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mercredi, 25 janvier 2012

Christine Boutin: liberté et démocratie pour les politiques ?

Rappelons ici que les catholiques sont libres de voter pour les partis qu'ils jugent bons selon leurs convictions, en suivant la doctrine sociale de l'Eglise, ce qui exclu le communisme et le fascisme. Enfin, aucun parti n'est parfait.

Lire également Jean-Marie Guénois sur la Franc-Maçonnerie. Cette dernière, dont l'appartenance est toujours interdite pour tous les catholiques, est bel et bien pour l'inégalité. 

Commentaires

Fascisme?! Aujourd'hui, où?
Par ailleurs quel texte de référence?

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Humanum Genus, 20 avril 1884 , pour la franc-maçonnerie
Mit brennender Sorge, 21 mars 1937, condamnation du nazisme
Divini Redemptoris, 19 mars 1937, contre le communisme

Écrit par : e | jeudi, 26 janvier 2012

Le culte du chef, le nationalisme sont les fumées du fascisme. Mais vous avez raison, les fascismes sont quasi inexistants.

Écrit par : Dominique Fabien | jeudi, 26 janvier 2012

Non abbiamo bisogno des années 30 de Pie xi sauf erreur

Écrit par : Dominique Fabien | jeudi, 26 janvier 2012

Les fumées du diable surtout!
je ne connais que le "fascisme historique", donc je pense qu'employer le mot fascisme c'est employer le vocabulaire de l'ennemi. En effet dès les années trente les communistes ont réduit "ad fascismum" tous ceux qui s'opposaient à leur politique impérialiste et notamment armée (cf Espagne et sa bolchevisation entre généraux au poing levé, drapeaux rouges sur les édifices officiels, immenses portraits comme si l'on s'était trouvé sur la place rouge, sans parler de l'élimination sauvage de tous les ennemis de classe et des catholiques).
L'on ne peut pas dire que les communistes et leurs alliés du socialisme nationaliste aient donc à des leçons à donner aux autres et c'est pour cela que je crois que le mot fascisme doit vraiment être employé par rapport à son sens premier et dans le contexte stricto sensu de parti italien.
Je crois à l'importance du vocabulaire qui fait partie du combat. Nous ne voyons tous les jours et d'autant plus que avec les nouveaux médias du XXIème siècle.

Écrit par : e | samedi, 28 janvier 2012

Il y a me semble-t-il les fascismes, avec différentes classifications: le nazisme, Mussolini et Franco.... dont vous parlez très justement.
Le Cardinal Journet et son ami Maritain eurent le courage de s'opposer également aux fascismes, qui pour eux n'étaient pas un moindre mal, mais deux totalitarismes, en ce sens que la personne ne serait utlimement que pour la société. L'histoire leur a donné raison, tout comme l'attitude de Saint Josémaria qui laissa la liberté politique aux laïcs, tout en ne permettant pas d'adhérer ni au communisme ni au francisme.

Écrit par : Dominique Fabien | samedi, 28 janvier 2012

Tout est question de vocabulaire, l'on en revient à l'échange précédant. Peut on dire aussi qu'il y a des communismes de différentes classifications, comme l'on parle pour une certaine pratique religieuse, très en progrès notamment depuis ce que les journalistes appellent printemps, d' une pratique tolérante et de l'autre non, suivant que le texte de référence est ou non appliqué à la lettre, et les circonstances de son application? La question est si l'essence est la même ou bien s'il y a des conceptions politiques différentes qui font qu'on ne peut les classer exactement pareil, dans un cas il s'agit de régimes totalitaires privant les individus de la notion même d'individualité et de conscience, et dans l'autre de régimes autoritaires, avec des restrictions liées à un contexte particulier mais qui n'ont pas comme but de "fabriquer de force un homme nouveau". Je ne place donc pas le fascisme historique de Mussolini né du socialisme radical au niveau du franquisme, réaction d’auto-survie d’une partie de la population vivant dans une situation de plus en plus insurrectionnelle et meurtrière, par rapport notamment à la liberté religieuse (la prétention de façonner un homme nouveau n'était pas le but de l'insurrection militaire, contrairement à ses adversaires, même si la mise en place d'un régime "stable" a entraîné par la suite des conséquences que St Josemaria a dénoncées d'une manière non manichéenne sans s'associer au pouvoir mais en continuant son oeuvre de l'Opus Dei qui pourtant pour ses adversaires est considéré comme le "bras religieux du franquisme et machin en isme sulfureux!)
Merci pour la référence à "Non abbiamo bisogno" que grâce à vous, j'ai retrouvé sur le site vatican va, mais qui n'apparait qu'en italien, anglais et espagnol. Effectivement sur beaucoup de sites l'on dit que ce texte est contre le fascisme, le mettant en parallèle avec "Mit Brennender Sorge" notamment. Je l'interprète avec plus de nuance même si certains diront que le Pape ne pouvait pas s'exprimer différemment car il était en Italie...Il s'explique pourtant avec courage et des mots sans équivoques par rapport à des évènements concrets, mais il en reste à la mission de l'Église. J'ai trouvé une analyse de ce texte sur le site "le québecois libre :"PIE XI, LE CORPORATISME ET LE FASCISME" par Daniel Vignola, qui est plutôt « libertarien » ici www.quebecoislibre.org/031220-13.htm Citation:[...]" Nulle part, cependant, Quadragesimo Anno [ndl texte ayant précédé « Non Abbiamo Bisogno »] ne dénonce le fascisme. L'objet de l'encyclique consiste à condamner le libéralisme, le socialisme et le communisme ainsi qu'à présenter un type d'organisation sociale conforme à la doctrine de l'Église. « Qu'ils se souviennent tous que ce socialisme éducateur a pour père le libéralisme et pour héritier le bolchevisme » (section 122). Plutôt que d'avoir été des vengeances de Mussolini à l'encontre d'un prétendu antifascisme de Pie XI, les agressions fascistes du printemps 1931 contre l'Action catholique s'expliquent par le principe guidant l'État fasciste: « Tout dans l'État, rien contre l'État, rien hors de l'État ». Le régime Mussolini désirait s'assurer d'un monopole sur les activités de la jeunesse, incluant celles de l'Action catholique. Alors que le fascisme considérait la religion comme un instrument de gouvernement, le Vatican considérait plutôt que c'est l'État qui devait lui servir de bras séculier pour imposer ses préceptes. Voilà où logeait la source de la discorde. Dans son encyclique Non Abbiamo Bisogno rendue publique le 29 juin 1931, Pie XI confirma n'avoir aucune velléité antifasciste ». En conclusion c'est vrai que l'on a tendance à vouloir faire rentrer dans des cases des situations très différentes. En France au début du XXème siècle les méthodes d'expropriation des biens de l'Eglise et de l'interdiction des congrégations religieuses qui durent s'exiler, et à la même époque l’épuration des officiers catholiques de l’armée française, ce qui entraîna une armée « décapitée » à la veille de 1914 (www.contreculture.org/AG%20Combes.html), qu’était-ce par rapport aux restrictions qu’imposeront le régime mussolinien ou franquiste? Des partis politiques qui parlent à outrance de laïcité aujourd'hui dans quelles cases les mettre? Ce qui est sûr qu’il n’y a pas de pays en Europe où de grands sauf celui de M. Orban en Hongrie et pourtant ce parti est vilipendé… Il n'est jamais facile d'être catholique. Je sais, j'exagère avec mon long message qui montre au mieux mon intérêt pour le sujet! Indulgence sollicitée.

Écrit par : e | jeudi, 02 février 2012

Merci pour votre apport très intéressant!

Écrit par : Dominique Fabien | samedi, 04 février 2012

Les commentaires sont fermés.