Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 01 novembre 2012

L'année de la foi et les 50 ans du Concile Vatican II

Depuis l'ouverture de l'année de la foi le 11 octobre 2012 sur la place Saint Pierre, une nouvelle lune a été proposée aux chrétiens (lire discours de la lune de Benoît XVI)

Je me réfère simplement au discours dit "de la lune" du bienheureux Jean XXIII le soir du 11 octobre 1962 ( ma personne ne compte pas, je suis un frère, et lorsque vous rentrez à la maison donnez une caresse à vos enfants de la part du Pape ), sans oublier le projet de Kennedy pour envoyer des hommes sur le seul satellite de la Terre. La foi nous arrache à la pesanteur humaine. 

Faire briller la foi

Nous avons tous besoin d'un grand projet, un horizon, un objectif, pour soutenir notre vie. Le réveil de la foi, qui semble s'éclipser en Occident, et l'application du Concile font office de nouveau projet qui projette l'Eglise en avant. 

9788871809878g-1.jpgLe livre du Cardinal suisse Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l'Unité des chrétiens, "Le Mystère du grain de moutarde - fondements de la pensée théologique de Benoît XVI" ( en italien - Lindau, avril 2012) est une belle introduction pour ce voyage dans le ciel de la foi. 

Reproduction à l'identique

Pour être franc, je crains une certaine reproduction à l'identique, soit que ce 50ème anniversaire consiste à une simple représentation de ce que nous avons vécu, analysé et mis en place dans un passé plus ou moins récent, alors que la nouveauté de la foi et la lecture des textes du Concile, synthétisés dans le Catéchisme et le Compendium de Benoît XVI, semble mis entre parenthèses et laisser dans l'ombre. 

L'esprit est dans la lettre

L'esprit du Concile est encore devant nous, car il est glissé dans la lettre. Les textes du Concile, et non pas l'analyse "des experts" en gauche-droite ou progressistes-conservateurs, sont l'héritage authentique de cet événement. 

Mgr Koch a bien raison de citer le théologien qui a définitivement marqué les 50 dernières années de la vie de l'Eglise, Joseph Ratzinger:

"à l'origine de l'être chrétien, il n'y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais bien plutôt une rencontre, un événement, avec une personne qui donne à la vie sa direction décisive". 

Il faut oser se poser la question: avons-nous vécu ce que voulait l'Esprit Saint dans le Concile ? La nouveauté de la foi, toujours jeune, belle et attirante, nous attend durant toute cette année. 

Les commentaires sont fermés.