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samedi, 09 juillet 2011

L'homme réduit à une simple bête

embryon.jpgBien avant l'école élémentaire, on apprend, aux tout petits enfants, avec papa et maman, avec tonton ou tati, avec papi et mami, le nom des animaux: l'élephant, la girafe, la vache... chaque nom à son dessin. Chacun de nous connaît ces petits livres qui amusent tant les enfants, mais aussi petits et grands. Puis, on va au zoo lorsque les enfants grandissent, puis peut-être au cirque Knie. Les petits sont tout heureux de reconnaître les animaux et disent: "chat! oiseau! vache!, lion! " et nous rigolons ... Mais si le petit se met à dire que maman est une vache ? On le reprend doucement, on rigole sans doute quelque peu, peut-être jaune, c'est un enfant... il doit apprendre.

Mais lorsque des grands savants confondent une vache avec un être humain, on cesse vraiment de rire! On n'est que choqué, à moins d'avoir la conscience obscurcie. Le curé d'Ars, patron des curés de l'Univers, avait bien raison: "laissez une paroisse pendant 20 ans sans prêtre, les gens adoreront les bêtes".

La pire insulte pour un être humain n'est-elle pas de le réduire à une simple bête ? Essayez de dire que Madame est une .... La première réaction est salutaire, nous sommes tous et toutes choqués. Il y a franchement de quoi!

Le 20ème siècle avait connu deux énormes dictatures qui firent des millions et des millions de morts. Jamais dans l'histoire des hommes avaient tué autant d'autres hommes, jamais l'homme n'avait blessé autant de ses semblables. C'est le drame de l'humanité, qui depuis qu'Abel fut tué par son frère Caïn, voit une certaine culture de mort se dévelloper à côté de celle de la vie. "Suis-je le gardien de mon frère ?" rétorque encore Caïn à Dieu. Oui, chacun est le protecteur de l'autre. C'est l'amour du prochain, l'attention aux faibles, aux exclus qui mobilisa heureusement la gauche socialiste d'ailleurs.

Par le passé, on s'en prenait aux soldats. Les conventions de Genève interdirent alors la torture. Mais on protégait aussi les femmes et les enfants. De nos jours, on s'en prend aux plus petit des plus petits, des sans-voix, des sans-défense... Nous avons fait un pas supplémentaire. On blessait les personnes à 20 ans, puis 10 ans, puis dans le sein maternel, et maintenant au moment même de la conception.

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