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lundi, 26 avril 2010

Eglise pécheresse ?

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"La Vierge Marie est apparue à la petite Bernadette de Lourdes dans la grotte de Massabielle, qui signifie "la baie de cochons". Malgré la boue salle et répugnante qui recouvre la source d'eau, c'est là que sainte Bernadette a trouvé l'eau pure qui guérit".

Dans les traductions du discours du Pape aux cardinaux, l'expression théologique improrpre "d'Eglise pécheresse" a été mise sur les lèvres du Pape. Je m'étais interrogé sur l'exactitude de cette citation, sachant la hauteur de vue du Pape actuelle.

Sandro Magister a mené l'enquête pour arriver à la même conclusion: le Pape n'a pas parlé "d'Eglise pécheresse". Le Credo est ferme sur ce point: "je crois à la sainte Eglise catholique". Le Cardinal Journet s'exprimait en ces termes: "l'Eglise est sainte mais non sans pécheurs". Dans la prière qui suit le Notre Père, le prêtre prie: "Seigneur, ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise".

En ces temps très troublés, où la conscience chrétienne est profondément blessée, la lumière et la blancheur de l'Eglise sont bien le phare qui brille à l'horizon. La Vierge est toujours l'Immaculée Conception, le Pape est toujours le roc inébranlable sur lequel le Christ fonde son Eglise, et la foi de l'Eglise est toujours gardée pure, intacte et sans erreur au coeur de la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine, l'épouse de Jésus. Ce n'est pas les crimes horribles, les scandales innommables de quelques prêtres et la couverture d'évêques, qui sont une offense très grave à Dieu et une blessure terrible infligée à des innocents, qui vont changer l'espérance de tout un peuple, car cette foi et cette espérance peuvent devenir celles des victimes. La foi, l'espérance et l'amour sont déjà des remèdes.

 

Commentaires

Ne demandez pas la foi, l'espérance et l'amour aux victimes avant d'avoir été victime vous-même.

Écrit par : Conseil d'ami | lundi, 26 avril 2010

Le Christ est la première victime, il est mort et ressuscité. Ce n'est pas notre message que nous transmettons, mais le sien. C'est lui qui nous demande la foi, l'espérance et la charité. S'il ne s'agissait que de questions à dimensions purement humaine, il n'y aurait pas de réponse. Tout serait absurde.

Écrit par : Dom Dom | lundi, 26 avril 2010

Cher ami,

voulez vous que je leur souhaite le désespoir et la haine ?

Quant à savoir si victime ou pas, vous ne savez peut-être pas ce que vous écrivez...

Bien à vous et merci pour votre franchise.

Écrit par : Dominique | lundi, 26 avril 2010

Oui, c'est vrai cher Dom Dom. Mais n'inversons pas les rôles. Jésus a pris notre place, et vécu aussi notre souffrance, car il n'a pas voulu nous laisser seul. Aussi, quand j'ai mal, je peux rencontrer Jésus tout au fond de ce drame. Aussi, la victime, certes c'est lui, mais il prend ma souffrance et m'aide à la porter. Ne pensez-vous pas ?

Écrit par : Dominique | lundi, 26 avril 2010

C'est absolument vrai. Il n'y a que dans cette réponse une "solution" à l'intolérable question de la souffrance. Il faut être passé par une souffrance, y avoir senti la présence du Christ, sa propre souffrance et son pardon pour percevoir où est le bon et le seul chemin. Y parvenir toute une vie? Nous ne prions pas pour rien la Mère de Dieu : Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant ET A L'HEURE DE NOTRE MORT.

Écrit par : Dom Dom | mardi, 27 avril 2010

C'est la foi, l'espérance et l'amour, dons de Dieu, qui m'ont permis de ne pas sombrer .
J'ai été violée à l'âge de 4 ans (pas par un prêtre)
harcelée sexuellement pendant toute mon adolescence,
J'ai épousé un homme qui s'est avéré violent.
À cause de lui, j'ai dû fuir mon pays pour protéger la vie de mon enfant et la mienne.
Je suis tombée tellement malade que je ne peux plus travailler...
Je n'ai même plus les moyens financiers de visiter ma famille et de revoir mon pays...
En apparence, ma vie est un naufrage, une profonde absurdité...
Mais si j'invite Jésus-Christ à faire la relecture de ma vie avec ses yeux, son amour, sa tendresse, si je le laisse m'aimer, me relever, et me dire que ma vie n'est pas absurde, car j'ai une espérance, et que je peux aimer, alors ma vie a un sens.
Foi, espérance, amour. Dons de Dieu. Dons sublimes.

Écrit par : Anne | mardi, 27 avril 2010

Merci de tout coeur chère Anne! Que Dieu vous garde et que la Vierge vous accompagne. Foi, Amour, Charité, pour vous et pour tous.

Écrit par : Dominique | mardi, 27 avril 2010

Vous utilisez des victimes, pour en faire des saints de force et contre leur volonté, puis vous les utilisez pour autoriser et permettre les crimes des prêtres.
Il n'y a pas de remèdes pour les victimes, car les victimes ne sont pas des malades, mais des victimes.
Et les criminels offensent très gravement Dieu en détruisant la vie d'innocents.
L'Eglise n'est qu'un piège à cons.

Écrit par : Mort aux criminels | mardi, 27 avril 2010

Il faut écouter ce que disent et pensent les victimes, avant de donner des leçons. Ce sont elles qui nous apprennent comment les aider. Votre commentaire est à la limite d'être censuré. Le prochain le sera s'il est de la même veine... et haine. Une victime de Malte a proclamé que Benoît XVI était un saint.

Écrit par : Dominique | mardi, 27 avril 2010

Merci à Benoit XVI de s'opposer à ceux qui rejettent à la fois les racines chrétiennes de la France, et l'héritage de 1789.
http://www.lepost.fr/article/2010/08/22/2192016_meme-benoit-xvi-n-en-peut-plus-de-sarkozy.html#xtor=ADC-218
Le régime actuel en France n'est pas conforme aux valeurs catholiques. Il faut soit le réorienter, soit le changer.
En attendant que la France redevienne la fille aînée de l'Eglise, restons fidèles à la Parole de Vérité.

Écrit par : Vive Benoit XVI | lundi, 23 août 2010

Mat 23,9 : "Ne donnez à personne ici-bas le nom de père, car vous n'en avez qu'un seul, le Père céleste." Pourquoi faut-il appeler les prêtres "père" et pourquoi l'Eglise parle-t-elle si peu du vrai Père ?

Écrit par : Question | lundi, 22 novembre 2010

Bonne question. Un prêtre participe à la paternité de Dieu. Un papa est aussi le fils de son propre père, aussi un prêtre est-il aussi le fils du Père. Mais comme un papa, il engendre les âmes à la foi. Un prêtre donne la grâce par les sacrements en ce sens il est père.

Quant à l'Eglise, elle est sainte mais non sans pécheurs. Benoît XVI parle qu'elle doit toujours être purifiée en ses membres, qui cachent parfois la foi. Aussi c'est vrai, sans doute que nous avons a plus parler de Dieu comme "petit papa chéri", cet "Abba" dont parlait Jésus, en hébreux, vocable utilisé par les enfants juifs pour appeler leur papa.

Écrit par : Dominique | mardi, 23 novembre 2010

C'est chaque chrétien qui a Dieu pour père, et pas seulement les prêtres. Ne faut-il pas ramener les chrétiens directement à leur Père des cieux ? Cela éviterait des sacrifices à l'Eglise.
Autre question : "Pierre a fait tomber la barrière qui séparait Juifs et paiens" (Actes des apôtres). Pourquoi le Pape rallume-t-il la flamme de la Shoah ? Pourquoi les rabbins prèchent-ils le carème catholique ? Pourquoi des Juifs convertis dans le clergé ?

Écrit par : Etes-vous Juif ? | jeudi, 25 novembre 2010

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