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dimanche, 10 juillet 2011

Benoît XVI relance la confession individuelle

Benoît XVI a décidé de relancer la confession et la direction spirituelle, notamment par un geste très suggestif et expressif: cet été, il prendra place dans un confessional durant la JMJ, la journée mondiale de la jeunesse à Madrid. Quelques jeunes se confesseront chez le Saint Père.

Le Vatican vient également juste de publier le document "Le Prêtre, Ministre de la Divine Miséricorde - Une aide pour les confesseurs et les directeurs spirituels". Il s'agit d'un manuel qui explique comment être un bon confesseur.

Commentaires

SUJET GRAVISSIME !

Je suis effaré lors de l'assistance à la Messe de constater que la quasi unanimité de l'assistance communie ... Or, on sait que la Confession dans le meme temps est tombée à son étiage le plus bas ! De deux choses l'une : ou bien tous ces participants sont en Etat de Grace , ou bien ils ne croient plus à la Présence Reelle ?
Ce qui me navre , c'est que plus aucun pretre ne met à ce sujet en garde les fideles ... Cela devrait etre le cas notamment lors des messes à rassemblement de circontance ( mariage , enterrement ) Est parce que tant d'intervenants en tout genre prennent d'assaut les micros lors des offices qu'ils n'en ont plus la possibilité ?

Gerard LETTERI

Écrit par : LETTERI gerard | dimanche, 10 juillet 2011

Sacrement valide?
Le Catéchisme de l'Eglise Catholique définit les modalités de la célébration du sacrement de Pénitence du n°1480 au n°1484.
Que penser de ces cérémonies pénitentielles,sans aveu personnel des péchés à un prêtre et avec absolution collective, organisées dans les paroisses, sans "nécessité grave" et donc sans respecter les normes énoncées par le n°1483 du CEC?
Les évêques ne peuvent pas ignorer ces pratiques et il est permis de se demander s'ils ont le droit de contrevenir au CEC,qui est, je suppose, un document du Magistère.Ont-ils toute latitude pour une interprétation très large des textes?C'est possible.
Le sacrement est-il valide dans ces conditions? Surtout si l'on considère que quasiment aucun pénitent (par ignorance ou facilité)ne fait suivre cette absolution collective d'une confession individuelle" en temps voulu"(CEC n°1483).
Cette question est grave car ces célébrations-qui constituent une solution de facilité pour tout le monde-attirent beaucoup de fidèles qui sont peut-être trompés ,même en matière grave(péchés graves , voire mortels!).
Je ne sais pas qui pourrait m'éclairer.

Écrit par : Lucie S. | lundi, 11 juillet 2011

Merci pour vos commentaires.
Le nouveau rituel de la confession prévoit deux formes de célébration: confession individuelle, confession individuelle avec préparation collective. La confession individuelle avec aveu oriculaire est l'unique forme ordinaire de donner le sacrement du pardon. Le rituel prévoit, non pas une troisième forme, mais un mode extraordinaire, soit l'absolution en cas de danger de mort, et l'impossibilité de confesser toutes les âmes présentes: cas typique: Titanic, chute d'un avion, guerre, afluence trop grande durant des périodes de fêtes qui laisserait des personnes sans le pardon durant un trop grand lapse de temps. C'est à l'évêque de définir si ces cas existent dans son diocèse... Le prêtre va inviter ceux qui le veulent à faire un acte de contrition, et il va donner l'absolution générale.

Pour recevoir une autre absolution générale, il doit y avoir au moment de la recevoir, la ferme volonté de confesser chaque péché mortel au plus tôt dans une confession individuelle, avec un prêtre. Sinon, on recoit alors invalidement le sacrement.

Pour une personne qui fréquenterait une fois une cérémonie avec absolution générale, il suffit de l'encourager à aller se confesser individuellement au plus tôt. C'est le sacrement de la joie, de la libération! Un vrai bonheur que la confession!

Or, il y a des abus.... Des cas d'urgence sont inventés, et le manque de prêtre n'est pas une raison suffisante pour organiser une célébration avec absolution générale.

Le Saint Siège a demandé, à un diocèse de Suisse, ne mettre fin aux absolutions générales; mais dans la pratique, elles continuent. Dans l'état, pratiquer soi-même la confession pour rayonner de la joie du pardon. Le bien finit toujours par vaincre sur le long terme.
J'espère avoir répondu, au mieux ? à votre excellente question.

Écrit par : Dominique Fabien | lundi, 11 juillet 2011

CELEBRATIONS PENITENTIELLES,sans aveu personnel des péchés à un prêtre et avec absolution collective(suite)
Un grand merci pour vos éclaircissements qui m'ont permis d'avancer.
Vous admettez donc qu'il y a des abus et que le Saint-Siège n'est pas toujours obéi.Que des questions de prérogatives jalouses passent avant le salut des âmes est bien triste en vérité!
Le CEC(n°1483) dit que" la validité de l'absolution" est suspendue au fait que le pénitent devra ultérieurement confesser individuellement ses péchés à un prêtre.(On ne voit donc pas bien l'intérêt de participer à ces célébrations,en dehors des situations d'urgence, si au final il faut recourir à la confession individuelle).Vous dites que cette obligation ne concerne que les péchés mortels alors que le CEC parle des péchés en général.(Ce serait à clarifier).Il y a là une difficulté
Un pénitent qui a laissé s'obscurcir sa conscience depuis des années n'est pas toujours en mesure, tout seul, sans un prêtre, d'évaluer la gravité de ses actes.(J'ai même entendu une néophyte dire que l'avortement ne pouvait pas être une faute car c'est légal).Si bien qu'après une absolution générale,un pénitent coupable de péchés très graves mais décidé à ne pas les confesser ultérieurement, peut se croire absous alors que le sacrement est invalide pour lui.La foi des simples, si chère à Benoît XVI, risque d'être abusée par de telles pratiques très enracinées dans la plupart des paroisses(du moins en France), en raison de leur caractère démagogique et de leur apparence de modernité.D'autre part, les modalités d'application sont si complexes que peu de fidèles s'y retrouvent.Et très peu se posent des questions!
Si l'on ne peut être entendu par l'évêque de son diocèse, à qui peut-on s'adresser pour exposer son malaise?Au Nonce?A la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements?
L'affaire est grave si de nombreux fidèles, dans leur candeur,sont en réalité privés d'un sacrement valide...sans le savoir.
Réjouissons-nous que Benoît XVI cherche à remettre à l'honneur la confession individuelle, qui , seule, libère la conscience et apporte la joie du pardon de Dieu.

Écrit par : Lucie S. | mardi, 12 juillet 2011

Oui, l'Eglise n'est pas toujours suivie en effet... Un prêtre qui ne se confesse plus, c'est assez terrible... car il ne devient plus capable de bien confesser... Un bon confesseur est un bon pénitent.
La condition pour la validité du sacrement est la contrition au moins imparfaite. L'absolution n'est donc pas magique, elle est au service de l'âme. Le sacrement remet les péchés mortels, mais aussi les péchés véniels. Ces derniers peuvent être effacés par la pénitence, alors que les péchés mortels ne le peuvent pas. Confesser les péchés véniels est hautement conseillé car cela fortifie l'âme, lui donne une plus grande finesse, et évite les péchés véniels futurs. Au fond le péché est un manque d'amour.
Pour revenir à la fréquentation fréquente du pardon, la sainteté personnelle est le plus beau témoignage. Padre Pio, le Curé d'Ars, le bienheureux Jean Paul II nous laisse des puissants témoignages de confesseurs. Donc allons-nous même en premier là ou nous aimerions inviter les autres. Oui, le pardon est une très grande, très grande joie. L'état de grâce est la source du plus grand bonheur!

Écrit par : Dominique Fabien | mardi, 12 juillet 2011

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