Andrea Tornielli à l'école de Saint François de Sales

Traduction: Benoìt et Moi

Source: Andrea Tornielli

Chers amis, hier, j'ai participé à la rencontre du Cardinal Angelo Scola avec les journalistes, à l'occasion de la fête de notre saint patron, saint François de Sales (1), évêque de Genève et docteur de l'Église qui a vécu entre 1567 et 1622. L'archevêque a commencé son discours par la lecture de quelques très belles citations de «Philothée», l'introduction à la vie dévote écrite par le saint. Ce sont des mots qui gardent intacte leur actualité et peuvent représenter une sorte de vademecum pour ceux qui fournissent de l'information.

«Quand je parle de mon prochain, ma bouche en utilisant la langue, est à comparer au chirurgien maniant le scalpel dans une opération délicate entre les nerfs et les tendons: le coup qui vibre doit être très précis en exprimant ni plus ni moins que la vérité».

« Que ton discours soit calme, franc, sincère, sans fioritures, simple et véridique. Tiens-toi éloigné de la duplicité, de la ruse et de la dissimulation. Il est vrai que toute vérité n'est pas doit toujours être dite; mais en aucun cas, il n'est permis d'aller contre la vérité» . 

«Il faut suivre l'interprétation la plus bienveillante des faits. Nous devons toujours agir de cette façon, Philothée, interprétant toujours en faveur du prochain; et si une action avait cent aspects, toi, arrête toujours ton attention sur le plus beau .... »

«L'homme juste, quand il ne peut excuser ni le fait ni l'intention de quelqu'un qu'il sait par d'autres voies être un homme bon, refuse de juger, se l'ôte de l'esprit, laissant la sentence à Dieu seul... Quand nous ne pouvons pas excuser le péché, rendons-le au moins digne de compassion , en l'attribuant à la cause la plus compréhensible que l'on puisse envisager, comme l'ignorance et la faiblesse».

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(1) Le saint patron des journalistes et des écrivains