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mardi, 08 février 2011

Les frères musulmans en conférence de presse

La vocation de journaliste est un service à la démocratie pour informer les citoyens. En ce sens, ils doivent jouir de la liberté de parole et de la liberté d'expression. La liberté de la presse est fondamentale.

Or, face à la montée des frères musulmans en Egypte, favorable à la sharia, c'est le silence ... Il est plus facile de dénoncer le Pape, car on sait pertinement qu'on ne risquera rien en retour. Par contre, sur l'islam, il y a la peur, les menaces, et même la violence. Joseph Fadelle et Magdi Cristiano Allam en savent quelque chose.

Zenit annoncait hier qu'une fille violée a ensuite été lapidée en application de la sharia (sic!)

Tariq Ramadan, dernièrement à Infrarouge, n'a pas répondu à la question sur son lien avec les frères musulmans. Il évince la question par une rhétorique savement appliquée. Or la vocation de journaliste veut que les questions continuent. Nous aimons tous les musulmans, qui sont des enfants de Dieu. Nous pourrions dire oui aux musulmans, mais non à l'islam.

Les journalistes se doivent impérativement de continuer à poser des questions sur l'islam, la sharia... C'est le but d'une conférence de presse.

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Bangladesh : Flagellation d’une adolescente victime de viol

Morte, au nom de la charia, l'Eglise condamne ce crime

ROME, Lundi 7 février 2011 (ZENIT.org)

L'Eglise catholique condamne la flagellation à mort au nom de la charia d'une adolescente victime de viol, rapporte l'agence « Eglises d'Asie » (EDA), des Missions étrangères de Paris. L'Eglise catholique a condamné fermement la mort par flagellation d'une adolescente musulmane suite à une fatwa (décret religieux) émise par les responsables religieux de son village, une pratique désormais interdite au Bangladesh mais qui sévit toujours en milieu rural.

« Bien que les fatwas aient été déclarées illégales dans ce pays, les populations des régions reculées souffrent toujours de ces pratiques qui constituent de graves violations des droits de l'homme », a déclaré le P. Albert Thomas Rozario, secrétaire de la Commission épiscopale catholique 'Justice et Paix' du Bangladesh. « Les gens doivent être avertis que les lois qui sont en vigueur dans le pays n'autorisent pas les punitions infligées selon les lois de la charia », a ajouté le prêtre catholique, qui est également avocat à la Cour suprême du Bangladesh.

Hena Begum, 14 ans, a été violée dans le village de Chamta, district de Shariatpur, au centre du Bangladesh, dans la nuit du 30 janvier par son cousin Mahbub, âgé d'une quarantaine d'années. Alertés par les cris de la victime, la femme de Mahbub et son frère étaient accourus sur les lieux et s'en étaient pris à l'adolescente qu'ils avaient battue, avant que le père de Hena et d'autres membres de sa famille ne viennent à son secours.

Dès le lendemain, la nouvelle s'étant ébruitée, une dizaine d'habitants du village, dont Idris Fakir, membre de l'union parishad (unité administrative locale), un enseignant de la madrasa de Chamta et l'imam de la mosquée, se réunirent en tribunal improvisé pour juger l'affaire selon la charia. Ils prononcèrent une fatwa, condamnant le violeur à verser une amende et à recevoir 200 coups de fouet en public, et ordonnant également la victime à subir 100 coups de fouet en public pour « participation au crime ».

La sentence de Mahbub fut réduite à 100 coups de fouet, mais Hena ne put échapper à l'application du châtiment et perdit conscience au bout d'une soixantaine de coups. Ses proches la conduisirent à l'hôpital de Naria où elle décéda peu après, dans la nuit du lundi 1er février.

Le 2 février, quatre hommes ont été arrêtés, en lien avec le décès de l'adolescente, suite à une plainte déposée par le père de Hena au poste de police de Naria. Sur les 18 personnes accusées de participation à l'exécution de la jeune fille, seuls l'imam de la mosquée de Chamta, Idris Fakir (qui avait tenté de dissuader le père de la victime de porter plainte en lui proposant une importante somme d'argent) et deux autres personnes ont été écroués. Mahbub et les autres suspects sont actuellement en fuite et recherchés par la police.

Parallèlement, les autorités du district de Shariatpur ont été sommées de s'expliquer sur le fait qu'elles n'avaient pu empêcher l'exécution de la sentence. Les forces de l'ordre ont été également chargées de rendre d'ici trois semaines un rapport à la Haute Cour, afin de proposer des mesures pour prévenir d'autres drames de même nature.

De nombreuses organisations des droits de l'homme ont manifesté dans le district de Shariatpur, demandant que tous les responsables de la mort de Hena, dont ceux qui avaient émis la fatwa, soient sanctionnés de manière exemplaire. Parmi ces ONG, l'Alliance pour la répression des crimes domestiques - qui lutte également contre toute forme de violence exercée contre les femmes - et la Commission des droits de l'homme ont organisé des chaînes humaines en signe de protestation devant la préfecture de police.

Malgré une loi promulguée en 2010 par la Haute Cour du Bangladesh interdisant l'application de la charia dans le pays, les associations humanitaires locales affirment que des dizaines de fatwas sont émises chaque année par des conseils de village musulmans comme celui de Chamta.

Peu de temps avant Hena, un autre cas de fatwa ayant conduit à la mort de la victime avait fait la Une des journaux du Bangladesh : en décembre dernier, une femme de 40 ans, du district de Rajshahi, était décédée des suites de la bastonnade publique ordonnée par une fatwa du conseil religieux de son village, sur accusation présumée d'adultère avec son gendre.

Au Bangladesh, environ 90 % de la population est musulmane, 8 % est hindoue, les 2 % restants regroupant les autres religions. On estime que les chrétiens représentent, toutes confessions confondues, environ 1 % de la population, dont une moitié de catholiques.

(1) Sur les violences faites aux femmes au Bangladesh, voir également EDA
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(2) The Daily Star, 4 février 2011 ; Ucanews, 31 août 2010, 3 février 2011 ;
BBC, 2 février 2011.

 

Commentaires

Les aspirations de liberté des Egyptiens sont légitimes. Mais si ce sont des islamistes radicaus qui s'emparent du pouvoir, là on est mal.

Dans un reportage au TJ de France 2 ils montraient un dispensaire gratuit avec distribution de médicaments etc... organisé par les frères mulsulmans ainsi qu'une interview d'un homme haut placé dans cette organisation qui a clairement déclaré que la loi coranique est au-dessus de tout.

De plus je viens de voir que al-quaïda appelle le peuple égytien à la guerre sainte!

Dans des pays où la population manque de beaucoup de choses, les islamistes trouvent un terreau favorable en nourrissant et soignant les gens.

Et pendant ce temps-là que fait le gourvement en place pour aider son peuple?

Écrit par : Francine | mercredi, 09 février 2011

En effet, les frères musulmans ont un réseau social très fort. Selon Magdi Cristiano Allam, qui reste ma référence, la pauvreté est justement une des premières causes de ce soulèvement.
La venue des frères est évidente. Or les médias occidentaux ont peur d'en parler, alors que la vocation des journalistes est d'être les gardiens de la démocratie. Aimez les musulmans et dire non à l'islam n'est pas un discours d'extrême droite. Qu'ils posent des questions, qu'ils investiguent, cherchent, pour nous informer. Ils le font avec l'Eglise catholique, qui est solide, qui n'a pas peur des questions qui dérangent. C'est un droit que nous avons. Aussi, ce soulèvement est historique, mais il cache l'avénement des islamistes. Churchill aimait la critique constructive. Or là, je ne la vois pas ou très peu...

Écrit par : Dominique | mercredi, 09 février 2011

En effet, les frères musulmans ont un réseau social très fort. Selon Magdi Cristiano Allam, qui reste ma référence, la pauvreté est justement une des premières causes de ce soulèvement.
La venue des frères est évidente. Or les médias occidentaux ont peur d'en parler, alors que la vocation des journalistes est d'être les gardiens de la démocratie. Aimez les musulmans et dire non à l'islam n'est pas un discours d'extrême droite. Qu'ils posent des questions, qu'ils investiguent, cherchent, pour nous informer. Ils le font avec l'Eglise catholique, qui est solide, qui n'a pas peur des questions qui dérangent. C'est un droit que nous avons. Aussi, ce soulèvement est historique, mais il cache l'avénement des islamistes. Churchill aimait la critique constructive. Or là, je ne la vois pas ou très peu...

Écrit par : Dominique | mercredi, 09 février 2011

"la vocation des journalistes est d'être les gardiens de la démocratie"

Quelle pieuse pensée ! De quelle démocratie parlez-vous ? Ce qui gouverne dans les démocraties, c'est le pouvoir de l'argent. Les journalistes doivent-ils défendre cela ? Il est émouvant de voir à quel point retienne le système démocratique comme le système à défendre comme s'il était le système voulu par Dieu lui-même. N'oublions que Dieu n'est pas un démocrate, il ne consulte pas son petit peuple pour savoir s'il est daccord ou pas. Le Royaume social de Notre Seigneur Jésus Christ ou la Démocratie ? Pour un catholique, le choix est simple et ne peut se porter sur la démocratie des Hommes qui veut si bien mettre Dieu à la porte.

Je ne défendrai donc pas la démocratie en tant de catholique. Libre à vous de le faire en temps que journaliste, car c'est elle qui vous donne votre pain quotidien mais certe pas la vrai liberté des enfants de Dieu.

Bien à vous.

Albert de Alle

Écrit par : Albert de Alle | mardi, 15 février 2011

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