mercredi, 16 juin 2010
Zapatero et le tabac du peuple
Marx (1818-1883) s’était rendu célèbre par sa fameuse citation : « la religion est l’opium du peuple ».
Aujourd’hui, les choses ont aussi évolué. La fumée, le tabac, sont à bannir des lieux publics et la règle est bien de se préserver de tout contact passif.
Historiquement, l’opium fut interdit. Les lois actuelles chassent la fumée des édifices publics, des écoles, des lieux de travail. Le tabac subit ce traitement au point d’être banni des lieux publics et cantonné dans la sphère privée.
« Pratiquer ce vice en privé », telle est la nouvelle devise, car les fumeurs sont une minorité, qui ne doivent faire aucune « propagande ».
Aussi, le sociologue italien Massimo Introvigne ironise sur les actions du gouvernement espagnol Zapatero contre tout contact même passif, avec le christianisme.
Aujourd’hui, la foi est dans une zone grise entre interdit et tolérance. La foi catholique, qui est à la racine et à l'origine de la culture européenne est bannie des lieux publiques, des écoles, des lieux de travail. Les croyants sont une minorité qui ne doivent faire aucune évangélisation, relégués dans la sphère privée.
Pour l'Europe, pour Zapatero, la foi n’est plus l’opium du peuple, mais « le tabac du peuple ».
Massimo Introvigne, le drame de l’Europe sans le Christ, le relativisme européen dans le choc des civilisations, Sugarco Editions, Milan, 2006
Ce nouveau slogan, c'est le moins que l'on puisse dire, se répand comme une traînée de poudre et fait un vrai tabac.
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