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lundi, 23 novembre 2009

Benoît XVI censuré ?

images-1.jpegL'information n'est pas neutre et objective, reflétant parfaitement l'ensemble du monde comme dans un miroir, mais elle peut être vraie. Si la vérité n'existe pas, plus d'information. Mais les infos nous arrivent filtrées par des grands groupes de presse, dont en premier les agences de presse qui déversent sur les rédactions du monde entier plus de 5 000 nouvelles par jour. Certaines retiennent l'attention, d'autres pas. Cela dépend de l' "info-valeur" que contient le message (newsvalue). Par exemple, une chute à ski de Mr.Obama fera les gros titres, alors que la mienne ne fera pas plus de bruit que la neige.

Oligopole

Les grands groupes de communication exercent parfois un monopole (un seul - totalitaire), ou peuvent parfois être organisés en "oligopole" (quelqu'uns). Pour ce dernier exemple, l'Italie, deux grands groupes se partagent le gâteau: "Mediaset" de Silvio Berlusconi (Canale 5, Rete Quattro et Italia 1) et la Rai (Uno, Due e Tre...). En Europe, en francophonie, des grands groupes peuvent se mettre d'accord pour informer une partie du monde.

Aussi, en ce moment, avez-vous remarqué le peu d'infos sur le Pape et les nouvelles négatives sur l'Eglise ? Après la levée des excommunications, les propos sur le préservatif et le faux problème de l'excommunication de Recife, c'est le calme plat. Nous avons été presque entièrement privés de "Caritas in Veritate" sur la crise économique et le climat, puis du Pape à la Fao exhortant les grands de ce monde à distribuer la nourriture, car elle existe largement en suffisance pour tous, etc...

"Casser le Pape"

L'autre jour, une personnalité bien en vue de la francophonie, un prêtre, a rapporté que son éditeur lui a confié, qu'après l'Afrique, des grands capitaines de l'info se sont rencontrés, puis entendus, afin de rechercher, brièvement dit, "à casser" Benoît XVI, soit en ne communiquant plus rien, soit en attendant une prochaine "gaffe papale" ou un faux pas (selon eux bien-sûr).

Certes, il est mal à propos d'avoir une mentalité complotiste. Mais cette affirmation correspond à une certaine réalité, qui peut trouver sa vérification. Durant l'été, j'ai eu contact avec un correspondant m'affirmant avoir transmis à la TV l'arrivée prochaine de l'Encyclique moderne "Caritas in Veritate", mais ses chefs lui ont répondu simplement que cela ne les intéressait pas. Alors soyons... opportunistes :

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Des opportunités

 

Le professeur John Waulk, enseignant américain de littérature à l'Université de la Sainte Croix, grand spécialiste du "Da Vinci Code", a raconté que le conseiller en chef de communication personnel d'Obama, Emmanuel Rahm, avait avancé "en petit comité" (mais les murs ont des oreilles) que les crises de communication ne sont pas mauvaises en soi, il faut savoir donc en profiter, car elles permettent de faire passer un message et des nouvelles idées. Dans les problèmes et les crises, les gens attendent des réponses, ont soif de savoir et sont disposés à entendre. Autrement dit, les "tsunamis" médiatiques peuvent être en fait des opportunités.

On en viendrait presque a regretter les tempêtes, car elles donnent à l'Eglise, si elle est dôtée d'une super équipe de communication, de faire passer des bonnes nouvelles.

Surfer

Voilà la barque de Pierre transformée en planche, afin de surfer sur les vagues médiatiques! Alors très Saint Père, continuez de servir toujours aussi bien la vérité, elle a une "newsvalue infinie", et la tempête a du bon... l'Eglise prend l'eau!

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