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vendredi, 15 janvier 2010

Jacques Neyrinck et le célibat

images.jpegUne lettre ouverte de Jacques Neyrinck à Mgr Brunner est à la une de cette semaine. Chacun a droit à ses opinions et il est de notre devoir de lutter pour la liberté d'expression. Il faut en convenir, Jacques Neyrinck est un bon romancier et possède aussi une belle plume. Toutefois, l'argument principal de sa thèse repose sur l'hypothèse de la règle du célibat qui remonterait au 12ème siècle. Or, il faut savoir qu'historiquement cette affirmation n'est pas exacte. Le célibat remonte aux origines apostoliques, donc à l'époque du Christ. De plus, il n'est pas gênant du tout que Saint Pierre fut d'abord un homme marié, car le choix du célibat ne signifie jamais un mépris du mariage et de la sexualité. Nous sommes tous nés de l'amour d'un homme et d'une femme, et Dieu voit que cela est bon, même très bon. Il suffit de relire les premières pages de la Genèse et d'ouvrir son catéchisme.

Il est enfin heureux que Jacques Neyrinck soit ouvert sur les islams, car le dialogue fait heureusement partie de l'héritage du Concile Vatican II, mais très malheureux qu'il soit hélas si fermé sur les racines de sa propre culture. C'est un fait historique incontestable, l'Europe est né du judéo-christianisme. Benoît XVI insiste beaucoup sur l'amplitude de la raison humaine et la foi lui donne un horizon qui s'ouvre vers l'infini. Dommage de ne pas s'orienter vers cette si douce lumière.

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