Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 10 août 2011

Véritable réseau homosexuel dans le clergé

7770_john-jeffrey_190x125.jpgPour certaines personnes, c'est une évidence qui cause bien des souffrances, pour d'autres encore, une vérité trop lourde a affronté, aussi autant ne pas approfondir, pour d'autres enfin un secret savamment et intentionnellement bien gardé, en réseau, en vase clos, qui fonctionne comme une petite mafia, cooptant ses dirigeants et éloignant violemment, ouvertement ou secrètement, ses opposants lucides, intègres et clairvoyants; une véritable élimination. Une super structure culturelle est parfois en place qui peut toucher toute l'organisation et la gestion d'un diocèse.

L'action résolue de Ratzinger, allié fidèle de Jean Paul II, et désormais de Benoît XVI, est en train de porter ses fruits, comme le confirme, soit l'éloignement des évêques ou des prélats coupables, soit la nomination d'évêques intègres, limpides et transparents. La sourde opposition intra-ecclésiale ou cléricale à Benoît XVI trouve alors une de ses origines, car orientée contre son action claire et forte envers ce milieu, pourtant plein de respects envers les personnes.

-----

Extraits

Marco Tosatti, Roma.

Vatican Insider

Miami Vices

Une enquête réalisée par un groupe de fidèle laïc américain documente l'existence d'un réseau de prêtres homosexuels dans le diocèse de Miami qui était conduit jusqu'à l'an dernier par Mgr John C.Favalora.

Cette nouvelle fut publiée par un journal américain "Gawker". L'image produit un certain effet: un chapelet posé sur un Evangile juste à côté deux préservatifs, avec un titre: "La cité du péché" (Sin city).

La source de cette article se base sur une enquête réalisée par un groupe de laïcs de la Floride du Sud, qui se sont surnomés "Christifideles" (les fidèles du Christ), auteurs d'un rapport qui met en évidence un vrai et authentique réseau de prêtres homosexuels dans le diocèse américain de Miami en Floride; une enquête qui peut avoir probablement joué un rôle dans l'éloignement - avant son terme normal - de l'archevêque J.C. Favalora, remplacé par un évêque sérieux Thomas Wenski. Ce dernier commence à faire place nette pour réformer entièrement et fidèlement le diocèse. Rien n'est simple, car le rapport accuse son prédécesseur d'avoir permis et alimenté "une super-structure homosexuelle" dans les 195 églises, écoles, missions, séminaires et universités qui formaient l'archidiocèse de Miami. ... Un prêtre de Pologne, bien fidèle lui aussi, fut déplacé de paroisses en paroisses avant d'être renvoyé.

Le rapport contient plus de 400 pages; et le journal Gawker, dans son article écrit par Brandon K.Thorp, déjà journaliste du Miami Times, intitulé trop facilement "Miami Vices" (la série américaine de deux flics) en résume une centaine.... De la simple lecture du rapport et de l'article naissent passablement de questions.... Il est vrai que l'an passé, Mgr Favalora, bien que jouissant d'une bonne santé, a dû laisser sa charge d'une façon inexplicable; sûrement aussi que durant le règne du Pape Benoît XVI, les prélats, les évêques et les évêques, de la Curie et hors de la Curie, déclarés homosexuels, suspectés tels ou plus que suspectés, avec des histoires et des relations, furent systématiquement renvoyés (ceci explique peut-être l'antipathie envers Ratzinger de la part des milieux homosexuels, comme le témoignèrent les panneaux obscènes durant la Gay Pride de Rome).

Mais pourquoi a-t'il fallu autant de temps ? Et si Miami est un cas exemplaire et extraordinaire, n'est-il pas possible qu'ailleurs dans le monde, par exemple dans le centre ou le sud de l'Italie, voir ailleurs, il y ait aussi des petits Miami ?

L'alors Cardinal Ratzinger n'avait pas hésité à dire "que de souillures dans l'Eglise" (chemin de Croix, Colisée 2005); le travail qu'il est en train d'accomplir de façon silencieuse semble bien justifier a posteriori cette lourde constatation.

N.B: Les conclusions de ce très long rapport sont assez identiques avec l'enquête d'un autre journaliste américain, Michael Rose, auteur de Good Bye Good Men, qui a découvert une "mafia rose" parmi le clergé, qui élognait systématiquement les séminaristes et les prêtres fidèles à l'Eglise.

Les commentaires sont fermés.