mercredi, 10 août 2011
La bienheureuse Mère Teresa de Calcutta "invitée spéciale" des JMJ
250 catéchèses en 21 langues sont prévus pour les JMJ ainsi que 300 lieux d'animations culturelles.
Maria, jeune volontaire américaine (Wisconsin), lors d'une interview pour la WebTV des JMJ, invite les jeunes à venir voir l'expo sur la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta.
Une proposition peut retenir l'attention: l'exposition sur la vie et les oeuvres de la petite Soeur des Pauvres, la même qui fut présentée à Rome lors de sa béatification en 2003. Après avoir tournée le monde, elle fait une halte pour les jeunes réunis à Madrid.
Des photos inédites, une vidéo de ses funérailles en Inde en septembre 1997, sa biographie, ses fondations, ses notes ainsi que des reliques, dont ses sandales et son fameux sari bleu et blanc, sont visibles. C'est assez incroyable comment ce petit bout de femme, totalement non conforme au canon physique médiatique imposé par les images de la pub, a réussi à être tant photographiée, médiatisée et connue dans le monde entier.
Son secret fut tout simple, reposant sur la prière et une intense vie intérieure qui rendirent son corps usé et courbé comme transfiguré par la beauté de l'âme, anticipation de la gloire de la Résurrection. Mère Teresa est lumineuse et fascinante à regarder. Selon une expression, elle péte l'écran! Mère Teresa eut son corps comme brûlé par les heures d'adoration devant le soleil de l'Eucharistie.
« Si un jour je deviens sainte, je serai certainement une sainte de ‘l’obscurité’. Je serai continuellement absente du Ciel, pour [allumer] la lumière de ceux qui se trouvent dans l’obscurité sur la terre… ».
Le postulateur de la cause de canonisation à mise à jour ses écrits, notamment sa nuit intérieure, qui avait retenu l'attention des médias. Cette obscurité, totalement inconnue des ses proches, a duré 50 ans. La lecture de ses notes après son décès fut dès lors une révélation.
Le Père explique bien que cela ne fut pas un manque de foi, ni des doutes, car sa vie de prière fut toujours faite avec grande fidélité, mais une grâce que le Seigneur lui a donné afin de participer à ses souffrances lors de son Agonie au Jardin des Oliviers. La stupeur de Mère Teresa fut que, bien qu'expérimentant l'abbandon de Dieu, elle répandait malgré elle, chez les autres, la lumière de la foi, de l'amour et de l'espérance. La croix et la souffrance sont fécondes.
Celle qui a vécu parmi les plus pauvres de la planète nous redit encore que la plus terrible des pauvretés pour une personne est celle de ne pas être voulue, désirée, attendue et aimée.
Métro: ligne 4, sortie (Salida) Serrano , Calle (rue) Marques de Villamagna 6.
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