Le Vatican essuie une cyber-attaque anonyme

Le site Internet du Vatican de nouveau victime d’une cyber-attaque

Une nouvelle fois, le site Internet officiel du Saint-Siège, www.vatican.va, ainsi que plusieurs autres sites du Vatican, ont été temporairement attaqués dans l’après-midi du 12 mars 2012 par des hackers militants. Les pirates informatiques se réclamant du groupe “Anonymous“ annoncent cette fois-ci avoir réalisé une “incursion“ dans les systèmes informatiques de Radio Vatican qui se révèle cependant sans conséquences.

 

Comme 5 jours plus tôt, quelques sites Internet du Vatican (dont celui de L’Osservatore Romano) ont été rendus temporairement inaccessibles dans l’après-midi du 12 mars. La première attaque massive du site officiel du Saint-Siège avait duré une douzaine d’heures. Il semble cependant, a appris I.MEDIA, que les services du Vatican n’avaient alors pas eu raison des hackers mais que ces derniers avaient abandonné leur attaque au milieu de la nuit.

 

Cette fois-ci, le groupe “Anonymous“ indique s’en être également pris au site Internet deRadio Vatican et publie en ligne une série de noms et de mots de passe appartenant au personnel de la radio du pape. Pour autant, a-t-on indiqué à I.MEDIA, ces données sont anciennes et ne se trouvaient pas dans la base de données de la ‘radio du pape’.

 

En guise de revendication, “Anonymous“ évoque la polémique concernant les incidences des émissions électromagnétiques des antennes de Radio Vatican installées au Nord de Rome (Italie). Des riverains accusent ainsi la radio d’être à l’origine de pathologies cancéreuses diagnostiquées sur des enfants et des adultes vivant à proximité des émetteurs. “Anonymous, affirme un communiqué, ne peut tolérer que ces crimes restent impunis“.

 

Le 7 mars dernier, le même groupe de hackers anonymes indiquait vouloir dénoncer la “doctrine“, les “liturgies“ et les “concepts absurdes et anachroniques“ de l’Eglise catholique, présentée comme une “organisation à but lucratif“.

 

Si ces attaques répétées ont bloqué plusieurs sites ou ralenti la vitesse de navigation sur ces sites, plusieurs observateurs font remarquer en revanche que les hackers ne sont pas parvenus à entrer dans les systèmes. Pour l’heure, le Saint-Siège n’a pas souhaité réagir à ces attaques qui, par ailleurs, touchent tour à tour de nombreuses organisations à travers le monde.

 

AMI/© I.MEDIA