Il y a ceux qui prévoient que l'équation "prêtre=pédophile" restera dans l'esprit des gens. Il y a ceux qui sont certains que seule la transparence sauvera l'Eglise de la situation difficile dans laquelle elle se trouve aujourd'hui. D'autres enfin réclament une adéquate stratégie de communication, pour éviter que le Saint Siège soit relégué dans un angle pour combattre une à une les différentes questions.
Aux demandes de transparence, il a répondu en allant au-delà: s'il n'y avait pas eu sa volonté de faire toute la lumière et d'aller jusqu'au bout sur le cas de l'Irlande, l'affaire se serait sans doute endormie dans les archives des journaux. S'il n'y avait pas eu les nouvelles dispositions de 2001, élaborées par lui en harmonie avec Jean Paul II, différents drames locaux seraient restés sans de claires réponses romaines.
Pendant que nous attendons que d'autres se mettent à nettoyer leur linge sale avec le même courage, il devient possible de vouloir faire les comptes différemment qu'avec les seuls pédophiles: combien d'institutions, de nos jours, seraient capables de mettre, de la même façon, en tout premier le bien des personnes avant la bonne image de l'institution ?
Traduit de l'italien par le Suisse Romain
Note: Benoît XVI continue à faire le ménage dans l'Eglise: il a accepté aujourd'hui la 11ème démission d'un évêque, en peu de semaines, qui laisse sa charge suite à des scandales: il s'agit de Mgr Walter Mixa (Allemagne), évêque aux armées et d'Agusta.
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