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mercredi, 09 décembre 2009

Josephum

1.jpg"Lorsque dans l'Eglise surgissent des controverses, le recours au ministère de Pierre garantit la fidélité à la saine doctrine et donne sérénité et liberté intérieure"

Benoît XVI, catéchèse du mercredi 9 décembre 2009

 

 

 

Nous faisons aujourd'hui la connaissance d'un autre moine bénédictin du douzième siècle. Son nom est Rupert de Deutz, une ville près de Cologne, siège d'un célèbre monastère ... Il se distingua par sa droiture morale très intègre et par son profond attachement au Siège de Saint-Pierre.

Son époque fut marquée par des oppositions entre la papauté et l'empire, à cause de ce qu'on appelle la « lutte des investitures », par laquelle - comme je l'ai mentionné dans d'autres catéchèses - la papauté voulait empêcher que la nomination des évêques et l'exercice de leur juridiction ne dépende des autorités civiles, qui étaient guidées la plupart du temps par des motivations politiques et économiques, certainement pas pastorales. L'évêque de Liège, Othbert, résistait aux directives du pape et envoya en exil Bérenger, abbé du monastère de Saint-Laurent, précisément à cause de sa fidélité au pape. Dans ce monastère vivait Rupert, qui n'hésita pas à suivre l'abbé en exil ; il ne revint à Liège et n'accepta de devenir prêtre que quand l'évêque Othbert rentra en communion avec le pape. Jusqu'à ce moment, en effet, il avait évité de recevoir l'ordination d'un évêque en désaccord avec le pape. Rupert nous enseigne que lorsque naissent des controverses dans l'Eglise, la référence au ministère pétrinien garantit la fidélité à la saine doctrine et donne la sérénité et la liberté intérieure.

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