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dimanche, 13 septembre 2009

Ecône, le préservatif et l'excommunication de Recife

images-2.jpegIl faut en couvenir, durant les premiers mois de l'année, les "fameuses" trois grosses crises de communication ont passablement secouées l'Eglise catholique, la francophonie et le Saint-Siège. L'image de Benoît XVI en a hélas pris un sacré coup. Ces trois incompréhensions laissent des traces.

La crise de la levée des excommunications a montré la faiblesse des services de presse du Vatican; manque de rapidité... Seule l'excellente lettre de Benoît XVI adressée aux évêques du monde entier a permis de mettre un frein à la perte de maîtrise médiatique.

Les propos du Pape dans l'avion vers l'Afrique étaient parfaitement exacts. Des médecins, des scientifiques et une grande majorité d'africains ont volé au secours de la sagesse du Saint Père.

Quant à l'affaire de l'excommunication de la fillette violée au Brésil, le Pape n'y était pas lié. Mais cela est resté dans l'imaginaire collectif. Il est utile de savoir que l'affaire a dégénerée en France à cause de lettres ouvertes de quelques évêques, qui n'étaient pas directement "concernés" par ce drame qui se déroulait dans un autre diocèse. Si la parole est d'argent, le silence est d'or. La Congrégation de la doctrine de la foi a émis une lettre précisant que l'avortement ne peut en aucun cas être thérapeutique. Il y a contradiction dans les termes. Un avortement ce définit comme l'acte volontaire et direct de tuer un embryon innocent. Procéder à un acte médical pour sauver la mère n'est pas un avortement, même s' il peut entraîné de façon involontaire et non voulu la mort de l'enfant. Cette précision de la plus haute congrégation romaine faisait suite à des mauvaises interprétations d'une lettre de Mgr Fisichella dans l'Osservatore Romano, journal qui n'est pas, rappelons-le, un organe du Magistère. Je sais de source sûr que la famille a pu bénéficier de l'aide et de l'humanité de l'Eglise. Le curé ayant fait des centaines de kilomètres pour être vers la petite victime violée.

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Ces quelques considérations devraient permettre de retrouver nos esprits, quoi que....

Ceci est assez révélateur, une stagiaire d'une radio locale avait eu le courage de "contredire" sa cheffe de rédaction en lui demandant de vérifier ses sources avant de diffuser des infos sur le Pape. La réponse de sa collègue fut révélatrice: "écoutes, tu as raison, c'est vrai que le Pape n'a pas parlé de l'usage du préservatif dans l'avion. Mais cela ne fait rien. Le règle générale est claire dans les rédactions en France: on casse le Pape!".

Depuis, nous pouvons observer une sorte de censure sur le pontificat de notre Pape. Il semble marqué que par ces trois coups médiatiques. Comme le dit un proverbe africain: le mensonge a les jambes courtes. Le courage et la grandeur de Benoît XVI se voit dans sa capcacité à souffrir pour la vérité.

Je ne peux que témoigner de ce que je vois, entends et lis: le vrai visage de notre Pape ne correspond en aucun cas au portrait que l'ont veut faire de lui. On a cherché à lui coller des stéréotypes.

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Ceci permet de porter notre regard vers le Synode sur l'Afrique (4-25 octobre 2009) qui s'annonce passionnant et capital pour ce grand continent. Les conflits naissent parfois lorsque nous n'avons pas un projet commun qui nous mobilisent.

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