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jeudi, 21 janvier 2010

BHL défend Benoît XVI

Le Français Bernard-Henri Lévy prend la défense de Pie XII et Benoît XVI

21 Janvier 2010

DEPECHES CATHOBEL - INTERNATIONAL - France

Depeches_Cathobel_bernard_henri_levy__0287.gifLe Français Bernard-Henri Lévy a pris mercredi la défense des papes Pie XII et Benoît XVI. Trois jours après la rencontre de Benoît XVI avec la communauté juive de Rome, L'Osservatore Romano a publié en Une de son édition du 21 janvier 2010 un article du journaliste et philosophe français Bernard-Henri Lévy défendant à la fois Pie XII et Benoît XVI.

Bernard-Henri Lévy déplore ainsi que l'"on fasse porter tout le poids" de la shoah à un pape - Pie XII - qui "n'avait ni canons ni avions". BHL s'est également élevé contre les "parti pris" sur Benoît XVI qui, à ses yeux, entre aussi dans la catégorie des "boucs émissaires".

Dans cet article publié le 20 janvier dans le quotidien italien Corriere della Sera et repris par le journal du Vatican, le philosophe français a soutenu que la "mauvaise foi et la désinformation" entouraient tout ce qui touchait le pontificat de Benoît XVI, et en particulier dans son rapport avec le monde juif. Bernard-Henri Lévy a en outre déploré que, dans le cas de Benoît XVI comme de Pie XII, "on puisse être pape et bouc émissaire".

Longuement, Bernard-Henri Lévy a alors évoqué en particulier la figure de Pie XII. "On s'étonnera surtout que, dans le silence assourdissant qui marqua le monde entier lors de la shoah, l'on fasse porter tout le poids, ou presque, à celui qui, parmi les dirigeants d'alors, n'avait ni canons ni avions", a ainsi affirmé Bernard-Henri Lévy, avant de soutenir que Pie XII "ne ménagea pas ses efforts pour faire part des informations dont il avait connaissance à ceux qui avaient des avions et des canons". Le philosophe français a également précisé qu'Eugenio Pacelli "sauva lui-même, à Rome et ailleurs, un très grand nombre de ceux dont il avait la responsabilité morale".

Dans l'article repris en Une du quotidien du Vatican, BHL a par ailleurs souligné non sans humour que "le silencieux Pie XII prononça quelques allocutions radiophoniques (comme en 1941 et 1942, à l'occasion de Noël) qui lui valurent l'hommage de Golda Meir". Et de citer celle qui fut premier ministre d'Israël de 1969 à 1974 : "durant les 10 ans de la terreur nazie, où notre peuple souffrit un martyre épouvantable, la voix du pape s'éleva pour condamner les bourreaux".

Ctb/apic/imedia/lb/pr

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Commentaires

Merci BHL !
Oui, merci pour votre clairvoyance et votre courage. La majorité des médias font en effet preuve de malhonnêteté à tel point que cela relève de la volonté explicite de nuire par tous les moyens à tout représentant de l'Eglise catholique, surtout lorsqu'il s'agit du Saint-Père, que ce soit le Pape actuel ou ceux du passé (Jean-Paul II lui-même n'y avait pas échappé...). En ce qui concerne Pie XII, notre époque ne peut pas comprendre qu'un responsable préfère l'action à la parole : en effet, aujourd'hui, ce sont les paroles qui comptent avant tout, et de préférence, prononcées en prenant la pose devant les micros et les caméras du monde entier. Et qu'importe que ces paroles soient suivies d'effet ou non dans la réalité (cf. le sommet de Copenhague, entre autres). Simple rappel d'un FAIT historique qui devrait faire se taire bon nombre de donneurs de leçon : l'action de Pie XII pour sauver le plus grand nombre de Juifs fut si bénéfique que le grand rabbin de Rome de l'époque, Israele Zolli, décida avec sa femme de se convertir au catholicisme ; il prit pour nom de baptême Eugenio, prénom du pape Pie XII...

Écrit par : Théophile | vendredi, 22 janvier 2010

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