jeudi, 19 novembre 2009
Les limites de l'opinion publique
Nulle contrainte en matière de religion
La conférence de Benoît XVI à Ratisbonne, en septembre 2007, avait déclenché une grosse crise de communication. Pourtant, le Pape avait simplement dit qu'en matière de religion, la violence et la contrainte sont contraires à la raison. Il s'est appuyé sur le Concile Vatican II et sa déclaration sur la liberté religieuse. Il est pourtant de notoriété publique, et une vérité historique, que Mahomet a usé de l'épée et de la violence pour répandre l'islam. Mais il faut garder le voile. Ainsi, l'opinion publique a commencé à s'opposer sournoisement au Pape.
Liberté religieuse
Lors de la levée des excommunications de janvier 2008, la crise fut encore plus forte: comment un Pape peut-il réintégrer Mgr Williamson, un évêque négationniste et intégriste ? La sympathie d'Ecône et des intégristes pour les thèses de l'extrême droite ne passe pas, et heureusement!, dans l'opinion publique. Benoît XVI est alors tombé en disgrâce, car il fut accusé, à tort, d'être sympathisant de l'intégrisme dont personne, et Dieu merci, ne veut. Or, le Pape a seulement mis la clef dans la porte claquée par Marcel Lefebvre afin que ces extrémistes puissent revenir, s'ils le veulent, dans la communion. Il a enfin mis en application le dialogue, réclamé à corps et à cri par tous. Mais Benoît XVI est désormais censuré.
Un Pape vert
Pendant ce temps, l'opinion publique ignore totalement que Benoît XVI est un Pape vert, car lors de la conférence à la FAO, dramatiquement ignorée par les riches, il a affirmé trois choses: -il y a assez de nourriture pour tous - il faut donc s'engager à une juste distribution - le dévellopement se base sur le respect de l'environnement, car créer de la richesse, c'est respecter la nature. Benoît XVI est moderne!
Les crucifix
L'Europe veut se débarasser des crucifix ? Mais Jésus y fut fixé, comme le héros de la non-violence, car il fut la victime de l'horreur et de la violence du péché. Veut-on lui jeter les premières pierres ? Jamais il ne s'est servi de l'épée, demandant même à Pierre de la remettre dans son fourreau. Jésus Christ, comme chacun le sait, ne laisse aucune trace de violence dans notre histoire !
Les islams et le cheval de Troie
Et voilà que les islams entrent en Europe tel un cheval de Troie. Ils sont cachés et dissimulés très habilement dans les rangs de la gauche, alors que leurs thèses les placent à l'extrême de l'extrême droite de l'échiquier politique: pas d'harmonie entre foi et raison, usage de la contrainte en matière de religion, non séparation du temporel et du spirituel, pas de liberté religieuse, peine de mort, sharia ...
Le comble: cette même opinion publique stigmatise et accuse d'extrémismes de droite ceux qui émettent de très sérieuses réserves sur les islams, en posant des bonnes questions, au nom des principes mêmes émis par le Pape.
Ecône et islam
En somme: l'opinion publique sanctionne le Pape car il prône la non-violence et le dialogue fondée sur la raison, le calomnie ensuite car il s'est montré miséricordieux et ouvert et enfin l'ignore totalement car il est moderne, vert, écologique avec une magnifique Encyclique intitulé "Caritas in Veritate".
Il faut décoder
Pour conclure: dire non à Ecône, en syntonie avec l'opinion, est une sagesse. Dire non aux systèmes islamiques, pour l'instant sous les accusations, provient pourtant d'un jaillissement de la même pensée: nous ne pouvons pas ouvrir la porte à l'extrême de la droite. Vous avez dit cheval de Troie ?
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