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samedi, 05 décembre 2009

Le Curé d'Ars et la confession

images.jpegLe saint curé d'Ars, modèle de prêtre à contempler en cette année sacerdotale, fut un grandiose dispensateur de la Miséricorde divine, du pardon de Dieu. Il fut tout d'abord à l'école d'un curé assez sévère bien que très profond, qui lui appris à différer l'absolution en invitant les pénitents à revenir afin d'obtenir un regret plus profond.

Puis, enseigner par sa pratique, il changea d'attitude. En ce sens, il se détachera d'un certain jansénisme (vision sévère et négative sur la foi), pour entrer dans la douce bonté et fermeté de l'Amour de Dieu. Le jansénisme pensait à la masse des damnés et beaucoup à l'enfer. Il serait presque impossible de se sauver. Hors, pour l'Eglise catholique, il faut vouloir se damner et cela recquiert beaucoup d'efforts. Certes, l'enfer existe, mais seul vont ceux qui le veulent. Aucunes grâces de Dieu ne nous y mènent. Dieu fait tout et a tout fait pour nous sauver.

Le Pape Benoît XVI a encouragé récemment à fréquenter ce doux sacrement, sacrement de la joie et de la tranquillité de la conscience.

Quelques phrases du futur patron de curés et des prêtres de l'Univers:

- "il est si facile de se sauver".

- "qu'est-ce que nos péchés par rapport à la grandeur de Dieu: des petites graines devant une montagne".

- "Dieu court après l'homme et le fait revenir".

L'Avent est un temps de conversion, sachons nous préparer personnellement à Noël en fréquentant le doux pardon de Dieu.

N.B. Un petit calcul permettrait d'arriver à 80 000 confessions entre 1830 et 1858. Le saint passait parfois jusqu'à un maximum de 12h00 au confessional en hiver et jusqu'à 16h00 dans les plus fortes affluences en été.

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