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mardi, 28 décembre 2010

Comprendre les médias, sans louanges ni condamnations

 images-2.jpgpar Norberto González Gaitano 

Professeur d'opinion publique et d'éthique des médias, Université de la Sainte Croix


(article traduit en substance et résumé par le Suisse Romain)

On peut observer dans les milieux catholiques une vision candide des moyens de communications: soit une condamnation en bloc soit une exaltation simpliste de tels moyens, vu comme des dons de la Providence; cela va de la suspicion à la totale confiance, de la louange à la condamnation entière du système médiatique.

Faiblesses de l'Eglise

 Il est vrai que l'Eglise fut réticente et plutôt lente pour créer des départements de communication, dont surtout des bureaux professionnels de communication. Il est vrai aussi qu'elle manque d'expérience et de connaissance des règles professionnelles du journalisme: les ecclésiastiques prétendent souvent à une simple publicité gratuite ou un traitement de faveur que la presse, jalouse de son indépendance, ne concéderait en fait ni aux politiciens, ni à une autre institution. Les moyens de communication reprochent à l'Eglise un excès de secret, d'hypocrisie de quelques-uns de ses représentants, d'intolérance.

Reproches aux médias

Les critiques de l'Eglise envers les médias sont aussi nombreuses: difficultés à recueillir et communiquer la dimension strictement spirituelle du fait religieux; elle tend à s'arrêter au superficiel et aux controverses, aux polémiques; elle est aussi accusée d'hostilité envers la religion ou tout au moins d'alimenter des idées préconçues sur les valeurs chrétiennes. Enfin, et cela ne provient pas uniquement de l'Eglise, les médias ne sont qu'apparemment indépendants. Or, la presse pèche en étant servile envers les puissants.

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Pas de suspicion

Les acteurs ecclésiastiques de la communication ne font aucun bien, ni aux médias, ni à l'Eglise, s'ils traitent les journalistes avec suspicion. Pour ceux qui s'occupent des rapports avec la presse, il est essentiel de comprendre les mécanismes et le fonctionnement des médias. Sinon, on court le risque de travailler avec bonne volonté mais sans compétence.

Note: Il est donc hautement souhaitable d'aimer l'Eglise et d'aimer les médias et les journalistes.

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