Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 12 décembre 2009

Petit schéma pour une grande Histoire

L'étude de l'histoire de l'Eglise donne une certaine preuve rationnelle de l'origine divine de l'Eglise. Les crises, les scandales, la fragilité humaine, le péché pour être précis, n'ont pas empêché l'expansion de l'Eglise, une, sainte, catholique, apostolique et romaine.

images.jpeg

Lors des premiers siècles la figure dominante est le martyr, puis vient celle des ermites, suivie par les moines qui ont précédé les ordres mendiants (les Dominicains et les Franciscains). La multitude des ordres religieux fait son apparition (le Carmel et les Jésuites) et le Concile de Trente édifiera le curé de paroisse. Et le Concile Vatican II ? La figure dominante est alors le laïc. Cette histoire grandiose de la sainteté décrit, certes schématiquement, comment l'Evangile rejoint le monde, jusque dans ses entrailles, un peu comme la parabole de la petite graine plantée dans un champ et qui finit pas produire un arbre où les oiseaux du ciel viennent se reposer pour chanter le soleil qui se lève.

Et le Pape ? il est présent durant ces 20 siècles, comme la racine, comme le roc et la pierre de l'édifice. Malgré que quelques Papes ne laissent pas une trace de grande sainteté, la papauté sera toujours présente; c'est le Christ qui la garantit. Enfin, n'oublions pas que les vocations ne sont jamais faites pour se dresser les unes contre les autres, mais pour enrichir la famille des enfants de Dieu. Jamais une figure ne doit supprimer la précédente. Que le moine soit moine à 100% et que les laïcs n'imitent pas les prêtres, mais accomplissent leur vocation, leur mission propre. Que les femmes vivent le génie féminin que Dieu leur a donné en participant au sacerdoce du Christ à la manière de la Vierge Marie et que les familles vivent leur propre vocation à la sainteté. L'arbre millénaire de l'Eglise continue de grandir.

 

Les commentaires sont fermés.