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mardi, 02 août 2011

Cardinal Ouellet et l'identité de l'évêque

CardinalMarcOuellet.jpgL'évêque est configuré au Christ. Dans sa relation avec les baptisés, il est un Père, doté d'une foi forte qui lui donne sérénité et confiance en la Providence. Il est invité à la prière, pour ne pas se lancer uniquement dans l'action, mais entrer dans la contemplation afin de vivre le repos au milieu des nombreuses charges qu'il porte.

Dans l'Osservatore Romano, Son Eminence Monseigneur Marc Ouellet, préfet pour la Congrégation des évêques, celui qui propose notamment avec d'autres Cardinaux et les nonces apostoliques les candidats au Pape, publie un texte de méditation sur l'identité de l'évêque. Ce canadien est inspiré par le premier évêque du Canada Mgr Laval. A la fin de son article, il note:

"un siècle avant la mort de Mgr Laval, en 1608, année de la fondation du Québec, Saint François de Sales, le saint évêque d'Annecy, proche de Genève, publiait sa fameuse "Introduction à la vie dévote" qui marquera le grand siècle de la spiritualité française et par dessus tout qui favorisera la diffusion dans toute l'Eglise l'appel universel à la sainteté. Je dois personellement beaucoup, termine le prélat, à ce Saint évêque d'Annecy qui a inspiré François de Laval et tant d'autres saints, comme Saint Vincent de Paul, Sainte Jeanne de Chantal, Saint Jean Eudes et Saint Louis Marie Grignon de Montfort".

Lu sous Wikipedia

.... Néanmoins, là où François de Sales se démarqua de ses contemporains, c'est dans son attitude vis-à-vis du protestantisme. C'est par elle qu'il reçut le qualificatif d'œcuménique. Voici ce qu'il disait au chapitre de la cathédrale :

« C'est par la charité qu'il faut ébranler les murs de Genève, par la charité qu'il faut l'envahir, par la charité qu'il faut la recouvrer [...]. Je ne vous propose ni le fer, ni cette poudre dont l'odeur et la saveur rappellent la fournaise infernale [...]. C'est par nous-mêmes que nous devons repousser l'ennemi [...], par l'exemple et la sainteté de notre vie [...]. Il faut renverser les murs de Genève par des prières ardentes et livrer l'assaut par la charité fraternelle ».

Les armes de François de Sales ne furent pas les foudres de l'excommunication, ni la conversion par la force, mais uniquement les instruments de l'amour. C'est d'ailleurs l'une de ses devises : « Rien par force, tout par amour ». François de Sales incarna de façon exemplaire, au cours d'une existence souvent harassante, les plus hautes vertus évangéliques au point d'être appelé le Docteur de l'amour.

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