge Marie, l'intercession de l'Ange Saint Michel, le recours à l'eau bénite, une bénédiction par un prêtre... peuvent aider notablement pour rester attacher à Dieu qui est vainqueur et le plus fort. Le diable n'est qu'une créature. 

En cas de possession, seul un prêtre, avec l'autorisation de l'évêque, peut pratiquer un exorcisme. Cela est rare mais cela arrive parfois (quelques signes: voix grave ou totalement différente; langue parlé différente voir inconnue; force surhumaine; réaction face au Saint Sacrement et la Croix; science des choses cachées...)

- l'eau bénite est une très grande protection. Sainte Thérèse d'Avila pensait que rien ne mettait plus en fuite les démons que l'eau bénite (j'ajoute avec humour: car le diable ne sait pas nager!)

- la dévotion à la Vierge Marie; par son humilité Dieu lui a donné un grand pouvoir. Il y a une inimitié entre le démon et Marie. Il la craint. 

- la prière à Saint Michel Archange:

Saint Michel Archange, Défendez-nous dans le Combat, Soyez notre Protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.Que Dieu lui commande, nous vous en supplions. Et vous, Prince de la Milice Céleste, par la puissance divine, repoussez en enfer Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour la perte de nos âmes. Amen.

Paul VI, Pape du Concile Vatican II

images.jpeg« La fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu » (Paul VI) 
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« Devant la situation de l'Église d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu. 


Nous voyons le doute, l'incertitude, la problématique, l'inquiétude, l'insatisfaction, l'affrontement. On n'a plus confiance dans l'Église. On met sa confiance dans le premier prophète profane venu qui vient à nous parler de la tribune d'un journal ou d'un mouvement social, et on court après lui pour lui demander s'il possède la formule de la vraie vie, sans penser que nous en sommes déjà en possession, que nous en sommes les maîtres. Le doute est entré dans nos consciences, et il est entré par des fenêtres qui devraient êtres ouvertes à la lumière. La critique et le doute sont venus de la science, laquelle pourtant est faite pour nous donner des vérités qui non seulement ne nous éloignent pas de Dieu, mais nous le font chercher encore davantage et le célébrer plus intensément. Les savants sont ceux qui courbent la tête, qui s'interrogent le plus douloureusement. Ils finissent par dire : « Je ne sais pas, nous ne savons pas, nous ne pouvons pas savoir ». L'enseignement devient source de confusion et de contradictions parfois absurdes. On célèbre le progrès pour pouvoir ensuite le démolir par les révolutions les plus étranges et les plus radicales, pour renier toutes les conquêtes, pour redevenir primitifs après avoir tant exalté les progrès du monde moderne. 


Dans l'Église également règne cet état d'incertitude. On croyait qu'après le Concile le soleil aurait brillé sur l'histoire de l'Église. Mais au lieu de soleil, nous avons eu les nuages, la tempête, les ténèbres, la recherche, l'incertitude. Nous prêchons l'oecuménisme, et nous nous séparons toujours davantage les uns des autres. Nous cherchons à creuser des abîmes au lieu de les colmater. 


Comment cela a-t-il pu se produire ? Une puissance adverse est intervenue dont le nom est le diable, cet être mystérieux auquel Saint Pierre fait allusion dans sa lettre. Combien de fois, dans l'Évangile, le Christ ne nous parle-t-il pas de cet ennemi des hommes ! Nous croyons à l'action de Satan qui s'exerce aujourd'hui dans le monde précisément pour troubler, pour étouffer les fruits du Concile oecuménique, et pour empêcher l'Église de chanter sa joie d'avoir repris pleinement conscience d'elle-même. 
Et c'est pourquoi nous voudrions, aujourd'hui plus que jamais, être capables d'exercer la fonction, confiée par Dieu à Pierre, de confirmer nos frères dans la foi. Nous voudrions vous communiquer ce charisme de la certitude que le Seigneur donne à celui qui le représente sur cette terre, quelle que soit son indignité. La foi nous donne la certitude, l'assurance, lorsqu'elle se fonde sur la Parole de Dieu, acceptée et reconnue comme conforme à notre raison et à notre âme humaine. Celui qui croit avec simplicité, avec humilité, sent qu'il est sur la bonne voie, qu'il a un témoignage intérieur qui le réconforte dans la difficile conquête de la Vérité.

Le Seigneur est lui-même lumière et Vérité pour celui qui accepte sa Parole. Et alors sa Parole n'est plus un obstacle sur le chemin de la Vérité et de l'être, mais une échelle par laquelle nous pouvons monter à la conquête du Seigneur qui se montre à nous par la foi, laquelle est anticipation et garantie de la vision définitive. Nous savons que, dans l'humanité d'aujourd'hui, il existe un très grand nombre d'âmes humbles, simples, pures, droites, fortes, qui suivent l'invitation de Saint Pierre à être « forts dans la foi ». Nous voudrions que cette force de la foi, cette assurance, cette paix, triomphent de tous les obstacles. Nous invitons tous les fidèles à un acte de foi simple et sincère, à un effort psychologique pour arriver à prononcer au plus intime d'eux-mêmes cet acte conscient d'adhésion : « Seigneur, je crois dans ta parole, je crois dans ta révélation, je crois en celui que tu m'as donné comme témoin et garant de la révélation, pour éprouver avec la force de la foi l'anticipation de la béatitude de la vie qui nous est promise avec la foi. » 

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