mercredi, 20 janvier 2010
Medjugorje: mea culpa du Cardinal Schönborn
Après son pèlerinage privé fort médiatisé, l'archevêque de Vienne a rencontré tout récemment le Pape Benoît XVI. De sources sûres, le Cardinal Schönborn s'est excusé auprès de l'évêque de Mostar pour s'être rendu sur les lieux des prétendues apparitions mariales. Comme dit le proverbe: l'erreur est humaine, seule la perséverance est diabolique (errare umanum est, perseverare diabolicum). Le pardon est bien le secret de la vie chrétienne.
Aussi, nous pouvons indirectement deviner l'avis du Pape sur ce sujet fort délicat. L'évêque du lieu est bien la voix de l'Eglise.
lettre publiée sur le site du diocèse...
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Commentaires
Vous ne devinez rien du tout.
Voici ce que je lis sur La Croix aujourd'hui :
"En 1998, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avait autorisé les pèlerinages «privés (…) à condition qu’ils ne soient pas considérés comme une authentification d’événements en cours et qui demandent encore à être examinés par l’Église».
C'est bien mon avis. Medjugorjié reste libre et peut faire l'objet de pélerinages privés.
La visite de Schönborn, trop voyante, a pu effectivement être considérée comme "une authentification" au moins officieuse. Dans ce cas elle était abusive. Mais si elle reste privée, elle est libre.
Écrit par : Jean Ferrand | jeudi, 21 janvier 2010
Je constate les événements suivants: visite privée médiatisée; l'évêque du lieu réagit; le Cardinal va rencontrer le Pape; il s'excuse auprès de l'évêque.
Il y a une ligne d'action qui permet de réflechir. Je ne vous impose nullement de penser de cette façon, mais nous avons tout deux la liberté de penser et de communiquer. Pour ma part, je pense que l'évêque du lieu reste la boussole pour nous orienter. De plus, comme prêtre, j'ai le devoir de chercher la pensée de l'Eglise. En paraphrasant Sainte Bernadette, je dirais que ma mission est de le dire, pas de le faire croire. Continuons de prier pour que la vérité soit entendue, elle seule nous rendra libre. Bien à vous. Amitiés.
Écrit par : Dominique | jeudi, 21 janvier 2010
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